La maison est dite villa sur les plans de l'architecte. Toutefois, elle ne possède pas de jardin et occupe la totalité de la parcelle située en bout d'îlot. Elle est de plan rectangulaire et possède des ouvertures sur trois rues, à l'ouest, au nord et au sud.

Les matériaux et la mise en œuvre sont masqués par un crépi. Le toit de tuiles creuses est souligné par deux rangs de génoises.

La façade principale, en pignon sur la plus grande largeur, donne à l'ouest sur l'espace dégagé de la place Pasteur. C'est une façade de 3 travées, axée sur la travée centrale occupée par la porte surmontée d'un jour éclairant la cage d'escalier. Les ouvertures ont des traitements différents, fenêtres, portes-fenêtres ouvrant sur des balcons, fenêtre soulignée d'une jardinière en béton solidaire de la façade. L'élément marquant de cette maison est l'angle ouest, dont les 3 niveaux supérieurs en arrondi reposent sur un cul-de-lampe mouluré en surplomb sur le pan coupé du soubassement.

Le soubassement est occupé par des locaux techniques : garage accessible par la façade latérale sur la rue des Belges, atelier et buanderie. Ce niveau est relié aux étages supérieurs par un escalier rampe-sur-rampe, en façade. L'entrée, sur la façade antérieure, est en entresol. On pénètre dans un vestibule qui est en fait un repos de l'escalier. Au rez-de-chaussée surélevé, le palier, au centre de la parcelle, distribue un studio (salle de séjour ?) et une chambre, à l'ouest sur la façade antérieure, la cuisine, au nord, une chambre-atelier, au sud. La salle de bains et les W.-C. sont sur le côté aveugle, à l'est.

L'étage doit vraisemblablement être occupé par d'autres chambres.