Dossier d’œuvre architecture IA83001458 | Réalisé par ;
  • enquête thématique régionale, architecture militaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur
batterie de la Badine
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Var
  • Commune Hyères
  • Lieu-dit Presqu'île de Giens

Construction et armement

Le projet d’un fort de Giens conçu selon les principes du général Séré de Rivières, envisagé par la commission de 1873 pour la révision de l’armement du littoral de l’arrondissement maritime de Toulon, fut abandonné en 1884 au profit de la création, sur les hauteurs ouest de la presqu’île de Giens, d’une batterie qui en donne une version réduite. Cette batterie est destinée entre autres à défendre par ses tirs de rupture (contre les coques des navires) la « petite » passe entre la presqu’île de Giens et l’île de Porquerolles. Dite dès lors « batterie de la Badine », elle était conçue notamment pour croiser ses feux, vers le sud-est, avec ceux du fort ou batterie de la Repentance, construit au point le plus haut de l’île de 1881 à 1884. La batterie de la Badine pouvait aussi assurer des tirs plus au sud vers le pointe du Langoustier, et, plus à l’est, croiser ses feux avec ceux de la batterie du fort de Brégançon, complètement réorganisée en 1879 ; une autre de ses missions était de battre, au nord-est, le mouillage de la rade d’Hyères 1.

[Plan de la batterie de la Badine, état en 2007.] [Plan de la batterie de la Badine, état en 2007.] Il s’agit d’une batterie importante avec enceinte fossoyée fermée, à deux bastionnets et un demi-bastionnet d’angle, équipée d’un massif central ou grand cavalier à quatre emplacements de tir pour canons de 240 mm sur affûts à pivot central (PC), séparées par des traverses-abri. Elle présente beaucoup d’analogies avec les deux batteries de la Repentance, conçues et réalisées par le capitaine du génie Marinier, qui pourrait être aussi le concepteur de La Badine2.

L’état réalisé diffère du plan projeté 3, mais dans une très faible mesure : le font sud-est de l’enceinte, prévu d’un seul pan, entre un bastionnet (sud) et un demi-bastionnet (est) flanquant seulement le front nord-est, a été réalisé en deux pans, entre deux bastionnets complets.

Les abris en caverne voûtés à l’épreuve prévus à l’origine ont été creusé après coup dans la batterie, sur un plan quelque peu différent de celui dessiné ; ils comportent des magasins, dont un à poudres et un pour les munitions, avec monte-charge vertical, et des casemates susceptibles de loger une unité de garnison.

Une batterie annexe dite « de semonce » , ouverte, a été aménagée à l’extérieur de la batterie principale à quelques dizaines de mètres de l’entrée, dans l’axe de la crête, vers 1905, et équipée de quatre canons de 95mm, sur un modèle identique à celui de la batterie annexe du Lazaret (presqu’île de Saint-Mandrier) réalisée en 1901-1902. Les deux plates-formes à canon étaient aménagées pour deux pièces distinctes, l’une tirant vers le large, une autre vers l’isthme de la presqu’île.

Le 8 aout 1924, le ministre de la Marine a approuvé l’implantation de quatre pièces de 120 mm, modèle 1878, dans des cuvelages bétonnés, conformément au programme général de défense des côtes du 1er août 1922. L’une de ces pièces était à l’extérieur, les deux autres à l’intérieur de l’enceinte de la batterie principale 4.

Le site a été occupé durant la seconde guerre mondiale à partir de 1942 par une garnison allemande qui ajouta à l’armement deux bi-tubes de 37 mm et trois pièces de 20 mm.

La batterie, déclassée après la seconde guerre, est mise à disposition par la Défense à l’Association pour la sauvegarde des Forêts Varoises.

Analyse architecturale

Site et implantation générale

La batterie culmine à 59m d’altitude pour la plate-forme la plus haute, sur une crête de grand axe est-ouest, dans la partie est de la presqu’île de Giens, dominant directement au sud le mouillage et la redoute du Pradeau. Cette position lui permettait de battre de ses tirs les deux côtés de la crête, tant au sud, vers la mer et la passe entre la presqu’île et l’île de Porquerolles (ponte du Langoustier), qu’au nord/nord-est, vers le côté est de l’isthme de la presqu’île et de la rade d’Hyères. L’implantation des positions de tir dans la batterie, développée en éventail ouvert, permet en principe une ouverture des angles de tir à 180° couvrant ce secteur en passant par l’est.

Le chemin d’accès à la batterie l’aborde par l’ouest/nord-ouest, en venant de l’isthme ou de Giens, et suit la ligne de crête. Le terrain accuse un net pendage d’ouest en est et nord-est, en sorte que le secteur ouest de la batterie, le plus haut, est un peu dominé par la partie de la crête située en avant, sur laquelle est installée la batterie « de semonce ».

