L'encadrement de la porte du pignon ouest laisse penser que l'origine de cette maison remonte à la fin du 17e siècle ou au début du 18e siècle.
Dans le terrier de 1755, elle correspond à deux parcelles chacune désignée comme « maison », l'une appartenant à GIRAUD Anne, veuve du serrurier MOREL Claude (parcelle 1145), l'autre à MAGUET Joseph (parcelle 1146) qui possède également un jardin mitoyen (parcelle 1147) ainsi qu'une dépendance agricole disjointe dans un îlot voisin (parcelle 1175).
Sur les documents cadastraux de 1823, elle correspond toujours à deux parcelles.
L'une est mentionnée comme une « maison » mesurant 37 m² au sol (parcelle E2 693). Elle appartient à GONSEAUD Henri qui possède également le jardin mitoyen (E2 694), ainsi qu'une dépendance agricole disjointe dans un autre quartier du bourg (E2 583).
L'autre est mentionnée comme une « écurie » mesurant 28 m² au sol (E2 696). Elle appartient à PLAT Antoine, « ageant », qui possède une maison dans un autre quartier (E2 526).
La réunion des deux parcelles ne semble pas antérieure à la fin du 19e siècle. Les enduits des façades datent du milieu du 20e siècle.