Dossier collectif IA04001723 | Réalisé par
  • inventaire topographique
entrepôts agricoles
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  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    entrepôt agricole
  • Aires d'études
    Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
  • Adresse
    • Commune : La Rochette

I. Contexte de l'enquête

Le repérage

Le terme "entrepôt agricole"correspond aux édifices destinés à stocker des denrées agricoles (foin notamment) ou de l'outillage (remise). Souvent, ils comprennent également une partie destinée au bétail (étable, bergerie, écurie…) ou à l'homme (logis saisonnier). Ne sont pas concernées ici les dépendances des fermes (voir dossier collectif fermes).

Les conditions de l'enquête

Le repérage des entrepôts agricoles sur la commune de La Rochette a été effectué au cours du mois de juin 2009. Le recensement s'est fait à partir du cadastre le plus récent disponible, édition mise à jour pour 1988. Le plan cadastral dit "napoléonien", levé en 1818, a servi de point de repère et de comparaison pour les bâtiments antérieurs à cette date ; l'ensemble des états de section de ce cadastre a été consulté.

Toutes les constructions portées sur le cadastre actuel ont été vues, au moins de l'extérieur.

Le repérage a été effectué à l'aide d'une grille de description morphologique propre aux entrepôts agricoles et décrivant :

- la ou les fonction(s) visible(s) du bâtiment, niveaux par niveaux,

- la mitoyenneté,

- les accès,

- les matériaux principaux et secondaires et leur mise en œuvre,

- la forme du toit, la nature de la charpente, de la couverture et de l'avant-toit,

- le nombre d'étages visibles,

- la description des élévations et des baies,

- les aménagements intérieurs (cloisons notamment…)

- les inscriptions historiques : dates portées, inscriptions

Cette grille de repérage a donné lieu à l'alimentation d'une base de données destinée à faire un traitement statistique et cartographique.Le repérage est toujours confronté à la question de l'état du bâti. Ainsi, ont été repérés les bâtiments ayant subi quelques modifications de détail n'affectant pas leur lecture architecturale. Les bâtiments ruinés mais dont le parti pris architectural d'origine restait lisible ont également été repérés. En revanche, les bâtiments ayant subi des transformations majeures rendant illisibles leurs caractères architecturaux n'ont pas été retenus. Les bâtiments non retenus sont principalement ceux qui ont été très remaniés à une période récente, selon des normes de construction, des matériaux et un vocabulaire architectural très éloignés de ceux de l'architecture locale : élévations entièrement repercées de grandes ouvertures rectangulaires masquant les baies anciennes, utilisation de matériaux récents rendant illisible le parti d'origine, restructuration intérieure totale ou profonde…

II. Caractères morphologiques

50 entrepôts agricoles ont été repérés ; 6 d'entre eux ont été sélectionnés (12 % du corpus). Seuls deux bâtiments portent une date (1867, 1932). Un entrepôt agricole date sans doute du 16e siècle (lieu-dit Le Pigeonnier, au départ de la piste de Nogeret). La majorité date probablement des 17e et 18e siècles, quelques-uns ont été construit au cours du 19e siècle. Néanmoins, se sont quand même 14 % des entrepôts agricoles qui datent de la fin du 19e siècle au milieu du 20e siècle.

Implantation et composition d'ensemble

Il existe deux types d'emplacement pour les entrepôts agricoles : associés à d'autres constructions dans les villages et les écarts, ou isolés dans les champs ou les pâturages. Les entrepôts situés au Village et dans les écarts du Cheinet et d'Avenos représentent seulement 26 % du corpus. Les entrepôts agricoles isolés représentent la majorité du corpus, soit 74 %.

D'une manière générale sur le territoire de l'aire d'étude, on trouve souvent un quartier d'entrepôts agricoles regroupé en îlots à l'entrée des villages et des écarts. C'est le cas à La Rochette, où l'on note sur le cadastre de 1818 un îlot de bâtiments agricole regroupés à l'entrée ouest du village. D'autres entrepôts agricoles sont regroupés sur la place haute (devant l'actuel tunnel), ainsi qu'autour de la chapelle. Néanmoins, il faut garder à l'esprit qu'un certain nombre de maisons d'habitation comportent également une ou plusieurs parties agricoles. Les entrepôts agricoles situés au village et dans les écarts sont des blocs en hauteur de deux ou trois niveaux, qui possèdent le plus souvent au moins un mur mitoyen.

