Le bâtiment qui occupe aujourd'hui la parcelle 157 est le résultat de nombreuses transformations. Probablement reconstruits au 17e siècle, après l'incendie de la ville, puis repris encore au 18e siècle, les bâtiments d'origine ont été utilisés au tournant des 19e et 20e siècle pour abriter une fabrique de pâtes alimentaires, qui occupait aussi des immeubles de l'autre côté de la rue. La fabrique appartenait à Adrien Maurel de 1891 à 1908 puis à Joséphine Michel. La production des pâtes se faisait sur une partie seulement de l'actuelle parcelle 157, c'est-à-dire l'ancienne parcelle 91, l'ancienne parcelle 90 étant alors toujours une maison. Le même phénomène se retrouve de l'autre côté de la rue pour les parcelles 84 et 85, dont seule la dernière a abrité la production.