Dossier d’œuvre architecture IA83001933 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
caserne Lamer
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Var
  • Commune Toulon
  • Adresse rue Montebello

Considérations historiques et topographiques générales

Les bâtiments militaires aujourd’hui encore conservés, au moins en partie, dans l’ancienne emprise de la ville intra-muros, agrandie au nord et à l’ouest en 1852-1860, datent tous de la seconde moitié du XIXe siècle et ont donc été établis postérieurement à cet agrandissement.

Les autres bâtiments militaires encore en place font partie intégrante de l’enceinte, comme ceux de la porte d’Italie, et sont à cet égard traités dans la monographie d’inventaire générale consacrée à l’enceinte du corps de place de Toulon.

Avant l’agrandissement de 1852-1860, le parcellaire urbain « plein comme un œuf » pour citer l’expression de Vauban, ne laissait pas de place intra-muros, hors de l’arsenal de la Marine, pour de véritables bâtiments militaires non incorporés aux ouvrages de l’enceinte, ce qui exclut ceux logés dans l’aire intérieure de certains bastions, comme la fonderie de la Marine, dans le bastion 9, le parc d’artillerie dans le bastion 8, le magasin à poudres, dans le bastion 6, tous remontant soit à l’époque de Vauban, soit au XVIIIe siècle.

Les autres établissements militaires en ville avaient été acquis en réutilisant soit des maisons, comme c’était le cas pour l’hôpital militaire, à la gorge du bastion 10, soit des établissements religieux désaffectés dès avant la Révolution, tel l’ancien couvent des Jésuites (derrière la courtine 9-10), affecté à l’hôpital de la Marine (démoli en 1885). La plupart de ces établissements furent toutefois rendus disponibles du fait de la suppression des ordres réguliers en 1791. Un mémoire et un plan de 1792 donne la liste des « Bâtiments nationaux qu’on se propose de demander pour l’usage de l’armée » :

- Bâtiments des ci-devant Minimes, à la gorge du bastion des Minimes (6)

- Les ci-devant Capucins, à la gorge du bastion de la fonderie (9) et contigu à cette fonderie

- Les ci-devant Carmes, destiné à faire le dépôt des effets de campement, près de la grande place. (plus tard, en 1840, caserne des artilleurs)

-Les ci-devant Récollets ou St Jean, près du quai de la darse vieille, moitié est

-Les ci-devant pères de St Pierre, près du quai de la darse vieille, moitié ouest

On notera l’existence d’autres petits bâtiments en ville, mal connus, qui semble tous n’avoir pas été construits pour leur usage militaire, mais en récupérant des maisons, tel le magasin de la fortification près du flanc droit du bastion 9, trois corps de garde non associés aux portes ou à leurs demi-lunes, la manutention de la rue Saint Cyprien.

Par la suite, jusque dans la décennie 1840, aucune autre possibilité ne pouvait être envisagée, excepté l’occupation d’aire intérieure de bastions vides, comme le bastion Saint-Bernard (7), proposé pour une boulangerie, puis finalement occupé par un hangar d’artillerie.

La pénurie de casernement en ville était presque totale, mal compensée par les casemates de la porte d’Italie, créées vers 1820, ou l’utilisation en caserne de l’ancien jeu de Paume.

En Janvier 1841, la garnison normale de Toulon était fixée à 3262 hommes : un régiment de 3 bataillons : 2300 hommes, 1 bataillon avec l’état major : 860 hommes, une compagnie isolée : 102 hommes. Ces chiffres sont dépassés en 1858, mais les ressources du casernement ont été augmentées depuis 1841, du fait des bâtiments militaires construits dans les nouveaux forts : Malbousquet, Cap Brun, Le Grand Saint-Antoine (Le Fort Faron n’est pas compté comme trop distant). Du fait des ressources de ces forts, la contenance du casernement permanent à Toulon est passée alors à 3944 hommes, 16 officiers et 10 chevaux.

Une dépêche ministérielle (n° 7304) du 15 juin 1857 augmente le chiffre de l’effectif de la garnison en fonction de l’agrandissement de la place au nord, alors en cours d’exécution, et du projet d’agrandissement vers l’ouest (Missiessy, Malbousquet) à réaliser à partir de 1860. Le nouveau chiffre est fixé à 6200 hommes, soit 3 Régiments d’infanterie : 6000 hommes, 1 batterie d’artillerie à pied et un escadron de cavalerie : 200 hommes.

L’avenir des casernes de centre ville, du Jeu de Paume et du Grand Couvent (capucins ?), était incertain en 1857-1858, car elles pouvaient, dans les années à venir être évacuées pour favoriser les plans d’urbanisme de la ville. Leur suppression hypothétique enlevait 1836 places à la capacité de 3944 hommes, manque à gagner qui aurait réduit cette capacité à 2108 places.