Les entrepôts agricoles isolés et dispersés dans les zones agricoles, sont des blocs en hauteurs qui comportent de un à trois niveaux. La très grande majorité d'entre eux ne possède aucun mur mitoyen. D'une manière générale : 30 % des entrepôts agricoles possèdent un mur mitoyen (dont plus de la moitié au Village ou dans les écart), 6 % d'entre eux possèdent deux murs mitoyens (uniquement au village). En revanche, 62 % d'entre eux ne possèdent pas de mitoyenneté, chiffre qui concerne presque exclusivement des bâtiments isolés. A noter également un entrepôt agricole possédant quatre murs mitoyens, au Cheinet, accessible par un passage couvert et ouvert en surcroît.

Il est intéressant de noter qu'un entrepôt agricole repéré est accompagné d'un enclos en pierre sèche, un autre possède un puits-citerne et un est mitoyen avec une aire à battre.

La Bastide, parcelle E1 19. Vue d'ensemble d'un entrepôt agricole multi-fonctionnel polyvalent avec fenil (type 2.2).La Bastide, parcelle E1 19. Vue d'ensemble d'un entrepôt agricole multi-fonctionnel polyvalent avec fenil (type 2.2).

Le Coulet du Diaque, parcelle E2 166. Vue d'ensemble d'un entrepôt agricole à usage unique de fenil (type 1.1).Le Coulet du Diaque, parcelle E2 166. Vue d'ensemble d'un entrepôt agricole à usage unique de fenil (type 1.1).

L'Obet, vue d'ensemble d'un entrepôt agricole bi-fonctionnel avec étable sous fenil (type 2.1), 1988 D1 78.L'Obet, vue d'ensemble d'un entrepôt agricole bi-fonctionnel avec étable sous fenil (type 2.1), 1988 D1 78.

Matériaux et mise en œuvre

10 % des entrepôts agricoles de la commune sont des hangars, construits sur des piliers en maçonnerie ou des poteaux en bois avec essentage en planche.

Un hangar construit sur murs porteurs a également été repéré et sélectionné.

Les autres entrepôts agricoles sont construits en maçonnerie de moellons calcaires (20 % du corpus), très fréquemment complétés par des moellons de grès (48 %) ou de tuf (12 %). Dans la partie basse de la commune, on note l'emploi des galets associés aux moellons calcaires et de grès (18 %). Enfin, 8 % des bâtiments sont uniquement construits en moellons de grès.

La maçonnerie est liée au mortier de chaux et de sable. Un bâtiment construit en parpaings pleins artisanaux a été repéré.

Au lieu-dit La Colle, de très nombreux fragments de tegulae ont été utilisés en remploi dans la maçonnerie. Ailleurs, la présence de fragments de tuile creuse en calage est fréquente.

Les chaînes d'angles sont très majoritairement renforcées par des moellons plus gros et mieux équarris. Néanmoins, on note que près d'un tiers des entrepôts agricoles possèdent tout de même une chaîne d'angle en pierre de taille : 62,5 % en pierre de taille de grès, 19 % en pierre de taille calcaire et 18,5 % en pierres de taille mixtes : calcaire, grès, tuf. Trois bâtiments avec des chaînes d'angles en parpaings pleins artisanaux ont été notés.Les enduits anciens sont conservés dans 82 % des cas. Ce sont principalement des enduits à pierres-vues (52 % du corpus), à inclusions de petits cailloux (12 %) ou rustiques (4 %). On note également 20 % d'édifices sur lesquels les élévations ne sont pas du tout enduites. Ces chiffres impliquent que certains bâtiments possèdent plusieurs types d'enduits selon les élévations.

