Dossier d’aire d’étude IA04000602 | Réalisé par
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présentation de la commune de Lambruisse
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Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
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    • Commune : Lambruisse

Eléments historiques

Pour Achard (1788) et l'abbé Féraud, le nom de Lambruisse "tire son nom du latin labrusca, vigne sauvage. Ce mot semble désigner la stérilité du sol et le plus affreux climat " (Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes, Digne, 1861).

Le plus vieux recensement date de 1315 et indique 58 feux de queste, soit une population totale que l'on peut estimer à environ 310 habitants. En 1471, il y a 18 foyers imposables. En 1698, on compte 51 maisons habitées par 51 familles. En 1728, se sont 55 maisons qui sont habitées par 68 familles. En 1765, 52 maisons abritent une population totale de 241 habitants (d'après E. Baratier, la démographie provençale du 13e au 16e siècle, avec chiffre de comparaison pour le 18e siècle, Paris, SEVPEN, 1961).

Au 19e siècle, le maximum démographique est atteint en 1831 avec une population de 306 habitants. Depuis, la commune n'a cessé de perdre des habitants (221 habitants en 1881, 105 en 1931, 49 en 1982). Il faut cependant noter que depuis les années 1990, la population tend à remonter, le recensement de 1990 faisant état de 55 habitants, celui de 1999 de 70 habitants (Archives Départementales 04, 6 M 192 ; recensement 1820-1936 ; données INSEE).

Il faut noter que le village de Douroule (village abandonné dans les années 1920-1930), aujourd'hui sur la commune de Clumanc, était auparavant comptabilisé avec Lambruisse.

Au lieu-dit "Notre-Dame et les Lauves", on trouve une tour médiévale ruinée de plan carré, nommée "ancienne tour" sur le cadastre de 1837. En contrebas de cette tour, subsiste une chapelle dont la toiture et la voûte sont ruinée. Petite, de plan rectangulaire, sa maçonnerie emploie de petits blocs de tuf équarris et assisés, possiblement le remploi des matériaux de l'ancienne église castrale. Elle est nommée "Notre-Dame" sur le cadastre de 1837. Au nord de "Notre-Dame et les Lauves", une autre colline porte le nom "Les Barris" (les "remparts" en langue d'oc), mais aucun vestige ne semble y être visibles.

Achard, en 1788, indique par ailleurs que "la Succursale de ce lieu [Lambruisse] se nomme les Chailans ou le Castelet."

Au lieu-dit "Les Sagnes", en contrebas du premier lacet de l'actuelle Départementale 219, le cadastre de 1837 indique une chapelle dédiée à saint Damase dont il ne subsiste rien aujourd'hui.

Au lieu-dit "Les Clots", le long du chemin allant au Petit-Meunier, le cadastre de 1837 fait mention d'un lieu-dit "Le Chastellard", non indiqué aujourd'hui et où ne subsistent aucuns vestiges.

Présentation géographique

Localisation et géographie

Vue de situation de la vallée, prise du nord.Vue de situation de la vallée, prise du nord.Situé dans le canton de Saint-André-les-Alpes, le territoire communal correspond à la vallée de l'Encure, affluent de l'Issole, et à son bassin versant. Il est délimité au nord par la Montagne de Tournon (2057 mètres) (limite avec les communes de Thorame-Basse et de Tartonne, à l'ouest par le Sommet de la Sapée (1701 mètres) (limite avec les communes de Tartonne et de Clumanc), à l'est par la Montagne de Charvet et le Sommet de Meunier (1741 mètres) (limite avec la commune de Thorame-Basse) et au sud par la Montagne de l'Allier (1790 mètres) (limite avec les communes de Saint-André-les-Alpes et de Moriez). L'altitude minimale est de 1011 mètres à la confluence de l'Encure et de l'Issole. L'altitude maximale est de 2057 mètres au sommet de la Montagne de Tournon.

Le sous-sol calcaire procure une pierre facile à travailler mais de faible résistance au gel et aux intempéries. Quelques versants marneux sont fortement indentés par des ravins. Il semblerait que le hameau de La Rivière soit installé sur un gisement argileux important.

La rivière de l'Encure draine de nombreux ravins avec des ruisseaux à écoulement temporaire (orages et fonte des neiges) et quelques ruisseaux permanents : Ravin de Saint-Damase, Ravin des Chauchaous, Ravin des Preis, Ravin de Clavari.

Le fond de la vallée et la partie basses des versants à l'adret sont exploités (champs et prés). Le paysage agricole est bocager avec une présence notable de haies vives de haute futaie.

Les parties non agricoles ou abandonnées sont colonisées par une forêt de pins noirs et de pins sylvestres en adret et par une forêt mixte avec des hêtres en ubac. Les versants à l'ubac du cours inférieur de l'Encure (lieux-dits Les Défends, La Pinée, Le Grand Bois) sont recouverts d'une sapinière humide, considérée comme la plus méridionale d'Europe. Tout le cours de l'Encure est bordé par une rypisylve à saulaies.

Carte de Cassini et cadastres

La carte de Cassini localise quelques fermes (La Val, La Villard, La Bastie). Elle signale par pictogramme la présence d'une tour à La Rebière, ainsi que celle d'une tour ruinée à côté de la chapelle Notre-Dame-du-Mont. La chapelle dédiée à saint Damaze est localisée et figurée comme non ruinée. Par ailleurs, le moulin situé au lieu-dit Le Moulin est déjà indiqué.

Le plan cadastral dit "napoléonien" date de 1837. Il a été comparé au cadastre actuel, révisé pour 1959, remembré en 1979 et mis à jour pour 1989. Les noms en italique se réfèrent au cadastre de 1837. D'une manière générale, la toponymie est similaire sur le cadastre de 1837 et sur le cadastre actuel. Quelques exceptions : deux lieux-dit au confront avec la commune de Thorame-Basse ("Sévian", disparu ; "Sansettes", remplacé par "Les Rouviers-Nord") ; un lieu-dit à la confluence du ravin de Saint-Damase et de l'Encure ("Les Aires", disparu) ; un lieu-dit au confront de la commune de Clumanc ("Mourrounier", disparu).

En outre, le cadastre de 1837 nomme les fermes isolées selon le nom de famille des propriétaires : "Laval", "Les Cheilans", "Paul"… Certains noms apparaissent à plusieurs endroits différents.

Réseau viaire

La Départementale 219 traverse la commune de Lambruisse qu'elle relie à l'est à la vallée de l'Issole, et à l'ouest à la commune de Tartonne par le col du Défend (1267 mètres). La Départementale 669, longue de quelques centaines de mètres, relie la Départementale 219 à l'écart de La Rivière. Au nord de l'écart de La Rivière, la Voie Communale 08 rejoint le Ravin de Saint-Damase et correspond à l'ancien chemin vers Tartonne. Dans la partie nord de la commune, la Voie Communale 04, non goudronnée, rejoint la commune de Thorame-Basse par le col de la Séoune (1387 mètres). Dans la partie sud de la commune, la Voie Communale 02, non goudronnée, rejoint la commune de Moriez par le col du Castellet. Sur cette piste s'embranche la Voie Communale 06 qui relie le village abandonné de Douroule (commune de Clumanc) par la Basse du Grépon (1304 mètres). De nombreux Chemins d'Exploitation desservent les parcelles agricoles et les bâtiments isolés.

Organisation du bâti

La Rivière, vue de situation prise de l'est.La Rivière, vue de situation prise de l'est.L'habitat est regroupé dans deux agglomérations. Le village de Lambruisse (1145 mètres) est adossé à la pente et regarde vers l'ouest. L'écart de La Rivière (ou La Rebière ; 1117 mètres) est situé en rive droite de l'Encure, au pied de la colline dite "Notre-Dame", et regarde vers l'est.

Un hôtel de la fin des années 1950 a été construit en contrebas du village au lieu-dit "Sous le Village".

L'écart de La Rivière est organisé le long d'une rue unique (Voie Communale 02).

En outre, il existe quelques bâtiments agricoles dispersés sur tout le territoire communal en fonction des possibilités du terrain et de l'orientation : fermes (Laval, Le Villard, L'Ourton, Lagier), entrepôts agricoles et bergeries.

Il existe une chapelle ruinée sur la colline de Notre-Dame (voir commentaire historique).

Une zone d'extension récente de l'habitat, constituée de grosses maisons d'habitation dispersées des années 1980-2000, se situe au sud du village de Lambruisse, au lieu-dit "Malvoisin". A la charnière des années 1980 et 1990, un lotissement communal pavillonnaire a été créé autour d'une route nouvelle en lacet au lieu-dit "Les Iscles".

Pour la majeure partie, les habitations du village, de La Rivière et du lotissement communal sont utilisées en tant que résidences secondaires estivales. Seules les maisons récentes, au lieu-dit "Malvoisin", sont toutes habitées à l'année.

Economie rurale

Anciennement voué à une économie agricole de polyculture vivrière (si en 1788, Achard indique que "à la réserve de quelques noyers, l'on ne trouve dans cette Paroisse que des ronces & des églantiers", l'abbé Féraud précise en 1861 qu'"il s'y récolte […] des grains et des légumes") et de petit élevage, le territoire de Lambruisse a connu une époque presque exclusivement tournée vers la culture de la lavande et du lavandin (trois premiers quart du 20e siècle). Aujourd'hui, il ne subsiste plus que quelques rares parcelles plantées en lavande, souvent à l'abandon et en friche.

Un moulin se situe au lieu-dit "Le Moulin", il est noté comme "moulin à farine" sur le cadastre de 1837. Il était alimenté par une dérivation de l'Encure qui desservait un grand bassin. Les archives communales nous apprennent que ce moulin, déjà présent sur la carte de Cassini, était une propriété communale. Des travaux d'agrandissement ont été terminés en novembre 1867 par Gabriel Chailan, entrepreneur, sur devis et détails estimatifs de l'agent voyer cantonal Fournier dressé en juin 1865 et approuvés en août 1866 après quelques modifications. Ce devis estimatif est très précis quant aux dispositions architecturales : "A l'exception du plancher de la cuisine, qui sera construit avec une aire de maçonnerie horizontale, composée de soliveaux triangulaires, noyés dans le plâtre et le tuileau, les autres planchers seront construits en planches assemblées à languettes et à rainures. Ces planchers seront soutenus à chaque étage par un nombre suffisant de poutres, placées parallèlement aux murs de face. Le plancher de la pièce qui referme le moulin sera reconstruit sur les poutres actuelles qui sont encore en bon état. Le plancher de la cuisine sera plafonné avec un enduit de plâtre gris qui sera poli à la truelle, après avoir haché les soliveaux. Les poutres apparentes seront également équarries avec du plâtre qui sera retenu par des clous à tête enfoncée bien avant dans les poutres". Ce moulin est affermé en février 1868 pour trois ans, en même temps que le rouet est reconstruit à neuf. En septembre 1886, étant en mauvais état, il est vendu aux enchères. Ce bâtiment, de nouveau propriété communale, est aujourd'hui totalement désaffecté et les planchers ont été refaits en dalle de béton.

Les archives communales indiquent également la présence d'une scierie ("la scie à eau de Fourane"), peut-être la même que celle que mentionne Achard en 1788 aux Chailans où on "a fait depuis quelques années un moulin pour scier les planches de sapin, ce qui forme une petite branche de commerce pour les habitants".

Quatre distilleries de lavande, aujourd'hui désaffectées, se situent au nord du village, aux lieux-dits "Sous le Village", "Les Sagnes", "Goufarde" et "Les Rouviers". La distillerie située au lieu-dit "Sous le Village" fonctionnait encore au début des années 1990, elle est la seule à posséder encore ses installations complètes et en état de marche.

En 2006, une seule exploitation agricole est en activité, il s'agit d'un élevage ovin avec pâtures, prés de fauche et champs cultivés en céréales. Les bâtiments d'élevage, de type serre, sont situés au lieu-dit "L'Hubac". Une petite miellerie récente est en activité au lieu-dit "Malvoisin". Une porcherie ruinée en préfabriqué des années 1960 est située au lieu-dit "Sous le Village".

Pour Achard et l'abbé Féraud, le nom de Lambruisse tire son nom du latin labrusca, vigne sauvage. Ce mot semble désigner la stérilité du sol et le plus affreux climat. Le maximum démographique est atteint en 1831 avec une population de 306 habitants ; depuis, la commune n'a cessé de perdre des habitants (221 habitants en 1881, 105 en 1931, 49 en 1982) ; il faut cependant noter que depuis les années 1990, la population tend à remonter, le recensement de 1990 faisant état de 55 habitants, celui de 1999 de 70 habitants. Il faut également noter que le village de Douroule (village abandonné dans les années 1920-1930), aujourd'hui sur la commune de Clumanc, était auparavant comptabilisé avec Lambruisse. Plusieurs unica, signalés sur le cadastre de 1837, ont aujourd'hui disparu ou ne subsistent qu'à l'état de vestiges : au lieu-dit Notre-Dame et les Lauves, une tour médiévale ruinée de plan carré, nommée ancienne tour sur le cadastre de 1837 ; en contrebas de cette tour, subsiste une chapelle dont la toiture et la voûte sont ruinée, elle était dédiée à Notre-Dame ; au lieu-dit les Sagnes, existait une chapelle dédiée à saint Damase dont il ne subsiste rien aujourd'hui. Un moulin se situe au lieu-dit Le Moulin, il est noté comme moulin à farine sur le cadastre de 1837. Ce moulin, déjà présent sur la carte de Cassini, était une propriété communale, le bâtiment est aujourd'hui totalement désaffecté.

