Dossier d’œuvre architecture IA06001357 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine balnéaire
hôtel de voyageurs dit Hôtel Métropole
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
  • (c) Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Villefranche-sur-Mer - Villefranche-sur-Mer
  • Commune Beaulieu-sur-Mer
  • Lieu-dit Formica
  • Adresse 19 bis boulevard Maréchal-Leclerc
  • Cadastre 1987 AH 114 à 123
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Appellations
    Hôtel Métropole
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin d'agrément, communs, plage artificielle, port, piscine

En 1891 Charles Ferrand, ancien maître d'hôtel à Lyon puis employé au London House et au Café Foy, à Nice, puis au Grand Hôtel de Monte-Carlo, et Henri Ferrari, ancien maître d'hôtel au restaurant La Réserve à Beaulieu, achètent 2 parcelles de terrain totalisant 4992 m² sur lesquels existait un ancien hôtel appelé Bellevue et un moulin à huile. Une partie de la somme est prêtée par Hippolite Marinoni. Un premier projet daté de 1890 n'a vraisemblablement pas été réalisé. L'hôtel construit par un architecte inconnu est inauguré en 1892. Il apparaît comme le premier établissement de luxe à Beaulieu. Dans le 1er quart du 20e siècle, l'hôtel est modifié, puis agrandi au cours des 3e et 4e quart du 20e siècle.

L'hôtel a un plan symétrique constitué d'un corps principal rectangulaire avec un sous-sol, un étage de soubassement et trois étages carrés, encadré par deux ailes rectangulaires, symétriques, en léger retrait, avec un sous-sol, un étage de soubassement, deux étages carrés et un étage de comble éclairé par des lucarnes. L'ensemble est couvert par des toits à longs pans à croupes, en tuile plate, dissimulés derrière un parapet. Dans un premier projet, l'hôtel est équipé d'une véranda isolée, construite en bordure de mer, dans la partie est du jardin. Celle-ci avait un plan rectangulaire et était encadrée par deux pavillons couverts par des toits bombés. Dans le projet réalisé la véranda a été couverte en terrasse et adossée à l'étage de soubassement de la façade sud avec une partie semi-circulaire au niveau du corps central. Le rez-de-chaussée du corps central ouvre sur trois loggias rectangulaires, le premier étage, sur une galerie ouverte formée de trois baies identiques à celles des loggias. Le deuxième étage du corps central ouvre sur une terrasse. Seules les portes-fenêtres de la façade sud sont équipées de balcons. La travée centrale du corps central est en saillie. Les ailes sont surmontées d'un parapet. La distribution intérieure n'est pas connue. Lors de la restauration, les fenêtres jumelées du corps central ont été remplacées par des baies vitrées. Une plage artificielle, reliée à la terrasse en terre-plein de l'hôtel par un escalier isolé, droit, a été aménagée à l'est du jardin. Lors de l'agrandissement, les ailes ont été surélevées d'un étage équipé de balcons filants (du côté sud). La terrasse du troisième étage, sur le corps central, a été remplacée par une galerie ouverte, couverte par une terrasse d'agrément. Un balcon a été ajouté au deuxième étage, sur les façades latérales. L'entrée, située au nord, ouvre sur un vestibule où est situé l'escalier principal, tournant, avec un ascenseur récemment installé dans la lunette. Ce vestibule donne accès par un escalier droit à l'étage de soubassement qui abrite plusieurs pièces dont la salle à manger et un salon de lecture, séparés par des portes-fenêtres rectangulaires surmontées d'un tympan en plein cintre, vitré en éventail. Les bâtiments des communs, situés à l'ouest de l'hôtel sont disposés autour d'une cour intérieure. L'un d'entre eux, situé au sud-ouest (qui est l'ancien Hôtel Bellevue) a un plan rectangulaire avec un étage carré. Il est couvert par une toiture à longs pans dissimulée derrière un parapet. Ses façades sont régulières avec des fenêtres avec des persiennes à jalousies. Une piscine et un port privé ont été construit à l'est. Le jardin, de niveau, est irrégulier.

  • Murs
    • verre
    • enduit
    • maçonnerie
  • Toits
    tuile plate mécanique, ciment en couverture
  • Étages
    sous-sol, étage de soubassement, 3 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
    • toit bombé
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour suspendu
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier isolé : escalier droit suspendu
  • Autres organes de circulation
    ascenseur
  • Jardins
    arbre isolé, pièce de gazon
  • Typologies
    plan-masse régulier ; volumétrie symétrique ; élévation avec axe ; caractère éclectique
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • balustre
    • fronton
  • Précision représentations

    Les loggias et la galerie ouverte sont bordées de balustrades. La travée centrale de l'avant-corps est surmontée d'un fronton cintré. Les façades sont couronnées d'une corniche avec modillons.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Image non communicable
Image non communicable
Image non communicable

Bibliographie

  • Livre d'or du commerce et de l'industrie de Nice et de la Côte d'Azur. Nice : imprimerie universelle, 1951. 231 p.

    p. 221

Documents figurés

  • Beaulieu. L'Hôtel Métropole - LL. [L'hôtel photographié depuis le sud]. / Carte postale, Éditions Lévy et fils (LL), Éditions Selecta, vers 1910. Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer, non coté.

  • Beaulieur-sur-Mer situé entre Nice et Monte-Carlo. Hôtel Métropole au bord de la mer. Vaste jardin. [L'hôtel photographié depuis le sud-ouest]. / Carte postale, éditions Patras, vers 1930. Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer, non coté.

  • [Vue aérienne de l'hôtel Métropole à Beaulieu, depuis le sud-ouest]. / Carte postale, Editions Combier à Macon (CIM) vers 1950. Musée Berlugan, Beaulieu-sur-Mer, non coté.

  • [Beaulieu-sur-Mer - Hôtel Métropole. Vue en perspective d'un projet non réalisé.] / Dessin anonyme, vers 1891. Dans : "Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, Saint-Jean-Cap-Ferrat. Le temps retrouvé". / Gayraud Didier, Barbentane : Editions de l’Equinoxe, 1998. p. 97.

Date d'enquête 2002 ; Date(s) de rédaction 2004
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
Articulation des dossiers