Dossier d’œuvre architecture IA06003927 | Réalisé par
Albertini Cécilia-Eléna (Rédacteur)
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe (Rédacteur)
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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  • recensement du patrimoine balnéaire, patrimoine de la villégiature de Nice
deux maisons de villégiature (villas balnéaires), devenues hôtel Continental puis hôtel Rodnoï Ougol, actuellement immeuble et immeuble Viviane de France
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Ville de Nice
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Nice - Nice
  • Commune Nice
  • Lieu-dit Baumettes,
  • Adresse 167 rue de France , 169 rue de France
  • Cadastre 2018 MO 447  ; 2018 MO 187
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison de villégiature, villa balnéaire
  • Appellations
    hôtel continental, pension foulley-Roeth, hôtel rodnoï ougol, viviane de france
  • Destinations
    hôtel de voyageurs, immeuble

Ces deux maisons contigües constituent vraisemblablement des annexes de la villa principale de la marquise Ligneris, édifiée à l'ouest de celles-ci. les villas Ligneris sont alignées au nord, sur la route de France et bénéficient d'un grand jardin au sud jusqu'à la Promenade des Anglais. A la vente du domaine, vers 1880, cet ensemble devient un hôtel de voyageurs qui prend le nom d'Hôtel continental ou pension Foulley-Roeth du nom de ses propriétaires. Il apparaît dans les guides de voyages dès 1885. L'hôtel prend ensuite le nom de Rodnoï Ougol et accueille essentiellement une clientèle russe. Il semble fermer dans les années 1920 et la surélévation de la villa du 167 rue de France par les architectes Dalmas et Guilgot en 1930 ne mentionne pas d'établissement hôtelier à cette date. C'est peut-être aussi dans les années 1920 que la villa du 169 rue de France est surélevée et sa façade sur mer modifiée. Vers 1900 le grand parc est par ailleurs loti et des villas s'édifient en première ligne de la promenade des Anglais, reléguant les anciennes villas Ligneris en deuxième ligne. En 2020 ces bâtiments constituent des immeubles et celui du 169 rue de France a pris le nom de Résidence Viviane de France.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , daté par source , (incertitude)
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Dalmas Charles
      Dalmas Charles

      Architecte niçois, né en 1863, formé à l'École des Arts Décoratifs de Nice puis à l'École des Beaux-Arts de Paris où il intègre l'atelier de Victor Laloux. Reçu au concours du Grand Prix de Rome. Il enseignera plus tard à l'École des Arts Décoratifs de Nice. Son style se caractérise par l'élégance décorative, la clarté de la composition en plan comme en façade. Spécialiste des programmes d'hôtels et d'immeubles de standing, Il a été président du Syndicat des Architectes de la Côte d'Azur. Son fils Marcel Dalmas a étroitement collaboré avec lui.

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    • Auteur :
      Dalmas Marcel
      Dalmas Marcel

      Architecte niçois. Fils de l'architecte Charles Dalmas, formé à l'École des beaux-arts, il est Grand prix de Rome 1914. Architecte du département des Alpes Maritimes, il prépare les plans d'urbanisme de la ville de Nice. Enseignant à l'école des arts décoratifs de Nice il devient conseiller municipal de la ville de Nice.

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    • Auteur :
      Guilgot Marcel-Victor
      Guilgot Marcel-Victor

      Architecte. Il s'installe à Nice en 1924 où il collabore avec les architectes Charles et Marcel Dalmas jusqu'en 1938, puis il exerce seul. Actif dans les Alpes Maritimes de 1929 à 1978.

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Ensemble formé de deux bâtiments contigus édifiés en linéaire, en limite nord de la parcelle afin de bénéficier d'un large espace planté au sud qui allait originellement jusqu'à la Promenade des Anglais. La maison du 167 rue de France est constituée de trois travées et avait à l'origine deux niveaux. Elle a connu une première surélévation en 1930 dans le respect du style antérieur et une autre plus récente (date indéterminée). La façade sud semble avoir été la moins modifiée. Elle conserve un balconnet avec balustres en position centrale et des modénatures dont certaines ont été peut-être reprises lors de la surélévation de 1930. Elle bénéficie encore d'un espace planté au sud. Les piédroits et l'imposte de la porte d'entrée sur rue sont inscrits dans un arc en plein-cintre avec parties maçonnées et vitrées avec ferronnerie. Le bâtiment du 169 rue de France offre en façade sud des baies en plein-cintre en triplet ainsi qu'en alignement sur le petit étage de comble. L'étude de documents figurés du 19ème siècle montre qu'il s'agit là d'une reprise de la façade, peut-être dans les années 1920. La façade nord sur rue déploie en position centrale les baies rampantes de l'escalier. Cet immeuble offre un vestibule avec escalier tournant de grande ampleur avec une décoration vitrée de qualité. Cet ensemble de bâtiments est représentatif de l'évolution du bâti dans le secteur de la Promenade des Anglais où les constructions connaissent de nombreux changements d'affectation, modifications de style et modernisations. Dans le cas présent, il s'agit de bâtiments annexes d'une grande villa qui sont eux-mêmes transformés en villas d'agrément avant de connaître une affectation hôtelière puis une transformation en appartements.

  • Murs
    • enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à plusieurs pans
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
  • Techniques
    • vitrail
  • Précision représentations

    Fenêtres rampantes de l'escalier du 169 rue de France garnies de vitraux. Date indéterminée de la mise en place de ces vitraux. Un vitrail développe une thématique méditerranéenne : fontaine dans jardin avec cyprès. Les trois autres semblent avoir pour thème Venise : Lion de Saint-Marc, chevalier, masques, vénitienne en costume (?).

Z Nice repérage

  • 01-DENO maison-hôtel
  • 02-CHRONO 1860-1919
  • 03-CARACTERE
  • 04-TENDANCES
  • 05-INTEGRITE réduite
  • 06-VISIBILITE limitée
  • 07-SITUATION mitoyen
  • 08-IMPLANTATION sur jardin ou parc
  • 09-MATERIAUX non applicable
  • 10-MACONNERIE
  • 11-SUR FACADE
  • 12-ENTREE
  • 13-TOIT
  • 14-COMBLES
  • 15-DOME
  • 16-BELVEDERE non
  • 17-FRISE
  • 18-CERAMIQUE
  • 19-MATERIEUX GROS OEUVRE
  • 20-SITE
  • 21-LOTISSEMENT
  • 22-PERGOLA non
  • 23-JOINTS
  • 24-CLOTURES non
  • 25-AGREMENTS oui
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

Documents d'archives

  • Nice, demande de permis de surélévation d'une maison par Charles, Marcel Dalmas et Marcel Guilgot architectes, 1930. Archives communales, Nice : 2T622 855.

Bibliographie

  • MASSIMI, Michel. La promenade des Anglais : son histoire, hôtels, palais et villas. Sophia-Antipolis : éditions Campanile, 2016. 288 p.

    P.204-210

Documents figurés

  • Souvenir de l'hôtel Rodnoï Ougol, Promenade des Anglais 93, rue de France 171. / Carte postale anonyme. Nice : Cauvin, [circa 1890].

Date d'enquête 2019 ; Date(s) de rédaction 2019
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Ville de Nice
Albertini Cécilia-Eléna
Albertini Cécilia-Eléna

Chercheur de l'inventaire, opération de recensement de l'architecture de villégiature de Nice.

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Prédal Christophe
Prédal Christophe

Responsable de la cellule "inventaire du patrimoine architectural et paysager" à la ville de Nice, depuis septembre 2018.

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