L'origine de cette maison pourrait remonter au 16e siècle. Au premier niveau de la façade orientale, le linteau de la porte conserve une inscription gravée : PARVA DOMUS MAGNA QUIES (que l'on peut traduire par « humble est la maison, grand est le repos »). Sur cette même élévation, les anciennes ouvertures des deux niveaux supérieurs – probablement à l'origine de grandes croisées – ont été modernisées vers le milieu du 18e siècle, en même temps qu'on été repercées les deux fenêtres du premier niveau.
Dans le terrier de 1755, elle correspond à deux parcelles, l'une désignée comme « maison » (parcelle 1129) et l'autre comme « gallerie » (parcelle 1130) appartenant ensemble à BOIS Henry. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle 1139), ainsi qu'une dépendance agricole disjointe dans un autre îlot (parcelle 890). Il est aussi propriétaire d'un pré situé juste sous le pont du Riou de Clarescombes (parcelle 826), protégé des crues de ce cours d'eau par une digue appelée « fortification » (parcelle 827).
Sur les documents cadastraux de 1823, le bâtiment est mentionné comme une « maison et cour » avec une superficie totale au sol de 210 m². Il appartient à la veuve LARROCHETTE, qui possède également une dépendance agricole disjointe dans un îlot voisin (parcelle E2 593). Sur le dessin du plan, le bâtiment comporte une extension au sud-ouest, peut-être une nouvelle construction ayant remplacé la galerie de 1755.
L'enduit de la façade orientale date du milieu du 20e siècle, celui de la façade occidentale a été refait à la fin de ce même siècle.