Dossier d’œuvre architecture IA04001255 | Réalisé par
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
ferme dite de l'Amata
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Barrême
  • Commune Chaudon-Norante
  • Lieu-dit l' Amata
  • Cadastre 1838 D1 13, 15  ; 1981 D1 19

Le cadastre napoléonien indique que la ferme existait en 1838. Elle doit certainement remonter au 18e siècle. En revanche, des bâtiments complémentaires furent accolés au corps principal, vraisemblablement dans la seconde moitié du 19e siècle. Des travaux récents ont considérablement modifié l'ensemble.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : 2e moitié 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle

La ferme, implantée sur un terrain en pente douce se prolongeant jusqu'à l'Asse en contrebas, dans un environnement de pré de fauche et de vergers, se compose de quatre bâtiments accolés. Le corps principal correspond à l'unité initiale. Il s'agit d'une maison bloc en hauteur sur trois niveaux avec étables en soubassement ouvrant sur le nord-ouest, l'entrée du logis s'effectuant côté façade sud-est ; le comble servait de séchoir et de fenil : ouvert sur le nord-ouest, il a été muré récemment, et deux fenêtre ajoutées. Les trois baies côté sud-est demeurent. Les matériaux employés, de même que la mise en oeuvre (maçonnerie de moellon calcaire liés au mortier, chaînage d'angle) ressortissent d'un mode de construction traditionnel sur la commune. Un appentis prolongé par un fournil et un four à pain ont été adjoints au sud-est, mais la chambre de cuisson a été transformé de manière à aménager une dépendance habitable. Une bergerie prolonge le corps principal au sud-ouest : elle a été surélevée récemment. Enfin, une dernière extension au nord-ouest servait de bûcher et peut-être de porcherie. Une fontaine sur la terrasse exposée au sud-est est alimentée par une prise d'eau à proximité, et le canal d'évacuation de l'eau circule par un passage aménagé sous la bergerie pour ressortir et alimenter un bassin (qui pouvait servir de lavoir) ainsi qu'un petit canal en contrebas, côté nord-ouest.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Typologies
    F3 : ferme à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette ferme montre l'évolution d'une exploitation isolée depuis le 18e siècle, qui s'est progressivement développée et agrandie (four, bergerie) et témoigne des mutations économiques : à la culture fruitière initiale s'est greffée et peu à peu substituée l'élevage ovin. Actuellement, la ferme a perdu toute vocation agricole pour devenir résidence secondaire, ce qui explique les travaux de ravalement, la réfection des couvertures, ou encore la transformation du four en extension habitable.

Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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