• inventaire topographique
  • recensement du patrimoine balnéaire
présentation du canton de Villefranche-sur-Mer
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Le canton de Villefranche-sur-Mer intégré à l'ancien Comté de Nice a été rattaché à la France en 1860. Il comporte six communes : Cap-d'Ail, La Turbie, Eze, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Villefranche-sur-Mer. Trois d'entre elles sont des créations récentes. Les communes de Beaulieu-sur-Mer et de Saint-Jean-Cap-Ferrat qui étaient à l'origine des hameaux dépendants de la commune de Villefranche-sur-Mer, ont été détachées et érigées en commune autonome en 1891 et en 1904. De même, la commune de Cap-d'Ail qui dépendait jadis de la commune de La Turbie, a été érigée en commune en 1907. Le rattachement est affirmé en 1860 par le lancement d'une campagne de grands travaux destinés à désenclaver cette portion de territoire encore isolée. La construction de la ligne de chemin de fer et de la route dite Basse Corniche, donne le coup d'envoi d'une longue période d'urbanisation liée au développement du tourisme. Le territoire est traversé d'ouest en Est par une ligne de chemin de fer créée en 1869 par la compagnie P.L.M. et par deux axes routiers principaux, la Basse Corniche, ouverte en 1883, qui irrigue les stations du bord de mer (Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Eze-sur-Mer et Cap-d'Ail), et la Moyenne Corniche, achevée en 1921, qui dessert le quartier de La Corne-d'Or à Villefranche-sur-Mer ainsi que les villages d'Eze et de La Turbie. A l'exception de Villefranche-sur-Mer, dont les ressources économiques étaient principalement liées à la présence militaire et à l'activité portuaire, les autres communes, encore très rurales, tirent l'essentiel de leurs revenus de l'élevage ou de la pêche.L'ouverture de la voie ferrée, puis de la Basse Corniche, entraîne dès les années 1880, l'apparition d'activités nouvelles liées au tourisme hivernal. Le dernier quart du 19e siècle est marqué par la construction d'imposantes villas et de luxueux hôtels, destinés à une clientèle riche et cosmopolite, issue des grandes capitales européennes. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la promotion faite autour des sports de plein air et des bains de mer entraîne l'émergence de la villégiature d'été. La modernisation de l'infrastructure ferroviaire et la création de nouveaux axes de circulation, favorisent l'émergence d'une clientèle nouvelle et encore plus nombreuse, issue de la bourgeoisie moyenne, qui encourage le développement des lotissements. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'octroi des congés payés, établi depuis 1936, favorise un tourisme de masse qui entraîne la multiplication d'immeubles et de résidences hôtelières. Après 1975, la spéculation immobilière qui s'exerce sur Monaco pousse les nouveaux arrivants à s'installer dans les communes voisines entraînant la transformations de nombreuses villas de villégiature en résidence principale. L'inventaire du canton de Villefranche-sur-Mer a été réalisé entre 1996 et 2006. La méthode est fondée sur un repérage systématique du bâti établi à partir d'une fiche. A partir de ce repérage ont été définis des types et sélectionnés un certain nombre d'édifices pour leurs qualités architecturales exceptionnelles (unicum) ou en tant que représentant d'un type. Ce travail de terrain a été complété par une collecte d'informations historiques et iconographiques tant archivistiques que bibliographiques. Le dépouillement systématique des matrices cadastrales anciennes a permis de déterminer la date de construction et des restaurations successives, pour la quasi-totalité des édifices. L'inventaire du canton de Villefranche-sur-Mer a été réalisé entre 1996 et 2006.

Le canton de Villefranche-sur-Mer situé au sud-est de la France, entre Nice et Monaco, occupe une bande de terre découpée, avec un relief parfois abrupt, d'une superficie de 27,21 km². Il est délimité au sud, par la mer et, au nord, par un relief calcaire qui culmine à 1149 mètres d'altitude (Mont Agel). Les communes ou parties de communes situées sur la frange maritime bénéficient d'un climat chaud et humide avec un fort ensoleillement, celles situées en altitude ont un climat plus sec et froid. Ce territoire est traversé par deux axes principaux de circulation qui sont la Basse et la Moyenne Corniche, reliées entre elles par des routes secondaires. Le bâti constitué principalement de villas s'étend en bande le long de ces deux axes sous forme de lotissements. Ce continuum urbain est ponctués de villages anciens (Villefranche-sur-Mer, Eze-sur-Mer, La Turbie) ou de petits centres urbains anciens créés à partir du 4e quart du XIXe siècle (Beaulieu-sur-Mer, Cap-d'Ail ou Saint-Jean-Cap-Ferrat).

Documents figurés

  • [Vue de situation du village d'Eze, depuis le nord-est.] / Photographie noir et blanc, par Jean Giletta, s.d. [vers 1900]. Dans : "Cent beaux aspects du réseau PLM", Paris, s.d.

Date d'enquête 2001 ; Date(s) de rédaction 2005
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
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