Le chef du Génie jugeait cependant nécessaire de créer une capacité nouvelle de 4092 places (pour atteindre à coup sûr les 6200 places jugées indispensables à terme) dans de nouvelles casernes à construire dans les grandes extensions de l’enceinte au nord ou à l’ouest.

Dans l’enceinte nord, en 1858 fut lancée la construction d’une caserne casematée de 2500 hommes, sur l’enceinte même, à la gorge du nouveau bastion K, caserne envisagée dès 1853 (dite plus tard caserne Gardanne, aujourd’hui détruite). Cependant, un mémoire contemporain précise : « Il reste à pourvoir au logement de 15 à 16000 hommes dans les terrains à acquérir pour l’extension de la place à l’ouest » pour un coût estimé de 800.000 fr.

La nécessité de cette capacité de casernement était toutefois liée à l’hypothèse de l’évacuation des casernes du Jeu de Paume et du Grand Couvent. La dépense, dans ce cas, aurait été prise en charge par la ville de Toulon, responsable de la suppression de ces deux établissements, acceptée dans son principe par le ministère de la Guerre, « à condition par la commune de pourvoir à ses frais aux remplacements des ressources à délaisser par des ressources équivalentes ».

Dans le cas ou les deux casernes en question seraient « conservées indéfiniment (…) il conviendrait de ne construire dans les terrains déjà acquis pour l’agrandissement de la ville qu’une caserne de 1000 hommes, et de réserver pour l’établissement d’une caserne de 1500 hommes un emplacement convenable sur les terrains à acquérir dans l’enceinte du Malbousquet, afin que les bâtiments destinés au casernement des troupes fussent répartis à peu près également dans toute la place telle qu’elle existera après l’achèvement de tous les travaux projetés »

Ces préconisations aboutirent à la création du casernement du bastion 6 de la nouvelle enceinte ouest, sur la hauteur de Malbousquet, près de l’ancien fort transformé en dehors de l’enceinte, puis, plus tard, a l’agrandissement de la principale caserne du centre ville, conservée par la Guerre, la caserne du Jeu de Paume.

Historique, topographie et typologie générale

La construction de la grande extension nord de l’enceinte urbaine, projetée dès 1845, réalisée de 1853 à 1860, et la mise en place des voies ferrées et de la gare de chemin de fer de Toulon en 1858 créait au nord de la gare de Toulon un secteur intra-muros non bâti dans un périmètre fermé au sud par les voies ferrées, exclusivement accessible de l’extérieur de la ville par une poterne d’usage militaire, dite Porte Sainte-Anne. C’est donc naturellement que l’administration de la guerre envisageait d’investir, pour en faire un quartier militaire, ce terrain anciennement inclus dans le « retranchement Sainte-Anne » et qui comportait à la fois des parcelles appartenant à l’Etat et à l’usage de la guerre et des parcelles privées.

Le plan d’urbanisme de la nouvelle ville de Toulon, établi en concertation avec l’administration du génie, avait découpé cette aire nord de plan polygonal tendant au triangle, en trois îlots séparés entre eux par deux rues nord-sud.

Les apostilles du chef du génie Antoine Long aux projets pour 1859 proposaient la répartition suivante pour les établissements à construire dans l’agrandissement nord : dans l’îlot n°1, le plus à l’ouest, et le plus petit, au nord de la gare, un quartier d’artillerie ; dans l’îlot médian, n°2, une caserne d’infanterie pour deux bataillons (de 1500 hommes, projet actualisé en 1862), avec les accessoires et le dépôt d’un régiment, enfin dans l’îlot n°3, un Arsenal et parc d’artillerie de terre. Ce projet se heurtait à un problème économique : les terrains n’appartenant pas déjà à l’Etat dans les îlots 1 et 2, avaient été achetés dès 1858 par des particuliers à des prix qui avaient fait monter le prix du m2 par rapport aux estimations initiales.

En 1866, l’îlot 2, un peu réduit en largeur à l’ouest, était désormais dévolu à un nouveau projet d’hôpital militaire, remplaçant celui de la caserne d’infanterie, et le l’îlot 1, qui était destiné au quartier d’artillerie, n’avait pu être racheté en totalité par les autorités militaires. Seule la moitié nord, de plan triangulaire, était acquise et restait disponible pour un projet au service de l’artillerie. La moitié sud, de plan rectangulaire, un peu élargie à l’est sur une partie de l’ancien îlot 2, avait été lotie dès 1863 et des immeubles de logement ouvriers dits cité Montéty, relevant de l’habitat civil, y avaient été édifiés.