Les encadrements des ouvertures (portes et fenêtres) sont soit bruts de maçonnerie (52 %), soit en maçonnerie lissée au mortier de gypse et portant feuillure (26 %). Les linteaux sont en bois. Sur un bâtiment du 16e siècle (?, ancien pigeonnier ? ; lieu-dit Le Pigeonnier), une porte avec un encadrement en pierre de taille de grès en plein-cintre a été repéré.

Des voûtes en berceau segmentaire ou plein-cintre, placées en étages de soubassement, ont été repérées dans seulement 8 % des bâtiments. Ces voûtes abritent les étables, qui sont, dans la très grande majorité des cas, couvertes par des planchers sur solives.

Dans les étages, ont trouve généralement des planchers rustiques sur solives. Un fenil dont le est directement constitué de l'extrados de la voûte de l'étable a été repéré. Le sol du premier niveau est souvent en terre battue. Les murs ne sont pas enduits ou reçoivent un enduit rustique, plus rarement un enduit à inclusions de petits cailloux. Lorsqu'il y a présence de cloisons intérieures, celle-ci sont en maçonnerie (un petit tiers des bâtiments sont concernés).

Structure, élévation, distribution

Les entrepôts agricoles de la commune de La Rochette possèdent de un à trois niveaux d'élévation. 06 % possèdent un niveau, 68 % possèdent deux niveaux et 26 % possèdent trois niveaux. Les bâtiments à deux ou trois niveaux sont majoritairement situés au village ou dans les écarts.

Du fait du relief escarpé de la commune, la présence d'un ou deux étages de soubassement a été relevée dans 94 % des cas.

Ce ou ces étages de soubassement sont très souvent accompagné d'au-moins un rez-de-chaussée surélevé. L'association « étage de soubassement + rez-de-chaussée surélevé + (et/ou) étage de comble » représente d'ailleurs à elle seule 74 % du corpus. L'autre occurrence principale est celle-ci : « deux étages de soubassement + rez-de-chaussée + (et/ou) étage de comble » (10 %). Il est à noter que deux bâtiments adossés à un rocher ont été repérés.

Hormis dans le cas des hangars à foin ou à remise, le premier étage de soubassement, ou le rez-de-chaussée en cas d'absence d'étage de soubassement, est exclusivement utilisés comme étable (76 % des cas) ou comme remise agricole (24 % des cas). Les mangeoires situées dans les étables sont constituées d'une banquette maçonnée, dont la crèche est fermée une planche scellée sur chant et retenue au mur par des tirants en bois ou en métal. Cette planche est souvent percée de trous pour attacher le bétail. Un râtelier en bois vient compléter l'ensemble ; ce râtelier est alimenté en foin par le biais de trappes (ou "abat-foin"), aménagées dans le plancher ou percées dans la voûte, qui communiquent avec le fenil.

La Bastide, vue de volume d'une étable avec une banquette de mangeoire et des râteliers, 1988 E1 19.La Bastide, vue de volume d'une étable avec une banquette de mangeoire et des râteliers, 1988 E1 19.

La Boudourre, trappe d'abat-foin aménagée à travers une voûte d'étable, 1988 C1 88a.La Boudourre, trappe d'abat-foin aménagée à travers une voûte d'étable, 1988 C1 88a.

Lorsqu'il y a présence d'étages supérieurs, ceux-ci sont très majoritairement utilisés pour un fenil (90 %), parfois pour un séchoir (12 %), une remise (8 %) ou un logement saisonnier (6 %) ou exceptionnellement une étable sur voûte (un cas). Ces chiffres traduisent une mixité des fonction dans les étages de certains bâtiments.

La Boudourre, vue de volume d'un fenil, 1988 C1 88b.La Boudourre, vue de volume d'un fenil, 1988 C1 88b.

Dans le cas d'une porte d'accès unique (38 % du corpus), celle-ci est percée préférentiellement dans le mur gouttereau (63 % des cas) plutôt que dans le mur pignon. Dans le cas d'entrepôts possédant plusieurs portes d'accès percées sur une même élévation (18 % du corpus), celles-ci sont indifféremment percées sur le mur gouttereau ou pignon. Dans le cas de bâtiments possédant plusieurs portes percées sur des élévations différentes (38 % du corpus), celles-ci aménagent un accès orthogonal (73,5 % des cas) ou sont affrontées en gouttereau.