Plan, distribution spatiale, circulations et issues

Enceinte : angle saillant du front sud-est et flanc droit du bastionnet est.Enceinte : angle saillant du front sud-est et flanc droit du bastionnet est.

Le plan de l’enceinte de la batterie est assez irrégulier. C’est un heptagone dont la partie principale, la plus spacieuse, abritant la batterie proprement dite et son massif central, s’inscrit dans un trapèze tendant au carré, et comporte trois fronts : nord-est, sud-ouest et sud-est, ce dernier formé de deux pans réunis par un angle saillant obtus ; deux bastionnets occupent les angles est et sud. Cette partie principale sud-est de l’enceinte est prolongée au nord-ouest par une excroissance plus étroite avec continuité d’alignement du front sud-ouest : cette partie comporte un étroit front nord-ouest pendant, dans lequel est ménagée l’entrée (au point bas), et que flanque un demi-bastionnet à l’angle ouest (au point haut). La jonction de ces deux parties de l’ensemble constitue, à la gorge de la batterie, un front nord en tenaille, soit formé de deux pans réunis par un angle rentrant obtus dans lequel fait saillie un épi défensif. Le fossé, étroit, fait le tour complet de l’enceinte, et sa contrescarpe revêtue contourne les quatre ouvrages saillants de flanquement en formant des angles rentrants arrondis. Enceinte : front nord en tenaille: angle nord, face droite et épi d'angle rentrant.Enceinte : front nord en tenaille: angle nord, face droite et épi d'angle rentrant.

Le projet initial proposait une porte à pont-levis franchissant le fossé dans le front nord-ouest près de l’angle nord. Dans l’état réalisé, le chemin d’accès descend dans le fossé même, dans l’axe de la branche ouest de la tenaille nord, et la porte d’entrée du fort ou batterie, entre deux pilastres (remaniée), est ménagée au raccord du front nord-ouest à la contrescarpe du front nord tenaillé. Le corps de caserne de la batterie, immédiatement à main droite en entrant, de plan rectangulaire allongé, remplace le revêtement d’escarpe de cette branche ouest. Ainsi, cette caserne voutée à l’épreuve, de cinq travées, avec citerne à l’extrémité sud-est, est-elle bâtie au niveau du fond du fossé ; cette position encaissée en assurait commodément le défilement. Une aire, allée ou cour de distribution fait le tour complet de l’édifice, aujourd’hui très remanié. L’isolement de la caserne est toutefois recoupé par un mur mince prolongeant son grand côté ou façade nord-est jusque l’épi défensif nord ; ce dernier assurait le flanquement des deux branches du fossé en tenaille. On note que cette originalité de la position de la caserne, finalement exposée directement sur un des fronts l’enceinte au lieu d’être abritée à l’intérieur, la rendait vulnérable car « plongée » depuis la contrescarpe, ce qui a justifié l’aménagement d’un segment de chemin couvert (non prévu au projet) uniquement sur ce front tenaillé nord, accessible depuis le fossé par un escalier « en pas de souris ».

En tournant à droite immédiatement après la porte et en contournant la caserne par l’ouest, on trouve une rampe carrossable d’abord parallèle à la façade arrière de la caserne et à son allée ou cour de distribution, puis tournant à gauche en surplombant le petit côté sud-est de la caserne. Cette rampe forme à son arrivée une place d’armes triangulaire assise en partie sur l’épi du front en tenaille nord ; cette place d’arme dessert , à droite, la batterie proprement dite et ses quatre emplacements de tir pour canon sur affut à pivot central (PC), aménagée dans le massif central, à la cote d’altitude 55,50m. Ces emplacements de tir de plan semi-circulaires (ou en fer-à-cheval), revêtus d’un mur de terrassement, sont desservis par une allée tournant à droite et défilés à l’ouest et au sud-ouest par un cavalier ou parados qui les surplombe.

