Dossier d’œuvre architecture IA84000129 | Réalisé par ;
Fray François
Fray François

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2004.

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Sauze Elisabeth
Sauze Elisabeth

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.

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  • inventaire topographique
Château
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pertuis
  • Commune Mirabeau
  • Cadastre 1946 C 120  ; 1837 C 363
  • Dénominations
    château

HISTORIQUE

L'existence du château de Mirabeau remonte sans aucun doute à l'époque même de la formation du village, qui se groupa au pied de l'éperon fortifié. Les renseignements sur l'édifice médiéval restent malheureusement rares et laconiques. La transaction de 1253 entre Guillaume Cornut et ses vassaux de Mirabeau obligeait ses derniers à contribuer pour un quart aux dépenses de construction et d'entretien du château seigneurial, où ils devaient trouver refuge en cas de danger 1. Le vidimus de cette même transaction fut dressé, le 11 décembre 1309, "infra fortalitium dicti loci, scilicet ante cameram inferiorem",dans le château, à l'entrée de la chambre du bas 2. C'est aussi dans la grande chambre du même château que fut passé, le 25 septembre 1484, le contrat de mariage entre Jacques Targue et Marguerite de Forcalquier, dame de Mirabeau 3.

Pour le reste, on ignore tout de la structure et de la chronologie de l'édifice. Le seul point de repère qu'on possède concerne la chapelle du château, où fut fondée le 11 novembre 1633 une chapellenie sous le titre de saint Antoine, patron de la chapelle 4 : ce vocable, très en vogue à la fin du moyen-âge, pourrait avoir été choisi par Marguerite de Forcalquier ou par son père, Antoine de Forcalquier, et correspondre à une campagne de construction dans la seconde moitié du XVe siècle - mais ceci n'est qu'une hypothèse bien peu fondée. Vers 1680, au témoignage du vicaire de Mirabeau, François Rouyère, le service de la chapelle, normalement dévolu au recteur de la chapellenie, n'était plus assuré, bien qu'un prêtre résidât au château ; le vicaire s'indignait d'ailleurs tout autant de la situation de la chapelle, trop proche,selon lui, d'une chambre à coucher 5. Les Riqueti, acquéreurs en 1570 de la seigneurie, firent certainement réaliser, dans le courant des XVIIe et XVIIIe siècles, des agrandissements et aménagements importants ; là encore, la documentation fait défaut 6.

Il faut attendre la fin de l'ancien régime pour avoir quelques indications sur l'édifice : un dessin à la plume, signé P . Juramy, esquissant, dans un vaste panorama, le château (vu de l'est) la chapelle de la Madeleine et le bac sur la Durance ;

Plan du château entre 1784 et 1790.Plan du château entre 1784 et 1790.

un plan schématique, réalisé sous la direction du régisseur Gressein, donc entre 1784 et 1790, qui nous montre un vaste quadrilatère ponctué de six tours rondes, renfermant un corps de logis et deux cours et flanqué, au sud (à l'est sur le pan, qui est mal orienté), d 'une série de dépendances, logement du régisseur et écuries 7. La disposition intérieure des pièces, curieusement, ne correspond pas tout à fait à celle qu 'on entrevoit dans un petit inventaire du mobilier dressé en 1791 ou 1792, après la saisie du château comme bien d'émigré. Cet inventaire, très rapide et incomplet puisqu'il ne fait état que des meubles non vendus par les administrateurs du district d'Apt, énumère au rez-de-chaussée du corps de logis une enfilade de trois salons à la place des deux chambres, antichambre, salle à manger et salon portés sur le plan. Il donne, cependant, quelque idée de la structure et de l'ameublement de cette demeure aristocratique où séjourna quelque temps l'illustre tribun révolutionnaire 8.

Après la mort de Victor Riqueti (1789) et de son fils aîné Gabriel-Honoré (1791), le château revint au fils cadet, André-Boniface-Louis. Ce dernier ayant émigré, l'ensemble de la succession fut saisi par l'administration, qui vendit la majeure partie des meubles et des terres, Les deux filles et héritières de Victor Riqueti eurent beaucoup de mal à se faire restituer, au bout de plusieurs années de démarches, quelques bribes qui restaient. Le château, pour sa part, avait souffert de son abandon, peut-être aussi des violences révolutionnaires : en 1797, il était en ruine et inhabitable, 9.

