Dossier d’œuvre architecture IA04001588 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ferme
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var - Annot
  • Commune Saint-Benoît
  • Lieu-dit le Villard
  • Cadastre 1830 B2 606, 607, 608, 609, 610, 603 ; 1990 B2 135, 134
  • Dénominations
    ferme
  • Parties constituantes non étudiées
    entrepôt agricole, aire à battre, cour

Cette ferme figure sur le cadastre de 1830 et se composait alors d'un ensemble de six parcelles bâties (B2 606, 607, 608, 609, 610, 603), dont il ne reste aujourd’hui que la parcelle 606 non ruinée. La date 1617 inscrite sur un encadrement de porte permettrait de dater la ferme du 1er quart du 17e siècle, du moins pour ce qui concerne le logis. Plusieurs remaniements sont lisibles, notamment celui des enduits de façade, refaits au 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 17e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
  • Dates
    • 1617, porte la date

Cette exploitation est localisée sur les hauteurs du lieu-dit les Villard. Seul le bâtiment principal construit sur 4 étages conserve des traces d’occupation lisibles, mais a été remanié au cours du temps. La façade sud garde une maçonnerie plutôt cohérente. L’enduit jeté au balai, badigeonné de blanc puis lissé pour délimiter le cadran solaire témoigne d’un changement opéré au 19e siècle. Celui-ci est corroboré par la présence d’un bandeau d’étage de couleur rouge, également localisé sur la chaîne d’angle et le long de la génoise. Il cherche à imiter la couleur de la brique, matériau qui à cette époque était un signe de modernité et indique qu’une diffusion de modèles manufacturés et architecturaux a été véhiculé sur cette commune. Un bâtiment aujourd’hui ruiné (1830 B2 607), probablement un entrepôt agricole, était accolé au bâtiment principal. Devant la façade sud, un enclos en partie détruit, adossé à un mur de pierre sèche, porte encore au sol des traces de calade. Les accès au bâtiment sont percé dans le pignon est. Au niveau de soubassement, une porte à trois battants donne accès à une étable entièrement voûtée en plein cintre qui occupe toute la surface du bâtiment. Une mangeoire est encore en place. Elle sert actuellement de remise pour du matériel agricole non étudié (tarare). Un mur de soutènement en pierre sèche, construit dans la pente, permet de rattraper le dénivelé et donne accès à la porte du logis, dont l’arc segmentaire porte la date de 1617 dans un cartouche. L'encadrement en pierre de taille porte les traces d’une modification. La porte initiale aurait pu être plus large, avec un tracé d'arc en plein cintre. Il est donc possible que la date portée soit un remploi in situ. Le logis n’a pu être visitée. Cependant, il paraît plausible que le logement ait été constitué de deux pièces dont les ouvertures sur la façade sud reste bien visibles. L’étage carré a pu être découpé entre un fenil, comme le laisse supposer les baies fenières sur la façade nord du bâtiment et deux pièces complémentaires, matérialisées par deux ouvertures bien ordonnancées sur la façade sud. Le pignon est a été modifié avec l’adjonction plus récente de deux ouvertures sous comble. Les traces d’un escalier extérieur maçonné sont visibles à droite du pignon est. Il devait permettre d’accéder à la façade nord. Une citerne voûtée, située en contrebas de l’escalier extérieur est aujourd’hui ruinée.

  • Murs
    • calcaire enduit
    • grès enduit
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Typologies
    F3 : ferme à maison-bloc à bâtiments accolés et/ou disjoints
  • Statut de la propriété
    propriété privée, []
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossiers de synthèse
Articulation des dossiers