Un autre cheminement interne à la batterie dessert deux plates-formes hautes quadrangulaires à la cote 59, l’une sur le cavalier parados, l’autre, plus petite, sur l’épaulement qui prolonge ce cavalier dans la partie ouest de l’enceinte. Le cavalier et l’épaulement, adossés au grand front rectiligne sud-ouest, défilent l’ensemble des aménagements sensibles et permanents de la batterie des tirs potentiels venus de la mer, les deux plates-formes hautes ayant été conçues en outre pour porter des canons non permanents, sur roues, en batterie vers le nord et le sud (plate-forme du cavalier) ou vers le sud-ouest (plate-forme de l’épaulement). Une rampe d’accès pour ces canons mobiles monte directement depuis l’entrée de l’allée de desserte des emplacements des quatre canons sur affut PC, jusqu’à l’allée reliant les deux plates-formes hautes. La plate-forme du cavalier est directement reliée aux quatre emplacements de tir permanents par une communication piétonne en partie en escalier ; plus à l’ouest, la petite plate-forme de l’épaulement a une communication directe avec l’angle ouest de l’enceinte, occupée par un demi-bastionnet. C’est le point de départ du chemin de ronde de l’enceinte, qui contourne l’épaulement, le cavalier et le massif de la batterie permanente en desservant au passage les deux bastionnets sud et est. On accède à ce point de départ ouest du chemin de ronde par un grand escalier adossé à la courtine du front d’entrée nord-ouest, l’escalier et la courtine montant en écharpe de la porte de la batterie (angle nord), à la cote 50 au sol du fossé et de la caserne, jusqu’au demi-bastionnet ouest, à la cote 57. A son autre extrémité, le chemin de ronde aboutit à la place d’armes triangulaire qui fait transition entre la rampe de la batterie et les quatre positions de tir pour canon à affut PC. Enceinte : saillant et faces du bastionnet sud avec créneaux de pied.Enceinte : saillant et faces du bastionnet sud avec créneaux de pied. Cette place d’armes est, on l’a vu, en partie portée sur l’épi défensif du rentrant du front en tenaille nord, et cet épi constitue le quatrième ouvrage de flanquement de l’enceinte, en plus des deux bastionnets et du demi-bastionnet. En effet, l’épi flanque à lui seul les deux branches de ce front nord en tenaille, ce qui dispense de la présence d’un ouvrage de flanquement aux deux extrémités de ces branches. Les quatre ouvrages de flanquement sont de même conception en élévation : ils ne comportent aucune casemate basse, et ne sont donc pas assimilables à des caponnières. Leur défense se limite à leur plate-forme desservie par le chemin de ronde, utilisable pour le tir d’infanterie à portée limitée, tant flanquant que frontal, mais dans l’état actuel, il n’existe qu’un garde-corps avec tablette continu des ouvrages saillants aux courtines, pas de parapet crénelé. Les organes de défense active qui caractérise spécifiquement ces quatre petits ouvrages flanquants, sont les créneaux de pied en forme de mâchicoulis sur arc, ménagés tant dans les faces que dans les flancs, qui assurent la défense du fond du fossé par jets de grenades. Le mâchicoulis, délardé dans le parement, y forme une saignée verticale inclinée jusqu’au sol du fossé, évasée vers le bas et couverte en partie supérieure par un arc segmentaire portant le parapet garde-corps.

Enceinte : flanc droit et face droite du bastionnet sud avec créneaux de pied.Enceinte : flanc droit et face droite du bastionnet sud avec créneaux de pied.

L’équipement logistique de la batterie comporte en outre des abris casematés en caverne. Deux des trois traverses intermédiaires entre les positions de tir en fer-à-cheval sont des traverses-abri dont le petit local voûté à l’épreuve est en partie enterré, et accessible par un escalier passant sous une porte couverte d’un arc segmentaire.

L’abri de la première traverse communique aussi par un pertuis vertical équipé d’un monte-charge à mécanisme conservé, avec le souterrain principal aménagé en profondeur (cote 44, 50) sous le cavalier central. Ce souterrain se compose d’une branche principale voûtée d’axe est-ouest, terminée à l’ouest en cul-de-sac par un magasin à poudre précédé d’un petit sas d’isolement. A l’entrée de ce sas, une branche perpendiculaire, qui constitue l’entrée principale du souterrain, rampe en partie en escalier pour déboucher à la cote 50 dans l’angle rentrant sud de la cour-allée encaissée de la caserne. La branche principale dessert au passage, côté nord, un petit magasin ou dépôt d’artillerie, puis, de part et d’autre, deux branches symétriques d’une large casemate de casernement de troupes, voûtée en berceau.

La batterie annexe dite de semonce, est formée d’une tranchée cuvelée rectiligne ménagée dans la crête à l’extérieur et au nord-ouest de la batterie principale et desservant deux doubles positions de tir opposées pour quatre canons de 95mm. Un souterrain-caverne formant l’étage inférieur refuge comporte des niches à munitions en partie inférieure. La partie aérienne comporte un poste de direction de tir en forme de tourelle couvert d'une toiture en tôle aménagé par les allemands durant l'occupation.

Structure et mise en œuvre

Les parements d’escarpe de l’enceinte de la batterie et de la contrescarpe de son fossé sont dressées en moellons de grès gris sommairement calibrés, équarris et assisés, assemblés au mortier de chaux ou au ciment, à joints gras. On note la présence de rares trous de boulins à usage de chantepleures aux deux-tiers de la hauteur des escarpes. La pierre de taille dure, bouchardée, est réservée aux arcs segmentaires des créneaux de pied des bastionnets et épi, et aux grosses gargouilles monolithes demi-cylindriques qui égouttaient le caniveau des chemins de ronde et des plates-formes des bastionnets. Les angles saillants non flanqués, celui du front sud-est et ceux du front nord en tenaille, ainsi que l’angle aigu de l’épi de ce front, sont revêtus d’une maçonnerie de ciment imitant un chainage en besace en grand appareil de pierres de taille. Les angles des bastionnets n’ont pas de traitement particulier. La tablette continue du garde-corps de l’enceinte est également au moins en partie en ciment. Enceinte : flanc gauche et face gauche du bastionnet sud avec créneaux de pied.Enceinte : flanc gauche et face gauche du bastionnet sud avec créneaux de pied.

