Cet ostensoir dans sa boîte est l’œuvre d'un orfèvre de la dynastie d'orfèvres lyonnais Favier, sans doute dans la 2e moitié du 19e siècle. Plusieurs ostensoirs sont conservés dans l'église mais l'inventaire de 1906 n'en mentionne qu'un, sous le n°60 : "ostensoir en argent, rayons dorés [estimé] 200 francs".
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vaucluse
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Commune
Saint-Saturnin-lès-Apt
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Dénominationsostensoir, boîte d'ostensoir
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Titres
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Numérotation artificielle3
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 19e siècle
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Lieu d'exécutionCommune : Auvergne-Rhône-Alpes, 69, Lyon
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Auteur(s)
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Auteur :
Favier Frères (branche lyonnaise) (1824 - 1976)orfèvre signatureFavier Frères (branche lyonnaise)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Ostensoir en argent repoussé et ciselé. Décor fondu rapporté en argent doré (applique du pied, rayons). Dans son coffret en bois recouvert de cuir, feutre rouge à l'intérieur.
L'ostensoir repose sur un pied rectangulaire à quatre supports rapportés. Décor repoussé ciselé et décor rapporté fondu en argent doré. La tige formée par un ange est ornée d'un noeud sphérique, le tout fondu et rapporté. La partie supérieure est constituée d'une monstrance avec la lunule, cernée d'un décor en argent découpé, repoussé ciselé et doré (rayons) sommé d'une croix.
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Catégoriesorfèvrerie
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Structures
- pied, rectangulaire
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Matériaux
- argent, repoussé, ciselé, ciselé au mat, décor dans la masse, décor rapporté, fondu, doré, gravé
- bois
- cuir
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Précision dimensions
h = 104 cm ; la = 52 cm ; pr = 28,5 cm
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Précision représentations
Les quatre supports du pied sont en forme de têtes de chérubins dont les ailes reviennent sur le bord uni.
La partie bombée du pied est ciselée d'une frise de feuilles d'acanthe et d'oves.
La descente du pied à quatre faces présente sur les petits côtés des médaillons ovales dans des cartouches à cuirs découpés assortis de grappes de raisin avec les monogrammes du Christ (IHS timbré d'une couronne d'épines) et de la Vierge (AM timbré d'une couronne d'étoiles). Sur les grands côtés, un décor d'architecture et en applique la Cène (dorée) et un décor rayonnant sans applique (disparue).
Au-dessus, décor d'oves de différentes formes et de cartouches à volutes.
Nœud sphérique ceinturé du serpent dont la tête s'approche de la pomme, sur lequel pose l'ange servant de tige à l'ostensoir.
La tige se termine en nuées à têtes de chérubins et Cœur sacré de Jésus gravé sur un écu tenu par un ange. Monstrance au centre à décor de frise perlée. Rayons dorés tout autour et croix sommitale.
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Inscriptions & marques
- poinçon garantie et titre argent après 1838, sur l'oeuvre
- poinçon de maître, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Poinçon garantie et titre argent Paris et départements, 2e titre, insculpé sur le pied. Poinçon de fabricant insculpé sur le pied : dans un losange vertical, deux F encadrant un soleil.
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État de conservation
- manque
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Précision état de conservation
Une applique sur le pied est manquante.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Inventaire des biens des fabriques et des menses - Diocèse d'Apt : fabrique de l'église succursale de Saint-Saturnin-lès-Apt, 1906. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 9 V 4.
n°60
Famille d'orfèvres active à Lyon, premier poinçon insculpé entre 1824 et 1827, biffé en 1976. Leur poinçon n'a pas changé entre ces deux dates : losange horizontal chargé d'un soleil et encadré par deux F.
La première génération, fondatrice, est celle des frères Jean-Marie François Henri (dit François) Favier, André-Michel Favier, Pierre-Henry Favier et Joseph Favier. Les frères travaillent ensemble à Lyon de 1827 environ jusqu'au départ de Pierre-Henry pour Paris en 1847 (ce dernier insculpe alors un nouveau poinçon à Paris).
A partir de 1860, la raison sociale devient A. Favier Neveux, puis en 1903 Charles Favier et Cie avec sous-titre A. Favier Neveux, puis en 1927 Charles Favier et Cie SARL, puis en 1972 Orfèvrerie et bronzes Charles Favier.