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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Bonnet-en-Champsaur
  • Commune Bénévent-et-Charbillac
  • Lieu-dit Pisançon
  • Adresse Frisa
  • Cadastre 1950 B 132 à 135
  • Dénominations
    demeure
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    Château
  • Destinations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, grange, fenil, resserre, colombier, fontaine, puits, chapelle, cour, remise, four à pain, jardin potager

Historique et note de synthèse

Ce corps de bâtiment aujourd'hui divisé en plusieurs unités d'habitation est réputé être l'ancien château de Pisançon. Les inventaires du XIXe siècle n'en font cependant pas mention.

La demeure aurait été flanquée à l'ouest d'une tour ronde dont on aurait retrouvé les substructions lors de la construction de la remise (information du propriétaire). La parcelle 141 est considérée dans le pays comme le colombier du "Château". Elle aurait été agrandie au XIXe siècle. La porte chanfreinée de la pièce voûtée en berceau considérée comme la chapelle permet de dater cette construction du XVIIe siècle.

Par ses vastes dimensions et son ancienneté ce bâtiment en rez-de-chaussée se distingue des simples fermes de la commune. Mais il est difficile de le caractériser davantage. Il est très différent des demeures nobles rencontrées dans le Champsaur, par exemple le château Barthélemy à La Motte-en-Champsaur et le château Provensal à Ancelle qui tous deux comportent un corps de logis indépendant constitué de deux étages sur rez-de-chaussée .

L'importance de l'espace central dont le voûtement d'arêtes retombe sur trois piliers a peut-être contribué à faire qualifier ce bâtiment de château. L'étable de Château-Daillon (commune de Saint-Bonnet IA00070729) comporte également trois piliers et mesure plus de 20 mètres de longueur. Mais nous avons également rencontré de simples fermes dont le rez-de-chaussée constitué par un voûtement d'arêtes retombant sur trois piliers centraux a ensuite été divisé par une cloison en étable et logis (c'est le cas par exemple des parcelles 730 et 743 repérées à La Fare-en-Champsaur, au lieu-dit l'Eglise). Toutes les cloisons qui divisent l'espace considéré comme l'étable du château ne sont peut-être pas récentes.

Ce grand bâtiment situé à l'écart du hameau de Pisançon est réputé être l'ancien château. La parcelle 141 serait en partie constituée par l'ancien colombier. Le bâtiment a été divisé en 3 exploitations agricoles sans doute à la Révolution. La porte de la chapelle pourrait le dater du 17e siècle. La parcelle 132 est postérieure au cadastre de 1836

L'ensemble du rez-de-chaussée est voûté d'arêtes ou en berceau ; l'étable du château, aujourd'hui divisée, était constituée par une vaste pièce dont le voûtement d'arêtes retombait sur 3 piliers centraux ; les pièces réputées être la chapelle et la sacristie sont voûtées en berceau

  • Murs
    • pierre
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile en écaille
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en charpente
    • escalier intérieur
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 1979; Date(s) de rédaction : 1990
Dossiers de synthèse