Dossier d’œuvre architecture IA83001519 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
Lotissement des Sardinaux ou de la Petite Corse
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Sainte-Maxime - Grimaud
  • Commune Sainte-Maxime
  • Lieu-dit Petite Corse
  • Cadastre 2012 AE
  • Dénominations
    lotissement
  • Appellations
    Les Sardinaux, La Petite Corse
  • Parties constituantes non étudiées
    escalier indépendant, hôtel, camping, restaurant

Vers 1887-1895, l'ingénieur René Tavernier, participe à la réalisation de la route littorale entre la station balnéaire et Saint-Raphaël. Vers 1906 il achète 12 hectares de terrains au cap des Sardinaux. Les seules constructions sont alors une ancienne batterie, un bâtiment en ruine et un poste de chasse du début du siècle.

Après la guerre, il conserve les parties sud et est de la pointe pour lui et sa famille, où des villas seront construites dans de vastes propriétés et envisage de créer un lotissement sur la partie nord dont il dessine le tracé des routes et des chemins en escalier, les fossés et tunnels de drainage, le réseau d'eau et d'électricité. Il vend les 10 hectares de terrains boisés nécessaires à ce projet au promoteur parisien Serge Paulmier. Une grande parcelle de 2,29 hectares est détachée du lotissement au nord et vendue à l'écrivain et dramaturge André Birabeau (1890-1974) qui y fait construire la villa Jean des Figues en 1925.

Les statuts de la Compagnie d'Entreprises Immobilières sont déposés en 1926. Le cahier des charges et les plans du lotissement sont approuvés par la préfecture. En 1930, la société devient la Compagnie d'Entreprises Immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes. En 1935, le cahier des charges est modifié. Les lots entre la route nationale et la mer peuvent dorénavant être bâtis. Mais les terrains se vendent mal et la société est en faillite. A la veille de la guerre, une dizaine de maisons sont construites ainsi que l'Hôtel des Sardinaux (1931). Situé parcelle AE 188, l'hôtel a été soit détruit, soit profondément transformé. Le grand escalier, qui était alors désigné sous l'appellation de Degrés de la Mer a été construit en 1929, par le maçon maximois Puddu. Seules les deux premières volées ont été réalisées.

Les constructions reprennent en 1946. Un petit camping et un restaurant sur la plage sont aménagés. Un oratoire à la Vierge est construit en haut de l'escalier par un maçon italien en remerciement de la protection du cap des Sardinaux pendant le débarquement. Mais le véritable démarrage du lotissement a lieu vers 1960. L'avenue des Sardinaux, dégradée est réparée en 1967. Les pins atteints de maladie sont alors abattus et remplacés par des eucalyptus qui gèlent en 1985. Le lotissement est alors replanté de pins parasols, pin d'Alep et cyprès. Le lotissement est géré par une association syndicale créée en 1983.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1926, daté par source
    • 1929, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Tavernier René
      Tavernier René

      Polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées. A la fin du 19e siècle, il participe à la réalisation de la route littorale entre Saint-Raphaël et Sainte-Maxime (RN 98). Il achète, vers 1906-1910, des terrains à lotir, environ 12 hectares au cap des Sardinaux. Il est à l'origine du lotissement de La Petite Corse (sur le versant nord du cap). Le versant sud est partagé entre plusieurs membres de la famille.

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      ingénieur des Ponts et Chaussées attribution par source
    • Auteur :
      Puddu
      Puddu

      Maçon maximois. Première moitié du 20e siècle.

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      maçon attribution par source

Le lotissement de la Petite Corse est construit sur la pente nord-est du cap des Sardinaux, de la ligne de crête (40 mètres d'altitude), à la mer. La partie principale s'organise autour de l'avenue des Sardinaux constituée de trois larges lacets, recoupée par un escalier droit en schiste (Degrés de la Mer) qui aboutissait au Jardin de la Mer (disparu), petit espace public sur le rivage. Au nord-ouest, le lotissement est interrompu par la vaste propriété d'André Birabeau, Jean des Figues, à présent en partie morcelée. Le lotissement continuait à l'ouest le long de l'avenue des Pins.

  • Escaliers
    • escalier isolé : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • Recoules, André. Le Cap des Sardinaux d'hier à aujourd'hui. - Moulins : non publié, 2004, 60 pages.

Documents figurés

  • Extension de la ville de Ste Maxime. "La Petite Corse". Plan d'ensemble. / Tirage de plan sur papier, auteur inconnu, 1935. Archives communales, Sainte-Maxime : non coté.

    Dossiers des lotissements communaux conservés à la Direction Générale de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement. Boîte 2.
Date d'enquête 2011 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers