La maison apparaît déjà sur le cadastre napoléonien de 1838 (mais pas sur la carte militaire de la 2e moitié du 18e siècle), elle pourrait donc dater du 1er quart du 19e siècle.

Le plan de masse a été modifié après 1838 par l'ajout d'un bûcher sous une terrasse, placé juste sous l'accès au logis du rez-de-chaussée surélevé ; le dernier étage carré semble avoir été surélevé côté sud-ouest. Après 1838 également, une nouvelle voie est percée en limite sud-ouest de parcelle.

En 1878, un plan du centre bourg est dressé par l'agent-voyer, à l'emplacement de cette maison est noté "presbytère", ce bâtiment a en effet fait l'objet d'un "échange" entre la commune et l'association diocésaine : le bâtiment jouxtant cette maison, cadastré 1838 B4 87 puis 1983 B5 781 semble être le presbytère historique, il a cependant été abandonné au profit de la présente maison après 1850 (à cette date les matrices cadastrales situent encore le presbytère sur la parcelle d'à côté) et donc loué par l'association diocésaine à cette fin (tandis que la commune occupait, contre loyer également, le bâtiment voisin). Le dernier bail passé entre la commune et l'association diocésaine expire en 1957, on peut donc estimer que cette maison a servi de presbytère après 1850 et jusqu'en 1957. En 1882, un extrait du registre des délibérations du conseil de fabrique mentionne la décision de charger un architecte de dresser plan et devis pour restaurer le presbytère qui est "composé de deux corps de bâtiments juxtaposés et déjà anciens construit avec des pierres de pays". Si l'élévation, à part un exhaussement partiel, a peu changé, la distribution intérieure a subi de nombreuses modifications notamment dans la destination des pièces. A noter qu'au sein du presbytère, une pièce était réservée à l'usage de la mairie.