Dossier d’œuvre architecture IA05001496 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse Grand'rue , 1ere maison
  • Cadastre 1755 plan 7 1031  ; 1823 E2 487, 488  ; 1998 E2 606, 1635  ; 2018 000E 606, 1635
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, cuvage, boutique, fenil, séchoir

L'origine de cette maison pourrait remonter au 17e siècle. Toutefois son aspect actuel ne semble pas antérieur à la seconde moitié du 19e siècle.

Dans le terrier de 1755, elle fait partie d'une parcelle comprenant également le bâtiment mitoyen au sud, désignée comme une « maison » appartenant à JEAN Toussaint. Celui-ci possède également un pré en contrebas du moulin (parcelle 822).

Sur le cadastre de 1823, elle est mentionnée comme une « maison » ayant une surface au sol de 31 m². Elle appartient pour partie à GUIBAUD Jean, qui ne possède pas d'autre bien au bourg de Ribiers. Le reste est à POLITO François, maçon, qui possède également une dépendance agricole disjointe dans un îlot voisin (parcelle E2 494) et une terre labourable au quartier du Pré du Moulin (E2 626) qui correspond au pré indiqué en 1755.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle , (incertitude)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle

Cette maison est située à l'entrée sud du bourg de Ribiers, Grand'Rue, dans un îlot de bâtiments. Mitoyenne sur trois côtés, elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble.

Le sous-sol est accessible depuis le rez-de-chaussée grâce un escalier intérieur en vis, maçonné. Il est occupé par un cellier faisant aussi office de resserre alimentaire, couvert par une voûte en berceau segmentaire. Une petite alcôve maçonnée est aménagée à son extrémité orientale, qui servait de garde-manger. Une cuve vinaire est construite à l'extrémité occidentale. De plan carré, elle est bâtie en maçonnerie et possédait un parement intérieur en carreaux de terre cuite glaçurés, arrachés. Au-dessus de cette cuve, une trappe est aménagée dans la voûte, par laquelle était introduit le raisin égrappé. Une petite alcôve maçonnée est aménagée à l'extrémité orientale du cellier, servant de garde-manger.

Le rez-de-chaussée était anciennement accessible de plain-pied depuis la rue par une large porte qui a été transformée en fenêtre. Aujourd'hui, il est uniquement accessible depuis la maison mitoyenne au sud (voir dossier IA05001497). Il accueille une pièce de logis, prolongée à l'est par un couloir qui distribue l'escalier menant au sous-sol, et un autre escalier menant anciennement à l'étage. Cet escalier est en vis sur un noyau central plein, avec des marches entièrement en mortier. A mi-hauteur, il dessert une pièce aveugle servant de chambre, aménagée dans une parcelle mitoyenne à l'est et couverte par un plafond à la française. La cage de cet escalier est condamnée et ne permet plus d'accéder à l'étage.

L'étage carré est accessible depuis la grande rue par un autre escalier, droit, desservi par une porte spécifique. Il est occupé par des chambres qui appartiennent à la maison mitoyenne au nord (voir dossier IA05001495). Il en est de même pour l'étage de comble, réservé au séchoir.

Le bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. L'élévation conserve un enduit à la tyrolienne, avec un bandeau de sous-toiture lissé et peint. Au premier niveau, l'ancienne porte possède un encadrement en pierre de taille, avec plate-bande lisse à claveaux passants. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau droit en bois.

La charpente est à pannes et le toit à un pan est couvert en plaques ondulées de fibro-ciment supportant des tuiles creuses. L'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise peints en blanc.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
    • voûte en berceau segmentaire
  • Couvertures
    • toit à un pan
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A3b : maison avec parties agricoles ou commerciales en partie basse et parties agricoles en partie haute
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général