Le 08 juin 1921, le Comité constitué en vue de l'érection « d'un monument aux enfants de la Commune morts pour la France », soumet à l'approbation du Conseil un devis estimatif de 6 900 francs. L'emplacement projeté « serait à la Fontvieille, à la place du calvaire actuel, point dominant la place publique et les rues principales du pays ». La souscription publique, les fonds de la commune et du bureau de bienfaisance, ainsi qu'une subvention de l'Etat apportent 3 384 francs. Le Conseil accepte le projet et l'emplacement, et vote une nouvelle somme de 200 francs, portée au budget additionnel de l'année. En outre, il « autorise le Comité à recueillir toute souscription qu'il jugera utile pour couvrir ses dépenses ». Le 08 août 1921, le Ministre de l'Intérieur réagit par un courrier au projet de construction du monument aux morts de Méailles et rappelle que « ce monument qui est orné d'un emblème religieux doit être érigé sur l'emplacement d'un ancien calvaire ». Mentionnant les travaux préparatoires de la loi du 9 décembre 1905, qui précisent que seuls « les emblèmes religieux existants au moment de cette loi peuvent être conservés, entretenus, restaurés et remplacés », le Ministre désire avoir rapidement des précisions sur l'état du calvaire. « Dans le cas où il serait susceptible d'être restauré », l'érection du monument commémoratif à son emplacement, et comprenant un emblème religieux, pourrait être autorisée. La construction de l'édicule a sans doute été effective en 1922. En 1925, l'ancienne croix démontée est installée à quelques centaines de mètres plus haut, au quartier des Aires.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
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Commune
Méailles
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Cadastre
1984 D non cadastré
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Dénominationsmonument aux morts
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
Ce monument aux morts est situé en face du pignon ouest de l'église de Méailles. Il est posé sur deux gradins en pierre de taille calcaire, dans un enclos en ferronnerie muni d'un petit portillon ; on note la présence d'un obus à chaque angle. Le socle trapézoïdal du monument est en pierre de taille calcaire bouchardée. Le monument est de plan carré, chaque face est ornée d'une scène gravée et/ou en bas-relief, et elle est flanquée de deux colonnettes qui se rejoignent en arc plein-cintre. La face côté est représente un soldat dans une tranchée, surmonté des armes de Méailles, et accompagné de l'inscription gravée « VERDUN ON NE PASSE PAS ». La face nord représente un soldat surgissant des décombres avec un drapeau tricolore, faisant face à une Alsacienne et une Lorraine, surmonté d'une blason armorié, et accompagné de l'inscription « PRO ARIS ET FOCIS ». La face ouest représente un champ de bataille après le combat, surmonté d'un blason à fleurs de lys, et accompagné de l'inscription « APRES LA BATAILLE ». La face sud représente un soldat victorieux devant un bâtiment ruiné sur lequel est juché un coq chantant, surmonté d'un blason armorié, et accompagné de l'inscription « 11 NOVEMBRE / PAX ». Sur le côté est, deux rameaux (chêne et laurier) en tôle de bronze sont rapportés et scellés au monument. Le haut du monument est décoré d'une corniche à dés et triglyphes. Une croix monolithe, décorée de cannelures et portant la Croix de Guerre au centre, est scellée au sommet du monument. Côté sud, au pied du monument, on remarque une calade de galets et de patelles fossiles cimentés, décorée d'un losange au centre duquel s'inscrit une étoile à cinq branches dans un cercle, avec les initiales R. F. séparées par une coquillage fossile. Cette calade est signée des initiales gravées H. R.
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Murs
- calcaire
- pierre de taille
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Précision dimensions
150 cm l ; 150 cm la ; 430 cm h
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Délibération du conseil municipal de Méailles approuvant le projet de monument aux morts présenté par le Comité constitué en vue de l'érection « d'un monument aux enfants de la Commune morts pour la France », 8 juin 1921. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 O 259
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Courrier du Ministre de l'Intérieur au Préfet des Basses-Alpes, concernant le projet de monument aux morts de Méailles, 8 août 1921. Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Digne-les-Bains : 1 O 259.
Dans ce courrier, le Ministre de l'Intérieur réagit au projet de construction du monument aux morts de Méailles et rappelle que « ce monument qui est orné d'un emblème religieux doit être érigé sur l'emplacement d'un ancien calvaire ». Mentionnant les travaux préparatoires de la loi du 9 décembre 1905, qui précisent que seuls « les emblèmes religieux existants au moment de cette loi peuvent être conservés, entretenus, restaurés et remplacés », le Ministre désire avoir rapidement des précisions sur l'état du calvaire. « Dans le cas où il serait susceptible d'être restauré », l'érection du monument commémoratif à son emplacement, et comprenant un emblème religieux, pourrait être autorisée.
Documents figurés
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[Vue de l'église de Méailles prise de l'ouest. Au premier plan, la croix antérieure au monument aux morts, au second plan l'élévation ouest de la Chapelle de Pénitents]. / Dessin, mars 1920. Dans : La Voix du Bon Pasteur, bulletin paroissial de Méailles, Peyresq et La Colle, (1920), n° 3.
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[Vue de l'église prise de l'ouest. Au premier plan, la croix antérieure au monument aux morts, avec en pointillés l'emprise du futur monument.] / Dessin, novembre 1921. Dans : La Voix du Bon Pasteur, bulletin paroissial de Méailles, Peyresq et La Colle, 1921, n° 11.