L'édifice se présente sous la forme d'une parcelle irrégulière située Place Charles-Panier pour sa façade principale orientée à l'ouest, traverse Saint-Martin (autrefois rue des Boucheries) pour sa façade latérale au nord. La maçonnerie enduite ne permet pas de déterminer le mode de mise en oeuvre, mais le moellon calcaire lié au mortier de chaux semble avoir été utilisé comme partout ailleurs ou presque dans le village. L'édifice se déploie sur six niveaux : un étage de soubassement correspondant aux parties agricoles de type étable à chevaux et resserre ou cellier, donnant sur la traverse Saint-Martin en contrebas de la place Charles-Panier, un rez-de-chaussée surélevé sur la place, trois étages carrés et un étage de comble qui affecte une forme à surcroît dans la profondeur de l'ancienne parcelle 136. L'ancienne forge a pu prendre place traverse Saint-Martin, sur l'ancienne parcelle 136. Il n'en reste aucune trace. Les portes des parties agricoles comme du rez-de-chaussée surélevé reçoivent un encadrement en pierre de taille calcaire avec arc segmentaire le plus souvent ; les autres ouvertures sont façonnées. La porte à deux battants sur la place a pu donner accès à un commerce aujourd'hui disparu. L'enduit de couvrement, rustique, au ciment, est omniprésent. La seconde porte, bâtarde, sur la place, ouvre sur un escalier dans-oeuvre en vis et en maçonnerie à noyau évidé dont la cage est éclairée par des fenestrons. Il dessert les différents étages carrés. Les logements s'inscrivent donc dans la profondeur dans le sens ouest/est, avec une seule travée de fenêtres alignées en façade occidentale et quatre travées irrégulières traverse Saint-Martin. Le comble à surcroît est ouvert côté ouest : il servait autrefois de séchoir, sous la pente du toit à pan unique couvert en tuile creuse. On observe enfin une différenciation dans le traitement de l'avant-toit en génoise ; à double rang traverse Saint-Martin, et rang simple place Charles-Panier.