La Villa Saint-Joseph a été construite en 1883, sur des plans de l'architecte Pierre Aublé, pour madame Cugnière, de Noyon (60). Elle a été agrandie en 1893. C'est peut-être de cette campagne que date le belvédère.
- recensement du patrimoine balnéaire
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Raphaël - Saint-Raphaël
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Commune
Saint-Raphaël
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Lieu-dit
Notre-Dame
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Adresse
374 avenue du Maréchal-Lyautey
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Cadastre
1981
AV
290
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison de villégiature
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AppellationsVilla Saint-Joseph
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément, escalier indépendant, belvédère
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1883, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Aublé Pierrearchitecte attribution par travaux historiquesAublé Pierre
La famille de l'architecte Pierre Aublé est originaire du Lyonnais. Son père, employé des Messageries Maritimes de Rhodes avait épousé une Grecque, Marie Clidion. Pierre nait à Rhodes en 1842. Après des études à l’École Polytechnique de Lyon, il travaille comme ingénieur en Turquie à partir de 1869, puis à Saint-Raphaël à partir de 1879, appelé par Félix Martin. Aublé et Martin s’étaient connus lors de leurs études communes à l’École Polytechnique. Ils s’étaient aussi retrouvés en Turquie, lors d’un voyage d’étude de Félix Martin. En 1879, l’architecte de la ville est déjà un Lyonnais, Laurent Vianay. La première grande réalisation de Pierre Aublé est Le Grand Hôtel, à Notre-Dame, premier « palace » de Saint-Raphaël. En 1882, ce sera l’Hôtel Beau-Rivage (détruit), puis en 1882 et 1883, deux édifices d’enseignement, le pensionnat de jeunes filles de Valescure et le collège de garçons de Boulouris. Le grand chantier d’Aublé, c’est la nouvelle église paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire, de 1883 à 1887. Son agence compte alors 20 employés. Il construit dans le même temps une soixantaine de villas à Notre-Dame, Valescure, ou Les Cazeaux.
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Auteur :
Au sud, côté jardin, galerie au rez-de-chaussée, dont les piliers de briques supportent une terrasse à l'étage. Trois portes-fenêtres ouvrent sur la galerie qui communique avec le jardin par un escalier à une volée droite, en marbre. Corniche. Comble éclairé par deux lucarnes et un belvédère couvert d'un toit en pavillon. Escalier isolé mettant en communication le jardin et l'impasse des Myrtes, au sud.
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Murs
- pierre
- enduit
- moellon sans chaîne en pierre de taille
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Toitstuile plate mécanique
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
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Escaliers
- escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
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Typologiesplan-masse simple ; volumétrie régulière ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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Techniques
- sculpture
- céramique
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Représentations
- saint
- ornement végétal
- balustre
- ornement géométrique
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Précision représentations
Statue de saint Joseph dans une niche interrompant une frise sculptée d'ornements végétaux soulignant le toit. Escaliers extérieurs à garde-corps à balustres. Garde-corps de la terrasse à ornements géométriques en céramique.
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Statut de la propriétépropriété privée
Villa de villégiature moyenne à traitement architectural soigné ; 1880-1919
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
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JEANNIN-MICHAUD, Emilie. Saint-Raphaël, naissance d'une station. Étude architecturale. Th. doct. : Paris 10 : 1983.
P. 431
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.