La Mure tire son nom de la montagne Maurel au pied de laquelle le village est aujourd'hui installé. La Mure était à l'origine édifié plus haut sur la montagne. Les sources du 19e siècle indiquent la présence de vestiges de ce premier village dont le toponyme, aujourd'hui disparu, de Ville-Haute confirme le processus de déperchement. Elle connaît une lente croissance démographique sous l'Ancien Régime et un maximum dans le courant du 19e siècle. Le village n'a cessé de perdre des habitants jusqu'au rattachement d'Argens à la Mure. Depuis, la population augmente régulièrement. D'après la tradition locale, l'une des cinq parcelles détruites, situées dans la partie est de la Mure, correspond à l'emplacement de l'ancienne maison du seigneur de la Mure, d'où le nom de la ruelle à côté. Dans les bâtiments situés sur les actuelles parcelles E2 315 et 316, des vestiges architecturaux trahissent une demeure notable ancienne (15e ou 16e siècle ?) : portes à encadrements en pierre de taille en anse de panier, fenêtre à croisée, grille de fenêtre ancienne en fer forgé. Ce grand bâtiment a été très transformé.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
- Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Saint-André-les-Alpes
- Commune La Mure-Argens
- Lieu-dit la Mure
-
Dénominationsvillage
-
Période(s)
- Principale : Moyen Age
- Principale : Temps modernes
- Principale : 19e siècle
La Mure est implanté sur une rupture de pente, autour de trois rues parallèles aux courbes de niveaux : Grand Rue en bas (ancienne route D 502), rue de Milieu et rue du Mois-d'Août en haut. Des traverses perpendiculaires relient ces rues entre elles. Le parcellaire ancien est organisé perpendiculairement aux rues, avec des parcelles traversantes, particulièrement bien visibles sur les plans cadastraux de 1838 et actuel. Deux îlots, situés dans la partie est, présentent une organisation plus complexe avec la présence de petites parcelles perpendiculaires à la pente le long des traverses. Un des ces îlots comporte aujourd'hui cinq parcelles dont les bâtiments ont été détruits.
-
Statut de la propriétépropriété privée
propriété de la commune, []
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
-
ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.
II, p. 165-166 -
BARATIER, Edouard. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle. Paris : S.E.V.P.E.N. , 1961, 255 p.
p. 156-157 -
FERAUD, Jean-Joseph-Maxime. Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes. Digne : Vial, 1861, 744 p.
p. 480-481
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.