Dossier d’œuvre architecture IA05001396 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire du parc naturel régional des Baronnies provençales
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des Baronnies Provençales - Laragne-Montéglin
  • Commune Val Buëch-Méouge
  • Lieu-dit Antonaves
  • Adresse 2e ferme
  • Cadastre 1775 plan 1 115 à 117  ; 1824 A 178 à 180  ; 1983 A2 694  ; 2018 005A 694
  • Précisions anciennement commune de Antonaves
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    étable, remise, fenil, séchoir

L'origine de cette ferme remonte au moins au 18e siècle.

Sur le plan terrier de 1775, l'emplacement de cette ferme est occupé par trois parcelles intégrant chacune un jardin et bâtiment. Toutefois, ces derniers débordent de l'emprise de la parcelle actuelle. La parcelle 115 comprend une « maison » appartenant à RIVAS François. La parcelle 116 accueille une « grange-écurie », propriété de MEISSONNIER Jean Jacques. La parcelle 117 comprend une « maison, grange et écurie », appartenant à MOURRE Alexandre.

Sur le plan cadastral de 1824, l'emprise de la ferme actuelle est toujours à cheval sur trois parcelles, qui s'étalent sur une surface plus grande. La parcelle 178 est mentionnée comme « maison », appartenant à MOURRE Arnoux, lequel possède également une « pâture » mitoyenne (parcelle 177). Les parcelles 179 et 180 sont toutes deux indiquées comme « écurie », la première appartenant MOULLET André et la seconde à CLAVEL Jean Pierre.

La façade de la partie logis semble avoir été repercée à la fin du 19e siècle ou au tout début du 20e siècle, sans doute au moment du redécoupage parcellaire des bâtiments. C'est également de cette époque que datent les voûtains qui couvrent l'étage de soubassement du bâtiment agricole.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle

Cette ferme est située dans la partie haute du village d'Antonaves. Implantée parallèlement au sens de la pente, elle est mitoyenne sur ses deux pignons. Elle se compose d'un bâtiment d'habitation et d'une dépendance agricole accolée.

Le bâtiment d'habitation comporte deux étages de soubassement, tous les deux occupés par le logis.

Le premier étage de soubassement est occupé par une cuisine et une chambre. La cuisine est accessible de plain-pied par une porte piétonne ouverte dans le mur oriental, flanquée d'une fenêtre. Le sol est en carreaux de ciment colorés, les murs et le plafond sont enduits. Le mur nord accueille deux placards muraux, dont un avec des panneaux à motifs moulurés géométriques. Une porte intérieure ouverte dans ce même mur nord donne accès à une chambre dont l'emprise se trouve sur la parcelle mitoyenne.

A l'angle nord-ouest de la cuisine, un escalier intérieur tournant – dont la cage est fermée par une porte – permet d'accéder au second étage de soubassement. Celui-ci est réservé à une chambre éclairée par une fenêtre percée dans le mur oriental.

Le bâtiment agricole comporte deux étages de soubassement et un rez-de-chaussée surélevé.

Le premier étage de soubassement est occupé par une étable. Le mur oriental est percé d'une porte charretière et d'un jour. Le couvrement de cette pièce est réalisé en partie par un plancher sur solives, renforcées par un pilier en brique, et en partie par des voûtains en briques sur poutrelles métalliques.

La partie nord du second étage de soubassement est occupée par une chambre à laquelle on accède depuis la maison mitoyenne ; elle est éclairée par une fenêtre ouverte dans le mur oriental, qui est équipée de contrevents. La partie sud est réservé au fenil, qui est éclairé par une baie percée dans le même mur est.

Le rez-de-chaussée, également occupé par un fenil, est accessible par une porte charretière récente et une baie fenière, ouvertes dans le mur ouest.

Les bâtiments sont construits en maçonnerie de moellons calcaires et de galets, avec quelques blocs de tuf et de brèche calcaire. Sur la partie du logis, la chaîne d'angle sud-est est en moellons équarris, avec quelques éléments en pierre de taille de tuf, et la façade orientale porte un enduit à la tyrolienne, rehaussé d'un décor façonné au mortier et peint, consistant en de faux encadrements et une fausse chaîne d'angle harpée se prolongeant en cadre de façade. Les autres élévations ne portent pas d'enduit.

Au premier niveau de l'élévation est du bâtiment du logis, la porte possède un encadrement en pierre de taille calcaire, avec un linteau droit monolithe. Au premier niveau de l'élévation est du bâtiment agricole, l'encadrement de la porte charretière possède des piédroits en pierre de taille calcaire, avec un linteau en bois. Les encadrements des autres ouvertures sont façonnés au mortier de gypse, avec un linteau en bois, sauf la fenêtre de la chambre du bâtiment agricole, qui possède un couvrement en briques clavées.

Le toit est à longs pans asymétriques, avec une couverture en plaques ondulées de fibro-ciment recouvertes de tuile creuse. Sur la partie du logis, l'avant-toit est constitué de deux rangs de génoise peints en blanc, alors qu'un seul rang se développe en saillie de rive ; le passage de la génoise entre mur gouttereau et pignon est traité en éventail. Sur la partie agricole, l'avant-toit comporte un unique rang de génoise non peint.

Sur le bâtiment agricole, le premier niveau de l'élévation orientale est couvert par un toit en appentis, soutenu par des pannes scellées dans les murs des bâtiments mitoyens.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • calcaire galet
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Étages
    2 étages de soubassement, rez-de-chaussée surélevé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant
  • Typologies
    F3a1 : ferme à maison-bloc à terre, à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents figurés

  • Plans géométriques du terroir d'Antonaves distribués par planches. Dessin plume et encre, par Pierre Paul Rivet, géomètre, 1775. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 E 165.

    Plan 1.
  • Plan cadastral de la commune d'Antonaves. / Dessin à l'encre sur papier par Guiramand, géomètre du cadastre, 1824. Archives départementales des Hautes-Alpes, Gap : 3 P 135.

Date d'enquête 2017 ; Date(s) de rédaction 2018
(c) Parc naturel régional des Baronnies Provençales
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général