Les emplacements de tir en fer-à-cheval de la batterie permanente et les traverses intermédiaires sont bâties en maçonnerie composite liée au ciment, avec moellons de tout-venant, briques aux encoignures et encadrement des portes, et voile ciment pour l’enduisage des positions de tir à pivot central. On note l’emploi de fer à béton dans certaines des maçonneries de la batterie.

Le corps de caserne, couvert d’un toit-terrasse étanchéifié et hydrofuge, est entièrement revêtu d’un enduit de ciment peint, dont le renouvellement ôte une grande partie du caractère typologique ancien.

Les souterrains et abris en caverne, galerie, magasins et casemates, ont leurs parois intérieures et voûtes revêtues d’un enduit lissé à la chaux grise ou au ciment badigeonné. Les sols sont en ciment.

1Toulon, Direction des travaux maritimes, tirage plan non daté, c. 1884.2B. Cros, Citadelles d’Azur, Aix en Provence, 1998, p. 1363Toulon, Direction des travaux maritimes, tirage plan non daté, c. 1884.4Renseignements Bernard Cros.

Batterie construite en 1884, pour défendre la « petite » passe entre la presqu’île de Giens et l’île de Porquerolles. Elle était conçue pour croiser ses feux, vers le sud-est, avec ceux du fort de la Repentance, construit au point le plus haut de l’île de 1881 à 1884. Elle pouvait aussi assurer des tirs plus au sud vers le pointe du Langoustier, et, plus à l'est, croiser ses feux avec ceux de la batterie du fort de Brégançon, complètement réorganisée en 1879 ; une autre de ses missions était de battre, au nord-est, le mouillage de la rade d’Hyères. Elle présente beaucoup d’analogies avec les deux batteries de la Repentance, conçues et réalisées par le capitaine du génie Marinier, qui pourrait être aussi le concepteur de La Badine. Une batterie annexe dite « de semonce » , ouverte, a été aménagée à l’extérieur de la batterie principale à quelques dizaines de mètres de l’entrée, dans l'axe de la crête, vers 1905.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1884, daté par source
    • 1905, daté par source
  • Auteur(s)

Il s’agit d’une batterie importante avec enceinte fossoyée fermée, à deux bastionnets et un demi-bastionnet d’angle, équipée d’un massif central ou grand cavalier à quatre emplacements de tir. Les parements d’escarpe de l’enceinte de la batterie et de la contrescarpe de son fossé sont dressées en moellons de grès gris sommairement calibrés, équarris et assisés, assemblés au mortier de chaux ou au ciment, à joints gras. Les arcs segmentaires des créneaux de pied des bastionnets et épi sont en pierre de taille. Les angles saillants non flanqués, celui du front sud-est et ceux du front nord en tenaille, ainsi que l’angle aigu de l’épi de ce front, sont revêtus d’une maçonnerie de ciment imitant un chaînage en besace en grand appareil de pierres de taille. Les emplacements de tir en fer-à-cheval de la batterie permanente et les traverses intermédiaires sont bâties en maçonnerie composite liée au ciment, avec moellons de tout-venant, briques aux encoignures et encadrement des portes, et voile ciment pour l’enduisage des positions de tir à pivot central. Le corps de caserne est couvert d’un toit-terrasse.

  • Murs
    • grès moellon sans chaîne en pierre de taille
    • grès pierre de taille enduit d'imitation
    • brique
  • Toits
    pierre en couverture
  • Couvrements
  • Couvertures
    • terrasse
  • Statut de la propriété
    propriété publique, Propriété du Ministère de la Défense.
  • Protections
    inscrit MH, 1989/01/20

Bibliographie

  • CROS, Bernard. Citadelles d'Azur, quatre siècles d'architecture militaire varoise. Aix-en-Provence : 1998, 159 p.

    P. 136.

Documents figurés

  • [Batterie de la Badine. Plan]. Tirage non daté, vers 1884. Service Historique de la Défense, Toulon.

  • [Plan de la batterie de la Badine, état en 2007.] / Dessin, s.d. Ministère de la Défense, Direction des travaux maritimes, Toulon, service d'infrastructure.

Date d'enquête 2007 ; Date(s) de rédaction 2011
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Articulation des dossiers