Ce n’est qu’en 1884 que fut construite, dans la partie restante de cet îlot, au nord de la cité Montéty, et le long de la rue nord-sud (rue du Pharon, actuelle rue Montebello), la petite caserne dite Lamer, qui occupe à peu près l’emplacement où devait passer la rue en 1859.

Récupérée par la ville après le déclassement de la place forte de Toulon, la caserne est aujourd’hui affectée à divers services et associations (foyer de sourds-muets, club de boxe). L’état sanitaire du bâtiment de casernement est médiocre, à la limite du délabrement.

Analyse architecturale

Portail et bâtiment principal de la caserne, vus du nord-est.Portail et bâtiment principal de la caserne, vus du nord-est.

La caserne Lamer, très modeste établissement militaire, se compose d’une aire ou cour triangulaire enveloppée d’un mur de clôture auquel s’adossent ou s’adossaient quelques bâtiments annexes (douches, lavoir, latrines, préau) le bâtiment principal, voué au casernement, étant bâti dans un axe nord-sud en bordure de la rue Montebello, sur un terrain en déclivité vers le sud.

Ce bâtiment de plan rectangulaire peu allongé, couvert d’un toit de deux versants à faible pente n’a que cinq travées et deux étages carrés non casematés mais couverts de plafonds sur solives métalliques reliées par des voûtains de briques (enduits au plâtre). Ces étages carrés sont surmontés d’un étage de comble. Les travées de casernement sont divisées longitudinalement par un couloir ou corridor de distribution axial, traversant les murs de refend en formant une arcade plein-cintre, délimité latéralement par des cloisons légères. Il dessert au passage la cage d’escalier, logée dans la moitié est de la travée centrale, à volées droites avec marches en bois, rampe en fer et fonte et main courante en bois (d’un modèle courant en architecture civile dans la seconde moitié du XIXe siècle). La porte principale du casernement, dans l’axe du couloir, est ménagée au centre du mur pignon nord sur cour, que l’on trouve à main gauche en entrant dans l’enclos de la caserne depuis la rue par un portail charretier formé de deux piliers portant une grille ouvrante à deux battants.

Le casernement prend jour par des fenêtres à chambranle, couvertes d’un arc segmentaire avec clef passantes, fenêtres soit géminées (celles des murs gouttereaux, ce qui permettait la partition interne de chaque travée par une cloison au droit du meneau), soit simples (fenêtres des trois travées des murs pignons, fenêtres de la travée de l’escalier, au centre des murs gouttereaux). L’étage de comble est pourvu d’une fenêtre couverte en plein-cintre dans l’axe de chaque pignon, de jours plus petits sous les rampants du pignon, et de lucarnes en bois « à la capucine » sur les versants du toit, au droit des travées 2 et 4.

Les maçonneries en blocage de moellons des élévations extérieures sont masquées par un enduit couvrant à la chaux, avec bandeau courant au niveau d’appui des fenêtres de rez-de-chaussée et plinthe de ciment en soubassement. Si le chambranle ou encadrement de la porte est en pierre de taille grise, surmonté d’un entablement simulé avec grosse agrafe ou clef passante, encadrée de deux cabochons sous la corniche, celui des chambranles et meneaux des fenêtres combine pierre et ciment moulé et teinté ton pierre (gris ocré). Les rampants des pignons, fortement débordant sur la couverture en tuile-canal, et portant latéralement sur des crossettes, sont élargis en corniche et couverts d’un chaperon à deux versants en tuile mécanique. La jonction de ces rampants avec le parement courant comporte un motif d’assises de fausses pierres en escalier.

L’édifice conserve les vantaux d’origine en bois de sa porte d’entrée, surmontés d’un tympan vitré dormant à petits carreaux. Plusieurs autres menuiseries ouvrantes ou dormantes à petits carreaux sont conservées dans certaines fenêtres, et dans les lucarnes. Les fenêtres sur rue du rez-de-chaussée sont munies de grilles de protection d’origine. Détail de la porte du bâtiment principal, dans le mur pignon.Détail de la porte du bâtiment principal, dans le mur pignon.

L’ensemble de l’aspect architectural de ce bâtiment témoigne d’une banalisation de certains poncifs, qui, vers la fin du XIXe siècle, nivelle les spécificités architectoniques des bâtiments militaires d’hébergement, qui se différencient de moins en moins de l’aspect de bâtiments d’école ou pensionnat, de stations ferroviaires, de prisons.

