Dossier d’œuvre architecture IA05000616 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
usine électrométallurgique dite usine Péchiney, actuellement magasins de commerce
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Argentière-la-Bessée (L') - L'Argentière-la-Bessée
  • Hydrographies la Durance la Gyronde
  • Commune L'Argentière-la-Bessée
  • Dénominations
    usine électrométallurgique
  • Appellations
    usine d'aluminium Péchiney
  • Destinations
    magasin de commerce
  • Parties constituantes non étudiées
    fonderie, atelier, voie ferrée

En 1907 la Société Electro-Métallurgique Française de Froges décide de s'implanter sur le site de l'Argentière. L'usine est édifiée sur le lit majeur de la Durance nouvellement canalisée et démarre en 1910. Elle permet la fabrication d'aluminium par une procédé électrolytique dans des cuves à 9 000 A, grâce à la centrale hydro-électrique construite par Planche. En 1920, la S.E.M.F. fusionne et devient la Cie A.F.C. (Compagnie de Produits Chimiques et Electro-métallurgiques Alais, Froges et Camargues). En 1930, on utilise de nouvelles cuves à 27 000 A, à 50 000 A en 1936 puis à 100 000 A en 1948. En 1950, l'entreprise passe sous le contrôle du groupe Péchiney. dans les années 1960 puis 1970 l'usine est modernisée et de nombreux bâtiments sont transformés ou remplacés. En 1973 la centrale hydro-électrique, gérée par E.D.F., est transférée sur l'autre rive de la Durance. En 1985 l'usine est arrêtée, puis en partie démantelée en 1988. Les bâtiments les plus récents sont en partie reconvertis en fonderie d'acier, les plus anciens accueillent de petites entreprises. La voie ferrée est partiellement démontée.

Du compexe industriel d'origine desservi par un embranchement ferroviaire, il reste sept bâtiments reconnaissables sur les anciennes photographies, agencés aujourd'hui autour d'une cour. L'ancien magasin comprend 14 travées, un toit en tuiles avec un lanterneau. A côté, un magasin jumeau a perdu sa travée de façade et a été surélevé. Un troisième magasin a été fortement remanié et ne conserve que 10 travées d'origine. L'ancienne centrale a conservé sa façade mais les longs murs latéraux sont à présent masqués par des constructions rapportées. L'ancien hangar à creuset a conservé sa nef centrale et sa nef latérale droite avec ses 15 travées. L'ancien atelier ne conserve que l'une de ses nefs à lanterneau avec une croisée centrale et 11 travées. Les anciens bureaux, construits plus tardivement en béton, paraissent peu remaniés et présentent un étage et des fenêtres cloisonnées. Les autres bâtiments en tôle datent des années 60 et 70. L'embranchement ferroviaire est conservé en partie aux abords de la nouvelle fonderie-acierie.

  • Murs
    • béton
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique, tôle nervurée
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • lanterneau
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • roue hydraulique verticale
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BALESTRA, R. De Durance en Gyronde. Images retrouvées. Dans Chroniques de l'Argentiérois, 1994.

    P. 83-85.
  • MERLE, Roger. Images du Briançonnais 1750-1950. Vol. 1 : les sites ; vol. 2 : les hommes. Aix-en-Provence : Edisud, 1991. 2 x 139 p.

    Vol. 1 : p. 92.
  • BLANCHARD, Raoul. L'usine de L'Argentière. Dans Revue de géographie alpine, 1950.

    185.
  • SIMON. Les Hautes-Alpes industrielles. Dans Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 1920, 34 p.

    P. 73-74.
Date d'enquête 1998 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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