• enquête thématique régionale, villas mexicaines du canton de Barcelonnette
maison dite Villa Durango, actuellement Villa Borelly
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Barcelonnette
  • Commune Barcelonnette
  • Adresse 16 avenue des Trois-Frères-Arnaud
  • Cadastre 1980 AC 33
  • Dénominations
    maison
  • Appellations
    Villa Durango, actuellement Villa Borelly

Construite en 1906 par l’architecte marseillais Pierre Julien, pour Auguste Borelly, ancien négociant à Durango, la villa Durango s’affranchit du modèle pittoresque et affiche un parti pris nouveau de nudité. Les formes nettes et épurées de l’élévation et des deux volumes saillants, traduisent un souci précoce de modernité, contrebalancé par les toitures débordantes à aisseliers de la couverture. Des colonnes galbées tronquées, jumelées au centre, soutiennent la terrasse de cette construction qui s’inscrit dans le courant rationaliste et annonce la modernité.

Conservés dans leur état d’origine, le décor et le mobilier du cabinet de bain illustrent la qualité atteinte, dans certaines villas, par « la pièce humide ».

Communiquant directement avec la chambre, le cabinet de bain ou cabinet de toilette témoigne d’un souci d’hygiène et de commodité, constant à la fin du XIXe siècle. Habillé par nécessité, comme la cuisine, d’un revêtement de faïence, il offre un décor plus ou moins ambitieux, selon l’importance qui lui est accordée, associé parfois à l’ornementation de la chambre principale.

Traité ici dans une harmonie bicolore, blanche et verte, ce décor offre un thème floral et végétal qui se développe sur la totalité du périmètre. Dans la partie inférieure, des iris d’eau sont associés à des plantes aquatiques, au-dessus desquelles volent des libellules. Les carreaux de faïence proviennent ici de la manufacture parisienne Sand & Cie, spécialisée dans les carrelages et les mosaïques en grès cérame.

La villa est édifiée en 1906 par Pierre Julien, architecte à Marseille pour Auguste Borelly, ancien négociant à Durango. La villa subit des transformations telles que l'entrée principale déplacée, la réfection de la toiture et la division de la villa en 2 appartements.

La villa présente un parti pris nouveau de dépouillement. L'élévation sud et l'angle sud-est présentent 2 bow-window en rez-de-chaussée couverts d'une terrasse avec garde-corps à balustres. Les toitures débordantes laissent apparaître les aisseliers en bois ouvragé. La façade est est percée d'une porte-fenêtre en plein cintre ouvrant sur un balcon suspendu avec garde-corps en bois ouvragé. La terrasse, en façade sud, est soutenue par des colonnes galbées tronquées, jumelées au centre. Le large soubassement est en moellons équarris. Les formes épurées et nettes des élévations et des 2 bow-window traduisent un souci de modernité.

  • Murs
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit en pavillon
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Techniques
    • céramique
  • Précision représentations

    La corniche terminale est décorée de panneaux de céramique polychromes aux motifs géométriques.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1987 ; Date(s) de rédaction 2003