Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellon calcaire et galet liés au mortier de chaux et de sable se déploie sur six niveaux et sur une travée unique. Il est inscrit dans la pente et traversant. Il reprend le principe de la maison bâtie en hauteur composée d'une pièce par niveau. L'étage de soubassement est accessible depuis la ruelle de la Voûte par une porte à encadrement en pierre de taille et piédroits chanfreinés ; le linteau est monolithe. Il se compose d'une étable voûtée en maçonnerie (d'ailleurs mentionnée telle quelle dans l'état de section dressé en 1818). Ce niveau agricole ne communique pas avec l'étage supérieur.

L'accès au logis au rez-de-chaussée surélevé est indépendant et prend place rue de l'Eglise, par une porte à encadrement en pierre de taille et linteau monolithe, le tout chanfreiné. L'entrée ouvre directement sur un palier. Or, celui-ci ne correspond pas à un niveau puisqu'il sert d'articulation entre une pièce en contrebas de la rue de l'Eglise (d'un demi-niveau) et une pièce de logis en contrehaut (d'un demi-niveau). De fait, une première volée droite parallèle à la façade sur rue conduit un demi-niveau plus bas jusqu'à une pièce voûtée qui a autrefois dû servir de cellier. Elle est éclairée par deux jours, l'un côté rue de l'Eglise (nord), l'autre côté ruelle de la Voûte (sud). Le palier de l'entrée donne d'autre part sur une seconde volée droite, perpendiculaire à la rue et s'appuyant contre le mur mitoyen de la maison voisine (parcelle 235) : il mène au rez-de-chaussée surélevé, éclairé par une fenêtre, au nord et au sud. Le même principe est repris pour les étages carrés, desservis par un escalier quart tournant à l'angle de la façade principale et du mur mitoyen. L'étage de comble a vu ses ouvertures bouchées par des parpaings au nord (un jour) comme au sud (une large baie) : il a donc perdu son ancienne fonction de séchoir pour servir de grenier éclairé par une ouverture pratiquée à même le toit à longs pans recouvert de tuile creuse. La façade sur la rue de l'Eglise seule a reçu un décor, mal conservé, le même que celui de la maison mitoyenne qu'il complète (référence du dossier : IA04001619) : cela montre qu'on a extérieurement cherché à harmoniser les deux façades. On retrouve en effet la fausse chaîne d'angle harpée ainsi que les encadrements et appuis de fenêtres de couleur ocre jaune, sur fond d'enduit sienne brûlée légèrement passée.