Dossier d’œuvre architecture IA00128141 | Réalisé par
  • inventaire topographique
chapelle Saint-Laurent
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Conseil général des Alpes-Maritimes

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Coursegoules
  • Commune Roquestéron-Grasse
  • Lieu-dit Gerbière
  • Cadastre 1841 E 76  ; 1982 E 31
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Saint-Laurent

Description

La chapelle Saint-Laurent est un petit édifice de plan carré en maçonnerie de blocage assemblée à la chaux. Un mur plus ancien, utilisé comme fondation, est partiellement visible au bas du mur ouest, près de l'angle nord. La chapelle est couverte d'une voûte d'arêtes. Sa porte est couverte en arc surbaissé. Dans les villages voisins, le couvrement en voûte d'arêtes ne se rencontre qu'au XVIIe siècle. En revanche, le couvrement de la porte, en arc surbaissé, évoque plutôt le XVIIIe siècle. Dans le mur est, une fente d'éclairage ébrasée vers l'extérieur est couverte d'un linteau de pierre. La chapelle figure sur la carte de Cassini et sur la carte des frontières de l'est (1778).

Note de synthèse

La chapelle Saint-Laurent est placée à l'extrémité occidentale du site autrefois occupée par le premier castrum de Roquestéron puis par celui de Gerbière au XIVe siècle. Ce sommet comprend une longue crête et, dans son prolongement, un mamelon isolé par un col. Le mamelon présente sur son sommet les traces d'une tour arasée en contrebas de laquelle la chapelle a été construite. La crête montre les restes très ruinés dune fortification du XIVe siècle.

La position de la chapelle est peu habituelle. Implantée sur la partie la plus restreinte du site de Gerbière, le mamelon, elle se situe en contrebas de son point culminant, au milieu de la pente menant vers le col. La porte est percée dans l'élévation nord. Ces différents éléments, significatifs, semblent indiquer la présence d'un castrum au XVIIIe siècle. La chapelle Saint-Laurent réutiliserait alors, au moins comme fondation, un édifice religieux antérieur qui pourrait être l'ancienne église paroissiale. Elle résulterait ainsi d'un remaniement à l'époque moderne.Nous n'avons aucune mention d'une église du castrum de Gerbière, à l'exception d'une "Ecclesia de Garberiis" citée dans une liste de taxes synodales du XVIe siècle ; mais il ne nous est pas possible de dire s'il s'agit déjà de la chapelle Saint-Laurent ou seulement de l'église Notre-Dame - Saint-Jean de l'Olive. Dans l'état de section du cadastre de 1841, l'édifice est dénommé "vieille chapelle de St Laurent" et un autre bâtiment y est qualifié de "chapelle de St Laurent". Ce dernier bâtiment qui correspond à la parcelle actuelle n°8 de la même section a été modifié depuis et on a maintenant du mal à y reconnaître un lieu de culte. Faut-il le mettre en rapport avec la chapelle Saint-Jean, portée à cet endroit sur la carte de Cassini ?

Une église de Gerbière est mentionnée au 16e siècle ; la chapelle figure sur la carte de Cassini et sur une carte de 1778.

  • Période(s)
    • Principale : Temps modernes
  • Murs
    • calcaire
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan massé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date d'enquête 1994 ; Date(s) de rédaction 1995
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
(c) Conseil général des Alpes-Maritimes
Articulation des dossiers