Situé dans le canton de Saint-André-les-Alpes, le territoire communal correspond à la vallée de l'Encure, affluent de l'Issole, et à son bassin versant. L'altitude minimale est de 1011 mètres à la confluence de l'Encure et de l'Issole ; l'altitude maximale est de 2057 mètres au sommet de la Montagne de Tournon. Le fond de la vallée et la partie basse des versants à l'adret sont exploités (champs et prés) ; le paysage agricole est bocager avec une présence notable de haies vives de haute futaie. Les parties non agricoles ou abandonnées sont colonisées par une forêt de pins noirs et de pins sylvestres en adret et par une forêt mixte avec des hêtres en ubac ; les versants à l'ubac du cours inférieur de l'Encure sont recouverts d'une sapinière humide, considérée comme la plus méridionale d'Europe. Tout le cours de l'Encure est bordé par une rypisylve à saulaies. L'habitat est regroupé dans deux agglomérations : le village de Lambruisse (1145 mètres) est adossé à la pente et regarde vers l'ouest, l'écart de La Rivière (1117 mètres) est situé en rive droite de l'Encure, et regarde vers l'est. Le village de Lambruisse est traversé par la départementale 219. Il est composé de 4 quartiers dont un, situé dans la partie sud-ouest du village, surtout composé d'entrepôts agricoles et de fermes de village. L'écart de La Rivière est organisé le long d'une rue unique (voie communale 02). Il existe quelques bâtiments agricoles dispersés sur tout le territoire communal en fonction des possibilités du terrain et de l'orientation : fermes, entrepôts agricoles et bergeries. Une zone d'extension récente de l'habitat, constituée de grosses maisons d'habitation dispersées datant des années 1980-2000, se situe au sud du village, à Malvoisin. A la charnière des années 1980 et 1990, un lotissement communal pavillonnaire a été créé aux Iscles. Pour la majeure partie, les habitations du village, de La Rivière et du lotissement communal sont utilisées en tant que résidences secondaires estivales ; seules les maisons récentes, à Malvoisin, sont toutes habitées à l'année. Anciennement voué à une économie agricole de polyculture vivrière et de petit élevage, le territoire de Lambruisse à connu une époque presque exclusivement tournée vers la culture de la lavande et du lavandin ; aujourd'hui, il ne subsiste plus que quelques rares parcelles plantées en lavande, souvent à l'abandon et en friche. Quatre distilleries de lavande, désaffectées, se situent au nord du village ; l'une d'elles fonctionnait encore au début des années 1990 et possède des installations complètes en état de marche. En 2006, une seule exploitation agricole est en activité, il s'agit d'un élevage ovin avec pâtures, prés de fauche et champs cultivés en céréales ; les bâtiments d'élevage, de type serre, sont situés au lieu-dit L'Hubac. Une petite miellerie récente est en activité à Malvoisin.

Bibliographie

  • ACHARD, Claude-François. Description historique, géographique et topographique des villes, bourgs, villages et hameaux de la Provence ancienne et moderne, du Comté-Venaissin, de la principauté d'Orange, du comté de Nice etc. Aix-en-Provence : Pierre-Joseph Calmen, 1788, 2 vol.

    I, 630
  • BARATIER, Edouard. La démographie provençale du XIIIe au XVIe siècle. Paris : S.E.V.P.E.N. , 1961, 255 p.

    p. 162 : jusqu'en 1315, le Val de Barrême fait partie de la baillie de Digne.
  • BENOIT, Fernand. Recueil des actes des comtes de Provence appartenant à la maison de Barcelone, Alphonse II et Raimond Bérenger V (1196-1245). Collection de textes pour servir à l'histoire de Provence. Monaco : Imprimerie de Monace ; Paris : A. Picard, 1925, 2 tomes, CCLXIX, 496 p.

    p. 363-365 : 1237/1238, 11 janvier, statuts de la bailie de Senez, jurés par le comte Raimond Bérenger V d'une part et d'autre part par un groupe de seigneurs dont B. de Clumanc, R. de Clumanc, Peire Raimon de Chaudon, P. Raimon de la Peine, Féraud de Thorame, Olivier de Clumanc, Raimon Féraud d'Allons. Les cavalcades (service militaire sont fixées à : un chevalier lourd (avec cheval caparaçonné) pour chacun des castra de Clumanc, Tartonne, Moriez, Argens, Thorame-Haute, Thorame-Basse, Piégut ; un chevalier léger (sans caparaçon) pour chacun des castra de Chaudon, Saint-Honorat [de Clumanc], Dauphin [Saint-Lions], Labaud [Tartonne], Lambruisse, Saint-André; la moitié d'un chevalier léger pour les castra de la Bastide [Thorame-Basse], de la Peine [Tartonne], de Troins [la Mure-Argens] et de la Mure; une redevance annuelle de 300 sous pour les terres de l'église de Senez.
  • FERAUD, Jean-Joseph-Maxime. Histoire, géographie et statistique du département des Basses-Alpes. Digne : Vial, 1861, 744 p.

    p. 271-272
Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2006
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général