La présence de baies fenières concerne 82 % du corpus. Elles sont très rarement aménagées uniquement sur l'élévation principale (un seul cas). Elles sont préférentiellement percée sur une autre l'élévation (85,5 % des cas) ou sur l'élévation principale ET sur une autre élévation (12 %).

Le Grand Cheinet, parcelle E1 412 b. Baie fenière.Le Grand Cheinet, parcelle E1 412 b. Baie fenière.

Couverture

Sur la commune de La Rochette, 80 % des entrepôts agricoles possèdent un toit à un pan ; 20% un toit à longs pans.

Dans tous les bâtiments, la charpente est à pannes (panne faîtière et pannes intermédiaires, pas de panne sablière). Dans un bâtiment, une pile de fond venant conforter la panne faîtière à été notée.Les avant-toits sont traités avec différentes techniques. Mais il faut avant tout préciser que 32 % des bâtiments possèdent un avant-toit non significatif du fait d'une modernisation de la toiture.

Pour 22 % des entrepôts agricoles, l'avant-toit est simplement constitué du débord des tuiles de couverture. Pour 6 %, il est constitué du débord des chevrons de toiture. 34 % possèdent un rang de génoise, un cas avec deux rangs de génoises à été repéré. Lorsqu'elle existe, la saillie de rive des pignons est constituée d'un rang de génoise (16 %).

La couverture traditionnelle est la tuile creuse (62 % des bâtiments repérés), parfois remplacée par des matériaux modernes (plaques de fibro-ciment ou tôle ondulée notamment = 24 %). A noter également deux bâtiments couverts en tuile plate mécanique.

Typologie

1 – ENTREPOTS AGRICOLES UNIFONCTIONNELS

1.1 – Entrepôt agricole uni-fonctionnel : fenil (2 % du corpus : 1repéré ; 0 sélectionné) : un ou deux niveaux ; fonction unique de fenil

sous-type hangar : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)

1.2 – Entrepôt agricole uni-fonctionnel : remise ou étable (8 % du corpus : 4 repérés ; 0 sélectionné) : un ou deux niveaux ; fonction unique de remise ou d'étable

sous-type hangar : structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)

2 – ENTREPOTS AGRICOLES MULTIFONCTIONNELS

2.1 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable (54 % du corpus : 27 repérés ; 5 sélectionnés) : deux niveaux ou plus ; fonction

double : étable + fenil

2.2 – Entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil (36 % du corpus : 18 repérés ; 1 sélectionné) : deux niveaux ou plus ; fonctions multiples + fenil

sous-type hangar : possibilité d'un seul niveau ; structure porteuse à piliers (éventuellement cloisonnée)

Interprétation de la classification

Les données statistiques sur la commune de La Rochette montrent une certaine homogénéité dans les types d'entrepôts agricoles.

La catégorie la mieux représentée (54 % du corpus) est celle concernant les entrepôts qui comprennent une étable située sous un fenil. 36 % des entrepôts comprennent en plus de cette étable ou à la place, une remise, située sous un fenil, un séchoir ou exceptionnellement un

logis saisonnier. La disposition "fenil sur étable" facilite le nourrissage du bétail en stabulation pendant l'hiver par l'aménagement fréquent

de trappes (ou "abat-foin") dans le plancher entre le fenil et les râteliers de l'étable.

A noter, la présence d'un hangar à foin (type 1.1).

Au total, 92 % des entrepôts agricoles du corpus comportent un fenil.

A contrario, les 8 % du corpus restant ne comprennent pas du tout de fenil. Ce sont des bâtiments à fonction unique, destinés au remisage des outils et des machines. Aucun bâtiment à fonctions multiples, et ne possédant pas de fenil, n'a été repéré.

