Dossier d’œuvre architecture IA04001243 | Réalisé par
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Barrême
  • Commune Chaudon-Norante
  • Lieu-dit Champagnel
  • Cadastre 1838 E1 105, 106  ; 1986 E1 122
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    bergerie, étable à chevaux

Le bâtiment est mentionné sur le cadastre napoléonien de 1838 ; il doit donc remonter au 18e siècle, vraisemblablement dans la seconde moitié. La petite pièce d'habitation séparée du reste du logis par une cloison fine paraît être un aménagement du début du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 18e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 1ère moitié 20e siècle

Il s'agit de l'unique édifice non totalement ruiné du hameau de Champagnel situé sur un plateau étroit culminant à plus de 1 000 m. d'altitude et balayé par les vents. La parcelle 122 est composée des anciennes parcelles 105 et 106, cette dernière étant détruite. Les matériaux employés, de même que la mise en œuvre (maçonnerie de moellon calcaire lié au mortier, chaînage d'angle et couverture en tuile creuse) ressortissent d'un mode de construction traditionnel sur la commune. La façade principale orientée au sud ouvre sur une bergerie-étable en soubassement, voûtée en berceau segmentaire, avec des râteliers mobiles le long des murs et une banquette maçonnée au fond. Une lunette droite inclinée dans le mur est ouvrait un accès aujourd'hui muré avec une autre pièce en soubassement de l'ancienne parcelle 106. En revanche la communication existe encore avec le soubassement de l'ancienne parcelle mitoyenne 107, par le biais d'un passage dans le même mur. On accède au niveau de logis par un escalier perpendiculaire à la façade. La porte donne sur une pièce éclairée par une fenêtre en façade contenant un poêle et une alcôve. Une seconde porte ouvre sur un autre espace d'habitation de dimensions plus petites. Il a été pris sur la pièce d'origine qui occupait initialement tout l'étage pour ménager un lieu de repos. La cloison séparative est montée au plâtre et rigidifiée par des pièces de bois. Il s'agit d'une maison de taille très modeste, imbriquée dans un petit noyau de quatre habitations qui communiquaient par leurs parties agricoles en soubassement.

  • Murs
    • calcaire moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole en partie basse
  • Statut de la propriété
    propriété privée, []
Date d'enquête 2008 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Mosseron Maxence
Mosseron Maxence

Chercheur au Service régional de l'Inventaire de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (2007-2022).

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