Au XIXe siècle, les ruines furent acquises par Lucas de Montigny, fils naturel de Gabriel-Honoré Riqueti et éditeur de son œuvre, l'édifice fut restauré entre 1857 et 1896 par ses soins 10. L'une de ses descendantes, la comtesse de Martel, surnommée"Gyp", le vendit par la suite à l'écrivain Maurice Barrès, dont le fils est l'actuel propriétaire.

DESCRIPTION

Situation et composition d'ensemble

Construit sur une butte au sud du village qu'il domine, le château se présente sous la forme d'un gros édifice carré flanqué de quatre tours plus élevées que l'ensemble des bâtiments. L'accès au sud se fait depuis un chemin de plain-pied avec la cour intérieure. A l'est, une terrasse domine des jardins.

Vue aérienne oblique prise du nord-ouest.Vue aérienne oblique prise du nord-ouest.

Matériaux et leur mise en œuvre

L'ensemble des bâtiments est enduit. Quelques pans de murs sont cependant visibles ainsi que l'appareil des tours construites en blocage de moellons bruts noyés dans du mortier. Seules les baies sont appareillées.

Parti général. Plan. Coupes et élévations intérieures

Édifice comprenant une enceinte de plan rectangulaire flanquée aux angles de quatre tours cylindriques; deux corps de bâtiments de plan rectangulaire sont adossés aux côtés nord et est; un bâtiment a été construit à l'extérieur, du côté ouest.

- L'aile est est divisée par quatre refends séparant cinq pièces en enfilade

- L'aile nord, accolée contre la précédente, a un mur de façade moins épais que l'Aile est ; elle est divisée par deux refends : cage d' escalier à l'est et deux pièces en enfilade.

- L'aile ouest, plus récente, comprend six pièces principales séparées par des refends ; elles englobent en partie les tours nord-ouest et sud-est.

La coupe n'a pas été faite. Les bâtiments ont deux étages. Le rez-de-chaussée des tours est couvert d'une coupole.

Élévations extérieures

A. Aile nord

a) Façade antérieure : trois niveaux

- premier niveau : deux fenêtres à meneau, chanfreinées ; à droite, porte d'entrée à décor architecturé : deux pilastres portent un fronton brisé au centre duquel est placé un panneau surmonté d'un fronton à volutes ; la baie est en plein cintre. Entre la porte et la seconde fenêtre, un puits de plan circulaire, précédé d'un degré, est à demi-engagé dans le mur et couvert d'un cul-de-four ; à sa gauche, un bassin rectangulaire.

- deuxième niveau : trois croisées ; tablettes d'appui moulurées.

- troisième niveau : trois fenêtres à meneau.

b) Façade postérieure : encadrée de deux tours et cachée en partie par un avant-corps moderne

- premier niveau : à droite : petite fenêtre chanfreinée de la cuisine

- deuxième niveau : une croisée à gauche de l'avant-corps ; trois croisées à droite ; entre les deuxième et troisième, trace d'une croisée disparue (tablette d'appui). Les appuis des autres fenêtres sont modernes.

- troisième niveau : trois fenêtres à meneau (la première refaite sans meneau). Génoise à quatre rangs. Vue aérienne oblique prise du nord.Vue aérienne oblique prise du nord.

B. Aile est

a) Façade antérieure

- au premier niveau : porte couverte d'un arc en segment ; chambranle mouluré

- au deuxième niveau : deux croisées

- troisième niveau : deux fenêtres à meneau.

La moitié droite du mur est aveugle. Entre les premier et deuxième niveaux, baie rectangulaire murée ; le linteau est soutenu à droite par deux pierres en quart de rond en encorbellement. Génoise à quatre rangs.

b) Façade postérieure

- premier niveau : une porte précédée d'un degré carré est flanquée à gauche de trois fenêtres, à droite de deux fenêtres ; toutes sont en arc en segment avec feuillure (XVIIIe siècle).

- deuxième niveau : quatre croisées dont les croisillons sont refaits (sauf la première intacte) ainsi que les tablettes d'appui ; allèges appareillées sur trois ou quatre lits de moellons bien taillés.

- troisième niveau : au droit des trois premières croisées, une fenêtre à meneau. Deux petites fenêtres au droit de la quatrième. Aspect neuf ; tablettes d'appui. Corniche.

c) Façade sud

Une seule travée sur trois niveaux correspondants à la façade est. Les encadrements des baies sont refaits. Porte-fenêtre au premier niveau.

