Dossier d’œuvre architecture IA04001921 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme dite Bastide de Bau
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Castellane
  • Commune Rougon
  • Lieu-dit la Grande Bastide
  • Cadastre 1835 B 2392, 2401, 2403 ; 1995 B8 1443 à 1449

Cette ferme seigneuriale pourrait remonter au 16e ou au 17e siècle. Elle est localisée sur la Carte de Provence des Ingénieurs Géographes militaires (1748-1778) en tant que « Bastide de Bau », du nom de la rivière proche. Elle est également figurée sur la Carte de Cassini (années 1780) où elle est simplement nommée « Baux ». Sur le cadastre de 1835, le terme est repris sous la forme « Baous ». Elle possède alors le même plan de masse qu'aujourd'hui. La ferme ayant sans doute été vendue à la Révolution, elle est séparée en trois parcelles sur ce cadastre. Les deux parcelles mitoyennes (parcelles 2392 et 2403) sont mentionnées comme « maison et cour », l'une appartenant à Antoine Paulet de Moustiers, et l'autre à César Turrel dit le Sourd. Ces deux propriétaires possèdent également des terres avoisinantes (terres labourables, prés, chênes, oseraie, gravier et terre vague...), ainsi qu'une aire à battre chacun, située au nord de la ferme. La troisième parcelle (parcelle 2401) est désignée comme « bâtiment four et cour », dont la propriété est divisée en trois parts égales, appartenant aux deux personnes déjà mentionnées, ainsi qu'à Hypolithe Hugony. Ce dernier possède également des terres agricoles alentours, ainsi qu'une maison et une aire à battre à Faucon. Sur le plan cadastral de 1835, le chemin qui borde la ferme au nord est longé par un canal d'arrosage. La lecture des élévations des bâtiments montre de nombreuses reprises et désordres de maçonnerie, ainsi que des différences d'appareillage et d'enduits qui traduisent des campagnes d'extensions, de surélévations et de destructions (?) successives. Bien qu'une chronologie précise soit difficile a définir, on peut néanmoins noter les grandes lignes de l'évolution de cette ferme. Le bâtiment d'origine (16e siècle ?) a été successivement agrandi et surélevé, notamment dans sa partie centrale. L'organisation de l'élévation sud en travées, ainsi que les aménagements intérieurs, escaliers et cheminées datent sans doute du 18e siècle. La citerne a été accolée après coup à l'ensemble de ces constructions, peut-être dès le début du 18e siècle. A une date inconnue, mais avant 1835, un chemin a été condamné et un bâtiment disjoint a alors été rattaché au reste par une construction dont on voit très nettement des collages sur l'élévation est. La construction homogène du dernier bâtiment pourrait dater de la seconde moitié du 18e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 18e siècle
    • Secondaire : 19e siècle

Le bâtiment d'origine semble correspondre à une ferme initialement composée d'un bâtiment en longueur, avec une partie centrale étroite plus élevée, ce qui est une forme classique des fermes provençales. Le bâtiment qui est perpendiculaire au reste des constructions était à l'origine un bâtiment d'habitation disjoint, séparé du bâtiment principal par un chemin. Le dernier bâtiment, disjoint, abritait un four à pain.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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