Ces canons portent la lettre de l'imprimeur parisien Marcilly fils aîné. Ils sont de même style et de même facture que les canons plus anciens du XVIIIe siècle. L'auteur pourrait être Marcilly qui succéda vers 1784 à l'éditeur Petit, rue du Petit-Pont, à l'enseigne de l'Image Notre-Dame, puis s'installa à une date indéterminée rue Saint-Jacques. D'après leur style, ils ne sont vraisemblablement pas l'oeuvre d'Alexandre-Théodore Marcilly (né en 1796, actif de 1838 à 1846), ni de son fils Antoine-Alexandre (né en 1816), qui lui succéda de 1846 à 1854. Le modèle reproduit pourrait dater des années 1750. Les canons étudiés portent l'adresse du numéro 10. D'autres modèles repérés portent l'adresse du 21 rue Saint-Jacques (exemple : dossier IM40005571).
- enquête thématique régionale, patrimoine religieux du Vaucluse
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Baussan FrançoiseBaussan FrançoiseCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Vaucluse
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Commune
Saint-Saturnin-lès-Apt
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Emplacement dans l'édifice
bas-côté nord ;
dans un placard encastré
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Dénominationscanon d'autel
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Période(s)
- Principale : milieu 18e siècle , (incertitude)
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Lieu d'exécutionCommune : Paris
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Auteur(s)
- Auteur : imprimeur (incertitude), signature
Trois canons d'autel encadrés sous-verre. Le canon central de forme rectangulaire horizontale, le canon du Lavabo et le canon de l’Évangile de forme rectangulaire verticale. Chaque canon, imprimé sur papier, est orné d'estampes colorées. Estampe en taille douce rehaussée de gouache (bordure, vignette) et collée en plein sur carton. Cadres en bois moulurés dorés, décor rapporté doré.
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Catégoriesestampe
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Structures
- rectangulaire horizontal
- rectangulaire vertical
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Matériaux
- papier, support imprimé, taille douce, gouache, polychrome
- bois, moulure rapportée, décor en bas relief, doré
- carton
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Précision dimensions
Canon central : h = 33,5 cm ; l = 53,5 cm.
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Précision représentations
Les marges sont ornées de rinceaux fleuris et de têtes d'angelots ainsi que de palmettes dans les écoinçons. Le canon central comporte également des médaillons avec les instruments de la Passion et, au centre de la marge inférieure, la représentation de l’Agneau aux sept sceaux. L'estampe figurant dans la partie supérieure du canon central représente la Crucifixion. L'estampe du canon du Lavabo représente le lavement des pieds au cours de la Sainte Cène. L'estampe du canon de l’Evangile représente saint Jean avec l’aigle.
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Inscriptions & marques
- lettre, imprimé, sur l'oeuvre
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Précision inscriptions
Lettre (au bas du panneau médian du canon central, sous le trait carré) : A Paris, chez Marcilly, Rue St Jacques, N° 10.
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État de conservation
- mauvais état
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Précision état de conservation
Traces d'humidité et de moisissures liées aux mauvaises conditions de conservation. Sous-verre cassé (canon central). Dorure du cadre lacunaire.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
Lieu-dit : Croagnes
Imprimeurs parisiens installés rue Saint-Jacques à Paris : Alexandre-Théodore Marcilly (né en 1796, actif de 1838 à 1846), Antoine-Alexandre, son fils, (né en 1816), qui lui succéda de 1846 à 1854. Un autre Marcilly, qui succéda vers 1784 à l'éditeur Petit, rue du Petit-Pont, à l'enseigne de l'Image Notre-Dame, puis s'installa à une date indéterminée rue Saint-Jacques.
Alexandre-Théodore Marcilly est né le 8 août 1796. Il est marié, père de famille et sous-officier de la Garde nationale. Il est imprimeur en taille-douce depuis 20 ans quand il fait sa demande pour la lithographie. Il meurt le 30 janvier 1846.