Cet autel considéré comme paléochrétien fut découvert dans le sous-sol de l'abside lors de la fouille archéologique du chœur de 1997. D'une grande épaisseur, cette dalle est le réemploi d'un élément antique orné d'une mouluration.
Une étude publiée par Yumi Narasawa consacrée aux autels chrétiens du sud de la Gaule rapporte que cet élément lapidaire occupait le milieu de l'abside sur le sol primitif recouvert par le sol du XIIe siècle (le sol primitif est daté du milieu du XIe siècle par les fouilles, mais sans certitude).
L'usage du monolithe serait contemporain d'un sol daté sans certitude de la fin du XIe siècle. D'après l'étude, la mouluration de l'une des faces verticales montre que ce bloc provenait d'un monument antique : à l’origine, un bloc architectural, et, plus probablement, la partie haute d'un autel païen ou d'un cippe funéraire. Sa face supérieure aurait été modifiée deux fois au moins. Creusée en forme de cuvette tout d'abord, son rebord fut ensuite arasé.