Dossier d’œuvre architecture IA06001578 | Réalisé par
Buffa Géraud
Buffa Géraud

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2004 à 2017.

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  • patrimoine industriel, parfumeries de Grasse
bâtiment administratif d'entreprise dit bureaux
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Alpes-Maritimes - Grasse
  • Commune Grasse
  • Adresse 10 avenue Yves-Emmanuel-Baudoin
  • Cadastre 1982 BM 141
  • Dénominations
    bâtiment administratif d'entreprise
  • Appellations
    bureaux
  • Dossier dont ce dossier est partie constituante
  • Parties constituantes non étudiées
    bureau

La construction des bâtiments des bureaux est impossible à dater précisément. On peut néanmoins la faire intervenir, selon toute vraisemblance, entre 1912 et 1917, date à laquelle la Sabrane devient le principal site de production de la maison Hugues Aîné. Mais s'il est indéniable que le premier bâtiment (12) a d'emblée été conçu pour accueillir des bureaux, il est plus difficile de définir la destination du second (16) à l'origine. Lors des importants travaux d'extension de l'usine, dans les années 1920, la façade des bureaux a été profondément transformée. Ce chantier est du reste sans doute celui qui a clos la restructuration de l'usine, vers 1927. La porte charretière qui existait dans l'angle sud-ouest a alors été supprimée et deux fenêtres, conçues sur le modèle de celles qui préexistaient, l'ont remplacée ; surtout, on a adjoint les deux niveaux d'arcades. Autrefois la travée centrale se terminait en élévation par un fronton au milieu duquel se trouvait un oculus. La nouvelle façade a profondément modifié l'aspect du bâtiment des bureaux, lui conférant un air de famille avec la demeure patronale qui connaissait au même moment des évolutions similaires. Une seconde campagne de travaux, à la fin des années 1980, a conduit à modifier très largement les espaces intérieurs par l'installation de nouvelles cloisons, de faux-plafonds, ou encore d'un ascenseur à la jonction des deux bâtiments. A partir des années 1920, le second bâtiment n'est plus un bâtiment administratif (si on admet qu'il l'ait jamais été), puisqu'il est intégré aux nouveaux ateliers de l'usine (étudiés IA06001581). Son toit à longs pans a été remplacé par un toit terrasse à la fin des années 1980.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Secondaire : 2e quart 20e siècle
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Le Bel Léon
      Le Bel Léon

      DPLG, 1907. Élève de Maurice Denis, se lie avec Vlaminck et Derain. Spécialité avant-guerre de villas pour les industriels grassois et après-guerre de bâtiments industriels pour les parfumeries. Conçoit également des décors intérieurs et fait appel à des artistes comme Louis Süe, Rulhmann, Jaulmes, Jean-Gabriel Domergue, Richard Desvallières et Da Sylva. A travaillé à Cannes pour M. Hachette.

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Les bureaux se présentent sous la forme de deux bâtiments accolés, de plan rectangulaire, doté d'un toit à longs pans pour le premier, et d'un toit terrasse pour le second. La forte déclivité du terrain a nécessité de décaler en hauteur ces deux constructions d'un niveau entier, le rez-de-chaussée surélevé du premier étant exactement au même niveau que le soubassement du second. La façade principale déploie une succession de sept travées couvertes d'un arc segmentaire en briques. L'ordonnancement des arcades propose des variations sur le thème de la serlienne à l'étage tandis que le rez-de-chaussée, qui reprend le rythme des grandes baies du niveau de la loggia, transforme les baies couvertes en linteau par des murs pleins. Les écoinçons de la porte d'entrée sont décorés en calade et un gâble surmonte la baie centrale du deuxième niveau, masquant ce qui doit rester de l'ancien fronton. Quatre bustes sont placés en amortissements sur cette élévation : deux bustes féminins, disposés au pied des larmiers du gâble, sont encadrés par deux bustes masculins, qui viennent ponctuer les deux extrémités de la corniche. Un garde-corps en fer forgé courre d'un bout à l'autre du premier étage, dessinant une avancée face à la travée centrale. A noter que la baie qui lui correspond a, seule, été modifiée, couverte depuis les années 1920 par un arc plein-cintre, et décorée de bas-reliefs végétaux et de deux pavés en calade.

  • Murs
    • maçonnerie
  • Toits
    matériau synthétique en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété d'une société privée
Date d'enquête 2006 ; Date(s) de rédaction 2006
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Buffa Géraud
Buffa Géraud

Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 2004 à 2017.

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