L'inscription 1818 sur la façade semble indiquer une date probable pour la construction de l’édifice. En 1827, le presbytère se trouvait déjà à son actuel emplacement. En 1863, le conseil de la ville décide de rénover le presbytère qui fut, pour son absence de confort, l’objet de réclamations de la part des ecclésiastiques. Le conseil de ville a l’ambition de donner à la ville, par ces travaux, un « édifice convenable à un chef lieu de canton ». Le 23 août 1891, la réfection de la façade du presbytère est entérinée par le conseil de ville. Des réfections ont eu lieu vers 1900 : le rez-de-chaussée est divisé en deux pour ménager un espace abritant la pompe à incendie, la toiture est reprise et un cabinet d’aisance est installé. En 1974, le conseil municipal entérine le décroutage de la façade du presbytère par Paul Allègre, artisan à Colmars. En 1983, le conseil municipal décide de subdiviser le presbytère en trois logements sociaux.
- inventaire topographique
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Allos-Colmars
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Commune
Colmars
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Adresse
rue Abbé-Daumas
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Cadastre
1827
E
95
;
1983
AB
158
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Dénominationsmaison, presbytère
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle
- Secondaire : 2e moitié 19e siècle
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Dates
- 1818, porte la date
Le presbytère est l’un des bâtiments les plus imposants de Colmars. L’enduit à pierres vues permet de constater que les murs de la demeure sont constitués de moellons de grès avec une chaîne d’angle en pierres de tailles. Ces pierres de tailles sont également employées pour l’encadrement de la porte de logis à arc segmentaire. La façade en pignon présente un rez-de-chaussée percé d'une porte centrée et trois étages de travées de fenêtres presque régulières. a l'étage de comble est également ouverte une baie de séchoir. A l’extrême droite de la façade, une petite porte à linteau est surmontée de deux petites fenêtres. Le mur gouttereau présente à la Rue du Milieu une porte de remise à deux battants, qui abrite la pompe à incendie, et deux fenêtres de dimension modeste. Derrière la porte de logis, au rez-de-chaussée, un couloir permet d’accéder à une pièce au fond à gauche et, en fond de parcelle, un escalier rampe sur rampe, dont le départ est perpendiculaire au couloir.
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Murs
- grès moellon
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Toitsfer en couverture
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
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TypologiesA3 : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Documents d'archives
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Extraits du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune de Colmars, 1855-1889. Archives communales, Colmars, non coté.
En 1863, décision de rénover le presbytère. -
Extraits du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune de Colmars. 1893-1924. Archives communales, Colmars : non coté.
Le 23 août 1891, la réfection de la façade du presbytère est entérinée par le conseil de ville. En 1893, des réfections sont réalisées : division du rez-de-chaussée pour ménager un espace abritant la pompe à incendie, réfection de la toiture et installation d’un cabinet d’aisance. -
Extraits du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune de Colmars. 1893-1924. Archives communales, Colmars : non coté.
Travaux en 1927 : division du rez-de-chaussée, réfection de la toiture. -
Extraits du registre des délibérations du Conseil municipal de la commune de Colmars. 1974-1988. Archives communales, Colmars : non coté.
En 1974, le conseil municipal entérine le décroutage de la façade du presbytère par Paul Allègre, artisan à Colmars. En 1983, le conseil municipal décide de subdiviser le presbytère en trois logements sociaux.