Dossier d’œuvre architecture IA05000614 | Réalisé par ;
  • inventaire topographique
centrale hydro-électrique dite centrale de l'Argentière, actuellement établissement administratif d'entreprise
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Argentière-la-Bessée (L') - L'Argentière-la-Bessée
  • Hydrographies la Durance
  • Commune L'Argentière-la-Bessée
  • Cadastre 1949 F 1440
  • Dénominations
    centrale hydroélectrique
  • Appellations
    centrale de l'Argentière
  • Destinations
    établissement administratif d'entreprise

La centrale de l'Argentière est édifiée par Gilbert Planche en 1910 pour le compte de la Société électro-métallurgique de Froges. Au coeur de l'usine, 24 turbines Girard produisent 32 MW ; c'est l'une des centrales les plus puissantes de l'époque. A partir de 1926, le parc de turbines est progressivement remplacé par 36 turbines Pelton. En 1946, l'installation est nationalisée au profit d'E.D.F. La centrale est abandonnée en 1973 ; une nouvelle centrale est construite sur la rive gauche de la Durance, qui, avec 2 turbines Francis, produit actuellement 36 MW.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1910, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Planche Gilbert
      Planche Gilbert

      Gilbert Planche acquit en 1906 des communes de l’Argentière, Vallouise, les Vigneaux et Saint-Martin de Queyrières, l’ensemble des droits sur les cours d’eau du Gyr, de l’Onde et de la Durance, ainsi que l’autorisation d’occuper les terrains communaux à la Bessée afin d’y établir une usine hydroélectrique. Celle-ci allait alimenter l’industrie électrométallurgique et chimique dont l’usine, construite pour la société électrométallurgique française (SEMF), inaugurée le 4 décembre 1909, permettra de produire à moindre coût l’aluminium.

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      ingénieur attribution par source

La façade de l'usine présente deux larges portes surmontées de deux grandes fenêtres. Le hall des machines était constitué à l'origine de plus de 25 travées pecée par des fenêtres. Aujourd'hui, le bâtiment est cerné par des constructions en béton. Une turbine Pelton est conservée à l'extérieur de la nouvelle centrale E.D.F.

  • Murs
    • moellon
  • Toits
    tuile mécanique
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • SIMON. Les Hautes-Alpes industrielles. Dans Bulletin de la Société d'Etudes des Hautes-Alpes, 1920, 34 p.

  • MENEGOZ, J.-C., LYON-CAEN, Jean-François. Cathédrales électriques. Architecture des centrales hydrauliques du Dauphiné. Grenoble : Musée dauphinois, 1991.

    P. 50.
  • BALESTRA, R. De Durance en Gyronde. Images retrouvées. Dans Chroniques de l'Argentiérois, 1994.

    P. 81.
  • MERLE, Roger. Images du Briançonnais 1750-1950. Vol. 1 : les sites ; vol. 2 : les hommes. Aix-en-Provence : Edisud, 1991. 2 x 139 p.

    Vol. 1 : p. 54-55 ; vol. 2 : p. 92.
  • MOREL, P. Histoire technique de la production d'aluminium. Grenoble : Presses Universitaires de Grenoble, 1991.

Date d'enquête 1998 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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