Dossier d’œuvre architecture IA06002588 | Réalisé par
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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  • enquête thématique régionale, patrimoine portuaire en Provence-Alpes-Côte d'Azur
jetée dite môle du port de la Darse
Œuvre recensée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes
  • Commune Villefranche-sur-Mer
  • Lieu-dit darse (la)
  • Cadastre 2015 AP non cadastré, domaine publique
  • Dénominations
    jetée
  • Précision dénomination
    môle
  • Appellations
    môle du port de la Darse
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante

Un premier môle est construit vers 1558 créant ainsi le bassin portuaire appelé la darse. Cette jetée, appelée môle foraneo, est reconstruite vers 1727 (date portée sur les clefs d'arc du môle). La partie du môle tournée vers le large fût munie de huit canonnières pour défendre l'entrée du port. Le môle sert également de batterie pour l'école d'artillerie. Dans l'épaisseur du parapet sont construit de grandes niches avec cheminées qui servaient de cuisine pour les galériens. A l'extrémité du môle une petite mosquée est construite pour permettre aux prisonniers turcs, nombreux chez les galériens, de pratiquer leur religion. Le môle fût réparer entre 1733 et 1735. Le prolongement du môle et son doublement sont réalisés vers 1770, sous la direction de l'architecte et ingénieur militaire Filippo Nicolis di Robilant. La mosquée fût détruite lors d'une tempête en 1773. L'extrémité du môle est réalisée à la fin du 19e siècle.

Le môle du port de la darse est une jetée de 280 m de long construite à l'est du port pour abriter les navires. Sa partie extérieure est en enrochement, alors que la partie interne est un quai en pierre surmonté d'un chemin de ronde en maçonnerie de galets et pierres. Sur le quai se trouvent deux cordons en saillie. Entre le quai et la partie en enrochement, le structure du môle est renforcée et créé un chemin de ronde encaladé et en pierre de taille ; onze niches surmontées par des clés de voûtes sculptées par des croix de Savoie ou des dates 1726 sont creusées dans ce renforcement et servaient soit pour abriter des bites d'amarrage en pierre, soit de cuisine pour les galériens et étaient alors équipées de cheminées. Cinq escaliers en pierre permettent de passer du chemin de ronde au quai. L'angle formé entre la première section du môle et la jetée protectrice est fortifié en face extérieure ; à ce niveau on identifie les vestiges d'une batterie chargée de défendre le port. Des canonnières sont également présentes au niveau du parapet. Le chemin de ronde se prolonge jusqu'au feu d'entrée du port. C'est une lanterne rouge métallique qui surplombe un soubassement de section carrée en pierres calcaires de 3 m de côté et autant de hauteur. A l'extrémité du môle, la plate forme du musoir est équipé de deux bite d'amarrage qui remploies deux anciens canons.

  • Murs
    • pierre
    • métal
  • Typologies
    protection du littoral
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public départemental, propriété du Conseil Général des Alpes Maritimes ; affecté à la Chambre de Commerce et de l'Industrie Nice Côte d'Azur
  • Sites de protection
    site inscrit, site classé
  • Protections
    inscrit MH, 1991/02/11
  • Précisions sur la protection

    Atlas des paysages : Corniches de la Riviera ; chemin de ronde

  • Référence MH

Documents d'archives

  • Intendance générale de Nice (1733 à 1735). Réparation du môle de Villefranche. Archives départementales des Alpes-Maritimes, Nice : C 0021

Date d'enquête 2015 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Carteron Sophie
Carteron Sophie

Prestataire extérieur du service mer pour l'opération de repérage du patrimoine des ports en 2015.

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