Dossier d’œuvre architecture IA83000178 | Réalisé par
  • inventaire topographique
  • recensement du patrimoine balnéaire
sanatorium, puis hôpital Renée-Sabran
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hyères - Hyères
  • Commune Hyères
  • Lieu-dit Presqu'île de Giens, Hospices Renée-Sabran
  • Adresse boulevard Edouard-Herriot
  • Cadastre 1951 G7 869 à 881
  • Dénominations
    sanatorium
  • Appellations
    hôpital Renée-Sabran
  • Destinations
    hôpital
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, maison, chapelle

La création du sanatorium Renée-Sabran s'inscrit dans le contexte de la découverte de l'efficacité des traitements en milieu marin pour soigner la tuberculose, à la fin du 19e siècle. Ainsi, en 1875, les Hospices Civils de Lyon décident la création d'un hôpital maritime pour enfants. A partir de 1882, Hermann Sabran (1857-1914) , président du conseil d'administration, très affecté par le décès, consécutif à la tuberculose, de sa fille unique Renée, s'y consacre personnellement. Il choisit la presqu'île de Giens où une vingtaine d'enfants sont accueillis en 1887 dans deux immeubles de location, puis achète un domaine de 25 hectares en bordure de la baie de la Vignette dont il fait donation aux Hospices en 1888. La première pierre du sanatorium et de la chapelle est posée en 1889, l'inauguration a lieu en 1892. Les enfants venus de Lyon sont environ une centaine et sont soignés par le docteur Vidal de Hyères. En 1931, l'équipe soignante est complétée par un chirurgien, le docteur Félix Bérard, qui fonde également le sanatorium Léon-Bérard. Deux pavillons sont construits, l'un en 1931, l'autre en 1936, ce dernier dessiné par l'architecte Robert Giroud. Ils permettent l'accueil de 700 enfants et sont complétés en 1958 par un nouveau pavillon pour les nourrissons. Avec la régression de la tuberculose dans les années1960, l'hôpital s'est reconverti, comme les autres établissements de ce type, essentiellement dans la réadaptation fonctionnelle pour adultes, la chirurgie orthopédique et la gériatrie.

Le sanatorium d'origine est constitué de trois corps de bâtiment allongés, en moellon sans chaîne en pierre de taille, enduit, orientés au sud-ouest. Les toits sont couverts de tuile plate mécanique. Le pavillon central présente sur sa façade antérieure sud ordonnancée, un avant-corps central en saillie et deux ailes latérales en retour d'équerre. Il comporte un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré couverts d'un toit à longs pans à croupe. La chapelle, à l'arrière, est construite en pierre artificielle présentant des inclusions de nombreux coquillages (béton composé de sable marin? ) . Le soubassement est en pierre de taille calcaire, blanche et dure. La flèche polygonale du clocher est couverte en même pierre artificielle. Le chevet est à croupe polygonale. Son plan est en croix latine, à un seul vaisseau couvert de trois travées d'arêtes séparées par des doubleaux. Le transept, le choeur et le porche, qui est surmonté d'une tribune, sont également voûtés d'arêtes. Dans le parc, se trouvent plusieurs maisons utilisées comme logements pour du personnel ou pour d'autres activités ainsi que les pavillons Cadgène et du Rhône, construits dans les années 1930. Le pavillon Coty, au nord, qui date de 1958, est en béton armé, y compris la terrasse de couverture.

  • Murs
    • pierre
    • pierre artificielle
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
    • béton armé
  • Toits
    tuile plate mécanique, pierre artificielle en couverture, béton en couverture
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, 1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • flèche polygonale
    • croupe
    • croupe polygonale
  • État de conservation
    remanié
  • Techniques
    • vitrail
    • sculpture
  • Représentations
    • armoiries
    • lion
    • ange
    • saint
    • couronne
    • rinceau
  • Précision représentations

    Sur le tympan de la chapelle, sont sculptées des armoiries où figurent le lion symbole de la ville de Lyon, deux anges et saint Michel terrassant le dragon. Elles sont surmontées d'une couronne et entourées de rinceaux.

  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public communal

Documents d'archives

  • Architecte Giraud Robert. Archives privées, Société des Architectes DPLG, Paris.

Bibliographie

  • [Sanatorium]. Dans La construction lyonnaise, octobre 1889, tome 5, n° 7.

    P. 79-80.
Date d'enquête 1999 ; Date(s) de rédaction 2000
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