Seuls deux bâtiments portent une date (1867, 1932). Un entrepôt date sans doute du 16e siècle (lieu-dit Le Pigeonnier, au départ de la piste de Nogeret). La majorité date probablement des 17e et 18e siècles, quelques-uns ont été construits au cours du 19e siècle. Néanmoins, ce sont quand même 14 % des entrepôts agricoles qui datent de la fin du 19e siècle et de la première moitié du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes, 19e siècle, 1ère moitié 20e siècle

Les entrepôts agricoles isolés représentent les trois quarts du corpus, les autres étant situés au village et dans les écarts du Cheinet et d'Avenos. Au village de La Rochette, on note sur le cadastre de 1818 un îlot de bâtiments agricoles regroupés à l'entrée ouest, d'autres sont regroupés sur la place haute ainsi qu'autour de la chapelle. D'une manière générale, ils sont construits en maçonnerie de moellons calcaires, et/ou de grès ou de tuf, parfois associés à des galets, liés au mortier de chaux et sable. La présence de fragments de tuile creuse en calage est fréquente, parfois de tegulae. Quelques bâtiments sont des hangars à piliers maçonnés ou à poteaux en bois, avec essentage en planches ; un bâtiment en parpaings pleins artisanaux a été repéré. Les chaînes d'angles sont en gros moellons équarris ou, pour près d'un tiers du corpus, en pierre de taille : calcaire, grès ou tuf ; trois bâtiments avec des chaînes d'angles en parpaings pleins artisanaux ont été notés. Les enduits sont à pierres-vues, à inclusions de petits cailloux ou rustiques ; sur un quart des édifices, les élévations ne sont pas du tout enduites. Les encadrements des ouvertures sont bruts de maçonnerie ou façonnés au mortier de gypse avec feuillure, les linteaux sont en bois. De rares cas de voûtes en berceau segmentaire ou plein-cintre ont été repérées ; un fenil dont le sol est constitué de l'extrados de la voûte de l'étable a été repéré. Lorsqu'il y a présence de cloisons intérieures, celle-ci sont en maçonnerie. Les entrepôts agricoles possèdent de un à trois niveaux d'élévation, du fait du relief escarpé de la commune, la présence d'un ou deux étages de soubassement est presque systématique. La très grande majorité possède un toit à un pan ; moins d'un quart un toit à longs pans. La charpente est à pannes, dans un bâtiment, une pile de fond venant conforter la panne faîtière a été notée. Les avant-toits sont constitués du simple débord des tuiles ou des chevrons de couverture, d'un rang ou, dans un cas, de deux rangs de génoises. Lorsqu'elle existe, la saillie de rive des pignons est constituée d'un rang de génoise. La couverture traditionnelle est la tuile creuse, deux bâtiments sont couverts en tuile plate mécanique. Les données statistiques montrent une certaine homogénéité dans les types d'entrepôts agricoles. La catégorie la mieux représentée (54 % du corpus) est celle concernant les entrepôts qui comprennent une étable située sous un fenil. 36 % des entrepôts comprennent en plus de cette étable ou à la place, une remise, située sous un fenil, un séchoir ou exceptionnellement un logis saisonnier. La disposition "fenil sur étable" facilite le nourrissage du bétail en stabulation pendant l'hiver par l'aménagement fréquent de trappes (ou "abat-foin") dans le plancher entre le fenil et les râteliers de l'étable. Au total, 92 % des entrepôts agricoles du corpus comportent un fenil. A contrario, les 8 % du corpus restant ne comprennent pas du tout de fenil. Se sont des bâtiments à fonction unique, destinés au remisage des outils et des machines. Aucun bâtiment à fonctions multiples, et ne possédant pas de fenil, n'a été repéré.

  • Typologies
    1.1 – entrepôt agricole uni-fonctionnel : fenil ; 1.2 – entrepôt agricole uni-fonctionnel : remise ou étable ; 2.1 – entrepôt agricole multi-fonctionnel : fenil sur étable ; 2.2 – entrepôt agricole multi-fonctionnel : polyvalent avec fenil
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • tuf
  • Décompte des œuvres
    • repérés 50
    • étudiés 6
Date d'enquête 2009 ; Date(s) de rédaction 2009
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général