immeuble dit Palais Saint-Saëns,

Architecte d'origine suisse, ayant exercé en France à compter de 1885. Alexandre Borgeaud est né à Penthalaz (canton de Vaud, Suisse) le 6 novembre 1857, [apparenté à Charles Borgeaud, architecte à Lausanne vers 1880-90 ?], présenté par la légation de Suisse en France le 26 février 1879 comme étant spécialement recommandé par le département de l'Instruction publique de son canton. Il demande à entrer dans l'atelier de Louis Jules André. Il est admis en 2è classe le 18 août 1879, classé 1er de sa promotion, 1è classe le 28 décembre 1882, et 2 premières mentions aux Concours Godeboeuf et Rougevin, diplômé le 18 décembre 1885 (13è promotion). Fils de religionnaires réfugiés, il a recouvré sa qualité de Français le 1er août 1886. Il est architecte à Vincennes [en 1888], et Saint-Mandé (Val-de-Marne) [entre 1897 et 1914] ; également architecte des communes de Vincennes et Montreuil [avant 1906], et Saint-Mandé. Il construit de nombreux bâtiments scolaires dans ces deux villes, la salle des fêtes à Saint-Mandé, des immeubles de rapport et constructions particulières. Il est membre de la Société de défense mutuelle des architectes, et de la S.A.D.G. en janvier 1886. Après la Première Guerre mondiale il est installé à Nice où il édifie divers édifices, dont le Palais de l'Union (où il réside), dans le quartier des musiciens. Il meurt à Nice dans son domicile le 10 Mai 1930. (Source : Biographie d'élève de l'école des Beaux-arts rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte).

Architecte actif à Nice. Jean Baptiste Marie Abel Rafin, né à Saint-Raphaël (Var) le 5 août 1893, fils de Jean Henri Guillaume Rafin 30 ans géomètre.

Il entre à l'école des Beaux-arts où il est élève de Victor Laloux et Émile Thomas (à l'atelier le 26 janvier 1914), et de Charles Lemaresquier, admis en 2è classe le 16 mars 1914. Il demande son transfert à Lille par lettre en date du 29 mars 1922, ayant été "appelé à accepter une situation à Lille", autorisé à se faire inscrire à l'École régionale d'architecture de Lille par lettre ministérielle du 4 avril 1922. Il demande par lettre en date du 8 décembre 1922 à rentrer à Paris, sa situation, très stable en apparence, ayant brusquement changé faute de travail. Il est autorisé à se faire réinscrire à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris par lettre ministérielle du 14 décembre 1922, diplômé le 14 novembre 1923 (125è promotion). (site de l'Ecole nationale des Beaux-arts, biographie d'élève rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte).

Il est architecte à Nice, Alpes-Maritimes entre 1926 et 1949. Il y commence sa carrière avec un immeuble construit pour Antoine Crovetto au 9 avenue Auber avec l'architecte Alexandre Borgeaud (lui aussi élève des Beaux-arts). En 1929 il est domicilié 30 avenue Villermont. En 1946, il réside avenue Alfred de Musset (Véronique Thuin).

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.