C. Les tours

a) Tour nord-est

Trois demi-croisées sur tablettes d'appui moulurées et allèges en grand appareil, orientées au sud-est aux mêmes niveaux que ceux de la façade est. Trois bouches à feu sont percées dans des pierres (8 cm de diamètre) et orientées l'une à l'est, les deux autres respectivement vers les façades nord et est.

b) Tour sud-est

Même dispositif de bouches à feu.

Les deux autres tours n'ont pas été étudiées.

Les couronnements des quatre tours est douteux ; tout le dernier niveau a dû être refait. La cour est fermée au sud par un mur percé d'une porte charretière en plein cintre (impostes et bases moulurées).

Combles et couvertures

Toiture à deux versants sur chaque aile, couvertes de tuiles creuses. Les charpentes n'ont pas été étudiées.

Distribution intérieure

Seule la cuisine E et la buanderie F ont fait l'objet d'une couverture photographique. La cuisine est la seule pièce du rez-de-chaussée voûtée d'arêtes. Elle comprend : à l'Ouest, une cheminée (a) dont le couronnement déborde sur le côté gauche, contre le mur en retour pour abriter l'ouverture d'un petit four. La hotte est percée à son extrémité pour laisser passer la tige d'un mécanisme de rôtissoire. Au centre du mur nord, dans l 'embrasure de la fenêtre, évier (b), en pierre rose. Sous la fenêtre du côté sud, se trouve un potager (c) maçonné recouvert comme l'ensemble des quatre murs (sur une hauteur de 1,60m) de mallons vernissés jaunes et verts. Au sol, mallons (18 x 18 cm).

Corps de bâtiment nord, cuisine, angle nord-ouest.Corps de bâtiment nord, cuisine, angle nord-ouest.

La buanderie F, située dans l'aile extérieure ouest contient une cheminée dont la hotte déborde des deux côtés d'un mur à l'autre ; à droite se trouve une lessiveuse conique, en terre réfractaire doublée de tôle, placée au-dessus d'un foyer cylindrique en briques réfractaires, muni d'un tiroir à cendres.

Dans les tours nord-est et sud-est, les bouches à feu sont ébrasées et couvertes en berceau rampant (hauteur : 0,55 m ; largeur : 0,65 m).

ESCALIER

MATÉRIAUX ET LEUR MISE EN ŒUVRE : pierre de taille crépie pour la cage et le mur d'échiffre. Corps des marches en blocage ; nez en bois.

CAGE : - emplacement et plan : cf. plan du rez-de-chaussée

FORME : escalier rampe sur rampe, de deux volées droites parallèles, à retour à gauche, sur deux étages ; une volée supplémentaire pour le grenier.

VOLÉES : - nombre cinq

- sens : à gauche

PALIER : trois

MARCHES :

volée-révolution

1

2

3

4

5

nombre de marches

8

11

10

10

10

profondeur du giron

38

37

38

36

35

hauteur contre-marche

16

18

19, 5

20

20

emmarchement

137

165

158

162

165

162

165

Marches

MUR d'ECHIFFRE : plein

ORGANISATION DES PALIERS

Communications directes avec l'aile est et la cuisine au rez-de-chaussée ; les deux ailes aux étages.

COUVERTURE DES PALIERS

Plafond enduit. Départ des volées (sauf la dernière) sous un arc en plein cintre sur impostes moulurées reposant sur le mur d'échiffre ; arc transversal identique sur le palier du rez-de-chaussée et sur le palier entre les volées deux et trois, ainsi que sur les repos.

COUVERTURE DE LA CAGE

Plafond enduit entouré d'une corniche.

ÉCLAIRAGE

Fenêtres sur la cour.

DÉCOR de gypserie.

-cadres moulurés (tore entre deux listels ; largeur totale 12 cm) contenant des toiles sur les paliers des deux étages et le repos intermédiaire

- cadres ovales au rez-de-chaussée au-dessus de la porte de la cuisine, au premier étage au-dessus des deux portes-bas-relief en terre cuite sur le premier repos donnant sur l'avant-corps.