Le portail d’entrée de la cour et le mur-bahut avec grille basse dans lequel il est percé, relient l’ancien casernement à un pavillon carré également aligné à la rue, à niveau unique, percé de deux baies par côté (chambranle en arc segmentaire côté rue, carré côté cour). Son toit à quatre versants revêtu de tuiles mécaniques est sommé d’un lanterneau couvert en zinc avec parois en persiennes, qui semble désigner l’édifice (non visité) comme affecté à un lavoir et à des douches pour la troupe. Les parois murales, chambranles et fausses chaînes d’angle, sont enduites au ciment. Les portes, sur cour, conservent leur vantail ancien panneauté.

La construction de la grande extension nord de l’enceinte urbaine, projetée dès 1845, réalisée de 1853 à 1860, et la mise en place des voies ferrées et de la gare de chemin de fer de Toulon en 1858, a créé au nord de la gare de Toulon, à l’emplacement de l’ancien « retranchement Sainte-Anne », un secteur intra-muros non bâti. Fermé au sud par les voies ferrées, ce périmètre alors exclusivement accessible de l’extérieur de la ville par une poterne d’usage militaire, dite Porte Sainte-Anne, était réservé par l’administration de la guerre pour établir un quartier militaire. Le plan d’urbanisme de la nouvelle ville de Toulon, établi en concertation avec le génie, avait découpé cette aire de plan polygonal tendant au triangle, qui comportait à la fois des parcelles appartenant à l’État, à l’usage de la guerre et des parcelles privées en trois îlots séparés entre eux par deux rues nord-sud.

Les apostilles aux projets pour 1859 rédigés par le chef du génie Antoine Long proposaient trois établissements militaires à construire, chacun dans un îlot de l’agrandissement nord : l’îlot médian, n°2, était destiné une caserne d’infanterie pour deux bataillons (de 1500 hommes, projet actualisé en 1862). En 1866, l’îlot 1 et une partie de l'îlot 2 étaient allotis au domaine civil : des immeubles de logement ouvriers dits cité Montéty, avaient été édifiés sur le second, réduisant l'espace disponible pour les projets de la Guerre, qui s'orientaient vers un hôpital militaire. Finalement, en 1884, une petite caserne dite Lamer fut construite, au nord de cet îlot, le long de la rue nord-sud (rue du Pharon, actuelle rue Montebello). Cette construction tardive n'est pas documentée par les archives du Génie.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La caserne Lamer, très modeste établissement militaire, se compose d’une aire ou cour triangulaire enveloppée d’un mur de clôture auquel s’adossent ou s’adossaient quelques bâtiments annexes (douches, lavoir, latrines, préau). Le bâtiment principal, voué au casernement, était bâti dans un axe nord-sud en bordure de la rue Montebello, sur un terrain en déclivité vers le sud.

Il est de plan rectangulaire peu allongé (5 travées), couvert d’un toit de deux versants à faible pente, comporte deux étages carrés non casematés mais couverts de plafonds sur solives métalliques reliées par des voûtains de briques (enduits au plâtre). Ces étages carrés sont surmontés d’un étage de comble. Les travées de casernement sont divisées longitudinalement par un couloir ou corridor de distribution axial, traversant les murs de refend et desservant au passage la cage d’escalier logée dans la moitié est de la travée centrale (marches en bois, rampe en fer et fonte). Au centre du mur pignon nord sur cour, la porte est encadrée de pierre de taille grise, surmontée d’un entablement simulé avec grosse agrafe

Le casernement prend jour par des fenêtres à chambranle en pierre et ciment moulé, couvertes d’un arc segmentaire, celles des gouttereaux géminées (avec partition interne de chaque travée par une cloison au droit du meneau), celles du mur-pignon simples. L’étage de comble a une fenêtre couverte en plein-cintre dans l’axe des pignons et des lucarnes en bois « à la capucine » sur les versants du toit, au droit des travées 2 et 4.

Les maçonneries en blocage de moellons sont masquées par un enduit couvrant à la chaux. Les rampants des pignons, fortement débordant sur la couverture en tuile-canal, et portant latéralement sur des crossettes, sont élargis en corniche. L’édifice conserve les vantaux d’origine en bois de sa porte d’entrée, surmontés d’un tympan vitré et plusieurs autres menuiseries à petits carreaux dans certaines fenêtres, et dans les lucarnes.

Le portail d’entrée de la cour (grille entre piliers), et le mur-bahut avec grille basse dans lequel il est percé, relient l’ancien casernement à un pavillon carré à niveau unique, deux baies par côté, et toit à quatre versants sommé d’un lanterneau couvert en zinc.

  • Murs
    • pierre moellon enduit
    • brique enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile mécanique, fer en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    étage de soubassement, en rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans pignon découvert
    • toit en pavillon
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour
  • État de conservation
    mauvais état
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date d'enquête 2014 ; Date(s) de rédaction 2015
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble