Maison composée d'un corps de logis central et de deux dépendances accolées de part et d'autre. Le logis, de plan carré, a son accès dissimulé vers l'arrière du côté ouest. Mais son toit en double bâtière et sa façade ordonnancée du côté de la route lui donnent une allure exotique dans le contexte local. Cantonnée de fausses chaînes d'angle à bossages, cette façade superpose au rez-de-chaussée deux fenêtres surmontées chacune d'un jour en losange inscrit dans une embrasure en arc plein-cintre outrepassé, à l'étage deux fenêtres en arc segmentaire, au dernier niveau, à la pointe du pignon, une petite fenêtre en losange, tous les encadrements façonnés en relief ocre clair avec les contrevents bleu clair sur le fond blanc. Au centre de la façade, un petit cartouche en losange porte, sous une étoile, l'inscription : "la Gaieté / 1897". Une large bordure de rive en bois découpé à frise de fleurons souligne de tous côtés le toit couvert de tuiles plates mécaniques. Les élévations latérales sont partiellement masquées par les dépendances appuyées contre elles : à l'ouest un petit appentis en rez-de-chaussée contenant la cuisine, à l'est un bâtiment à étage de comble sur le rez-de-chaussée destiné au logement des domestiques. Devant la maison, une courte terrasse soutenue par un mur en blocage couronné d'une corniche en pierre de taille rejoint à l'ouest la rampe d'accès fermée par un portail sans couvrement à deux piliers maçonnés surmontés de vases et vantaux métalliques.