1A. C. Beaumont, II 8, Vidimus de la transaction du 19 mars 1253 entre Guillaume Cornut et ses vassaux de Mirabeau et de Beaumont, 11 décembre 1309 (copie du XVIe siècle). 2Ibidem.3A. D. 13 (Marseille), B 26, f° 190 v°, Contrat de mariage entre Jacques Targue et Marguerite de Forcalquier, 25 septembre 1484.4A. D. 13 (Marseille), G 236, p. 195, Etat des bénéfices du diocèse d'Aix (1724).5A. D. 13 (Marseille), G 310, pièce 7, Réponse du vicaire de Mirabeau à un questionnaire de l'archevêché concernant sa paroisse, s. d. (vers 1680).6Il n'y avait pas d'étude notariale à Mirabeau. Les actes concernant le château ont pu être passés soit devant le notaire de Beaumont, soit devant l'un des notaires de Pertuis, où les Riqueti avaient une résidence, soit encore à Aix.7BM . Aix, ms. 1624 (1489), Papiers concernant la famille Riqueti de Mirabeau.8Ibidem.9Ibidem : dans un compte-rendu en 1797, le régisseur de la succession note : "depuis la démolition du ci-devant château, seule maison dans Mirabeau qui donna dans un tems un local propre à élever des vers à soyè, on est forcé d'abandonner une grande partie de la feuille de mûriers en réserve".10COURTET (Dictionnaire ... des communes du département de Vaucluse, Avignon, 1857, p . 223) signale l'achat des ruines par Lucas de Montigny ; BANCAL (Monographies communales de l'arrondissement d'Apt, Cavaillon, 1896, p. 189 mentionne l'achat, moyennant une somme de 600 francs, et la restauration du château.

Edifice antérieur : Château fort mentionné depuis le 12e siècle, détruit ; édifice actuel probablement construit dans le 4e quart du 16e ou la 1ère moitié du 17e siècle pour les Riqueti ; remanié et agrandi (ailes nord et ouest) au 18e siècle ; restauré et remanié entre 1857 et 1896 ; jusqu'à la Révolution, le château était précédé au sud d'une basse-cour dont l'enceinte était cantonnée de 2 tours rondes de mêmes dimensions que les 4 conservées ; toutes étaient couvertes d'un toit conique

Quadrilatère presque régulier forme d'une courtine cantonnée de 4 tours cylindriques au rez-de-chaussée couvert en coupole et au couronnement crénelé ; à l'intérieur, 2 ailes en équerre adossées aux murs nord et est ; à l'extérieur, une aile adossée au mur ouest et un petit corps de bâtiment, contenant la chapelle, adossé au mur nord ; distribution commandée par l'escalier rampe sur rampe situé dans l'aile nord, sauf l'aile ouest (anciennes écuries et communs) desservie par un escalier tournant à retours suspendu ; cuisine voûtée d'arêtes au rez-de-chaussée de l'aile nord, buanderie dans l'aile ouest. Site classé le 3 juillet 1970.

  • Murs
    • molasse
    • enduit
    • moellon
    • pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, 2 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
    • coupole
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • appentis
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    site classé

Documents d'archives

  • Actes divers concernant la seigneurie de Mirabeau, 1444-1486. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : B 26.

    f° 190 v°. Contrat de mariage entre Jacques Targue et Marguerite de Forcalquier, dame de Mirabeau, 25 septembre 1484.
  • État du diocèse d'Aix, 1724. État des revenus des bénéfices du doyenné de Pertuis. Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : G 236.

    P. 195.
  • Réponse du vicaire de Mirabeau à un questionnaire de l'archevêché concernant sa paroisse, s.d. (vers 1680). Archives départementales des Bouches-du-Rhône, Marseille : G 310.

  • Vidimus, établi le 11 décembre 1309, de la transaction passée entre Guillaume Cornut, seigneur de Mirabeau, et ses fils Hugues et Geoffroy, seigneurs de Beaumont, et leurs hommes de Mirabeau et de Beaumont, au sujet de la levée des impôts, en 1253. Archives communales, Beaumont-de-Pertuis : II 8.

  • Papiers concernant la famille Riqueti de Mirabeau, XVIIIe siècle. Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence : ms. 1624 (1489).

Bibliographie

  • BANCAL, M. Monographies communales d'après les documents recueillis par les instituteurs. Arrondissement d'Apt. - Cavaillon : Imprimerie-librairie Mistral, 1896, 227 p.

    P. 189.
  • COURTET, Jules. Dictionnaire géographique, historique, archéologique et biographique des communes du département du Vaucluse. Avignon : Bonnet fils, 1857, 385 p.

    P. 223.

Documents figurés

  • Veu du château de Mirabeau et du grand port de la Durance. Par P. Juramy. S.d. (XVIIIe siècle). Dessin à la plume et lavis. Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence : C 16.

Annexes

  • Inventaire mobilier du château de Mirabeau
Date d'enquête 1970 ; Date(s) de rédaction 1987
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Fray François
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