Dans sa visite pastorale de 1700, l'évêque indique que "la chapelle brulée en les dernières guerres [a été] rebatie assez proprement sous le même titre de sainte Madeleine".
Dans cette même visite il est question de la sacristie "en voute et trop humide", elle se situe du côté du cimetière dont les murs sont décrits comme trop bas, avec "trop de terrain vers la sacristie ce qui en cause l'humidité". En 1827, sur le cadastre napoléonien, la sacristie n'apparaît plus. En 2012, sur le cadastre moderne, est visible une nouvelle sacristie, construite côté ouest.
En 1768, la chapelle nécessite de nombreux travaux d'entretien. En 1785, l'église succursale "n'exige aucune réparation" si ce n'est que les murs du cimetière doivent être exhaussés, ce qui semble être fait en 1788 conformément à la délibération du conseil de communauté. En 1840, dans le questionnaire sur l'état des paroisses, le toit, les murs et l'intérieur sont décrits par le curé comme passables, il précise que l'église n'est pas voûtée. Des travaux "de réparation et d'agrandissement" sont effectuées en 1850-51. Dans la visite pastorale de 1865, la chapelle est dite en bon état "à l'exception de la façade qui doit être recrépie", elle a du l'être avant la visite pastorale de 1869. D'après l'inventaire de 1906, la chapelle a été restaurée "vers 1890".
Dans les visites pastorales de la 2e moitié du 19e siècle, le cimetière est toujours en bon état, clos, avec sa croix du milieu. Des travaux sont effectués en 1996 (couverture, restauration intérieure également avec nouveau pavement, réfection des murs, peinture du plafond) alors que la chapelle était en très mauvais état, le clocher menaçant ruine.
Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.