Dossier d’œuvre architecture IA05001477 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Ribiers
  • Adresse place de la Fontaine , 3e maison
  • Cadastre 1755 plan 7 1129, 1130  ; 1823 E2 703  ; 1998 E2 462  ; 2018 000E 462
  • Précisions anciennement commune de Ribiers
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    resserre, cellier, pigeonnier, jardin

L'origine de cette maison pourrait remonter au 16e siècle. Au premier niveau de la façade orientale, le linteau de la porte conserve une inscription gravée : PARVA DOMUS MAGNA QUIES (que l'on peut traduire par « humble est la maison, grand est le repos »). Sur cette même élévation, les anciennes ouvertures des deux niveaux supérieurs – probablement à l'origine de grandes croisées – ont été modernisées vers le milieu du 18e siècle, en même temps qu'on été repercées les deux fenêtres du premier niveau.

Dans le terrier de 1755, elle correspond à deux parcelles, l'une désignée comme « maison » (parcelle 1129) et l'autre comme « gallerie » (parcelle 1130) appartenant ensemble à BOIS Henry. Celui-ci possède également le jardin mitoyen (parcelle 1139), ainsi qu'une dépendance agricole disjointe dans un autre îlot (parcelle 890). Il est aussi propriétaire d'un pré situé juste sous le pont du Riou de Clarescombes (parcelle 826), protégé des crues de ce cours d'eau par une digue appelée « fortification » (parcelle 827).

Sur les documents cadastraux de 1823, le bâtiment est mentionné comme une « maison et cour » avec une superficie totale au sol de 210 m². Il appartient à la veuve LARROCHETTE, qui possède également une dépendance agricole disjointe dans un îlot voisin (parcelle E2 593). Sur le dessin du plan, le bâtiment comporte une extension au sud-ouest, peut-être une nouvelle construction ayant remplacé la galerie de 1755.

L'enduit de la façade orientale date du milieu du 20e siècle, celui de la façade occidentale a été refait à la fin de ce même siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 18e siècle
    • Secondaire : limite 18e siècle 19e siècle
    • Secondaire : milieu 20e siècle

Cette maison, située sur la place de la Fontaine et placée en milieu d'îlot, est mitoyenne sur deux côtés. Elle comporte un sous-sol, un rez-de-chaussée, deux étages carrés et un étage de comble.

Le sous-sol est occupé par une resserre ou un cellier, accessible depuis le rez-de-chaussée par un escalier intérieur et aéré par un soupirail. Le rez-de-chaussée et les deux étages carrés sont réservés au logis. Un escalier intérieur est implanté en limite nord de la parcelle ; les paliers intermédiaires sont éclairés par une petite fenêtre. L'angle sud-ouest de l'étage de comble est réservé à un pigeonnier, qui possède une baie d'envol côté ouest, munie d'une grille en mortier de gypse.

L'ensemble du bâtiment est construit en maçonnerie de moellons calcaires et de galets. L'élévation orientale porte un enduit à la tyrolienne, avec un décor peint et lissé de soubassement, de faux encadrements et de bandeau de sous-toiture. Sur l'élévation occidentale, l'enduit au ciment est lisse.

Au premier niveau de l'élévation est, la porte possède un encadrement en pierre de taille calcaire, avec piédroits en quart-de-rond et linteau droit monolithe chanfreiné portant une inscription gravée. La menuiserie comporte plusieurs panneaux sculptés de motifs géométriques et elle dispose d'un heurtoir en ferronnerie. Les deux fenêtres de ce niveau possèdent un encadrement en pierre de taille calcaire, en arc segmentaire, et elles sont occultées par des contrevents en planches croisées. Un banc maçonné est adossé à cette façade. Les deux fenêtres des niveaux supérieurs de cette élévation possèdent un encadrement façonné en mortier, en arc segmentaire, et elles sont occultées par des contrevents à cadre.

Côté est, l'avant-toit est constitué de trois rangs de génoise peints en jaune, côté ouest, de rangs de génoise peints en blanc. Le toit à longs pans est couvert en plaques de fibro-ciment supportant des tuiles creuses.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    A3a : maison avec parties agricoles en parties basses et hautes
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plan de la terre et seigneurie du bourg de Ribiers, 1755 / Encre et aquarelle sur papier, 1755-1758. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : F 2214.

  • Plan cadastral de la commune de Ribiers. / Dessin, encre et lavis par Martel et Martin, géomètres, 1823. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 1167 à 3 P 1168.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général