Dossier d’œuvre objet IM84001192 | Réalisé par
  • inventaire topographique
ensemble de 2 statues (demi-nature, en pendant) : Anges, 2 consoles, 2 dais d'architecture, cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran actuellement église paroissiale Saint-Véran
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Cavaillon
  • Commune Cavaillon
  • Adresse place Voltaire
  • Emplacement dans l'édifice deuxième chapelle latérale nord ; encadrant l'autel
  • Dénominations
    statue, console, dais d'architecture
  • Titres
    • Anges

DESCRIPTION

Dénomination : ensemble de deux statues, deux culots, deux dais .

Localisation : deuxième chapelle latérale nord, contre le mur nord, de part et d'autre de l'autel.

Composition : statues posées chacune sur un culot, abritées par un dais.

Analyse des statues

Dénomination : statue.

Appellation : demi-nature, en pendant.

Description matérielle : Plâtre moulé, peint polychrome et peint doré.

Dimensions : H. 80 cm et 84, 5 cm.

État de conservation : bon.

Inscriptions, marques : noms de personnes sur les phylactères. Dans les socles, marque ovale imprimée, illisible ; peut-être lit-on TOULOUSE dans le bas ?

Description iconographique et formelle : Chaque ange, debout, en léger contrapposto, tient un grand phylactère. L'un est vêtu d'une robe bleue à motifs dorés, d'un manteau doré à doublure parme, l'autre d'une robe ocre-rose et d'un manteau turquoise, à motifs dorés. Les deux anges sont inspirés de statues de la cathédrale d'Amiens.

Analyse des culots

Dénomination : culot

Description matérielle : Marbre blanc, poli ou non, monolithe, sculpté dans la masse, en haut et bas-relief.

Dimensions : culot gauche : H. 15 cm, La. 23, 5 cm, Pr. 14 cm ; culot droit : H. 20 cm, La. 24 cm, Pr. 24 cm.

État de conservation : bon.

Description iconographique et formelle : Culot gauche : volute de palmettes.

Culot droit : chapiteau corinthien porté par un diable à mi-corps.

Analyse des dais

Dénomination : dais

Description matérielle : Marbre blanc, poli, monolithe ; décor sculpté dans la masse, gravé et peint noir, rouge et or.

Dimensions : H. 21 cm, La. 29 cm, Pr. 27 cm.

État de conservation : bon.

Inscriptions, marques : monogramme de la Vierge, gravé et peint en noir et or au fond du dais gauche ; monogramme du Christ, entre alpha et omega, gravé et peint en rouge et or, dans celui de droite.

Description iconographique et formelle : Dais de plan polygonal, à arcades en ogive, surmontés par une petite toiture polygonale, à tuiles en écailles rouges et vertes. Décor de rinceaux végétaux stylisés.

HISTORIQUE

Ces deux anges ont été livrés le 2 juillet 1864 par la maison Virebent de Toulouse (A.D. 84, 28 J, boîte Travaux et réparations (1824,1863). Leur installation sur les culots et sous les dais est vraisemblablement contemporaine.

NOTE DE SYNTHÈSE

Ces deux statues proviennent de la même fabrique toulousaine que l'ensem­ble du décor de la chapelle Saint-Joseph.

Les anges furent livrés par Virebent en 1864. Leur installation sur une console et sous un dais est probablement contemporaine.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1864
  • Lieu d'exécution
    Édifice ou site : Midi-Pyrénées, 31, Toulouse
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Virebent
      Virebent

      Auguste Virebent (1792-1857), architecte briquetier est à l'origine de la création d'une briqueterie "des frères Virebent" à Launaguet près de Toulouse, qui fut en activité entre 1829 et 1965.

      Le 18 juillet 1831, Auguste Virebent obtient un brevet d'invention pour des procédés techniques tout à fait nouveaux. Il met au point des presses, permettant de donner aux briques encore fraîches la forme et la dimension voulue, un format identique et une texture plus fine et plus facile à tailler. Il met également au point la "plinthotomie", sorte de machine agissant comme un emporte-pièce pour découper diverses formes sur la pâte encore fraîche. Désormais, pour orner les corniches, réaliser des colonnes, pilastres ou chapiteaux, le tailleur de pierre est remplacé par un emporte-pièce. Enfin, il met au point une nouvelle façon de travailler les terres en juxtaposant deux types de pâtes. Ces inventions sont à l'origine de l'industrialisation du travail de la terre cuite et de la briqueterie. Il s'agit donc d'une production industrielle réalisée à partir de grands moules.

      La briqueterie proposait un catalogue très important à ses clients et les commandes se passaient soit à Launaguet soit dans les bureaux à Toulouse. Un même objet pouvait être réalisé en plâtre pour les salons et églises, en terre cuite pour les extérieurs, en grès cérame ou encore en émail à partir de 1858.

      Il s'agit d'une entreprise familiale :

      - la première génération, celle du fondateur Auguste, comprend également Prosper et Sylvain, deux frères d'Auguste, qui s'occupent de la gestion financière et matérielle, tandis que Victor, avocat, gère les contentieux. A la mort d'Auguste Virebent, ses frères continuent de faire fonctionner la briqueterie, jusqu'au retour du fils d'Auguste, Gaston, parti étudier le dessin et l'émail à Paris.

      - la seconde génération est donc celle du fils ainé d'Auguste Virebent, Gaston. Il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse puis se forme à Paris chez l'ornemaniste Liénard et dans l'atelier de l'émailleur Joseph Devers. Décorateur et céramiste, il donne la préférence à la statuaire religieuse et au mobilier sacré.

      - la troisième génération est celle du fils de Gaston, Raymond (ou Gaston-Raymond) (1874-1965) : il reprend la manufacture en 1925, à la mort de son père. Il la dirige jusqu'en 1965 (date de fermeture de la manufacture).

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      fabricant marchand

Deux statues en plâtre peint sont posées sur deux consoles en marbre blanc et couvertes par deux dais en marbre blanc. Les consoles, monolithes, sont sculptées dans la masse, avec des parties polies ou non polies. Les dais architecturés sont monolithes, avec décor dans la masse, gravé et peint en noir, rouge et doré.

  • Catégories
    sculpture
  • Structures
    • revers sculpté
  • Matériaux
    • plâtre, peint, polychrome, peint faux or
    • marbre, blanc, monolithe décor en haut relief, décor dans la masse, décor à relief gravé, peint, doré
  • Précision dimensions

    h = 80 ; hauteur totale d' une statue. Hauteur de l' autre : h = 84,5. Console de gauche : h = 15, la = 23,5, pr = 14. Console de droite : h = 20, la = 24, pr = 24.

  • Iconographies
    • palmette
    • diable
    • ange, phylactère
    • rinceau : feuille, M.A., chrisme, alpha et oméga
  • Précision représentations

    La console de gauche est décorée de volutes de palmettes, celle de droite a la forme d'un chapiteau à palmettes porté par un diable. Les deux anges, inspirés de modèles amiénois, tiennent chacun un phylactère. Les dais, surmontés d'une toiture à écailles, sont ornés de rinceaux stylisés, avec le monogramme de la Vierge, sur celui de gauche et le chrisme entre l'alpha et l'oméga sur l'autre.

  • Inscriptions & marques
    • marque, illisible
  • Précision inscriptions

    une marque ovale est imprimée dans le socle des statues. On devine TOULOUSE dans la partie inférieure.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    À signaler

Documents d'archives

  • Travaux et réparations, 1824-1863. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 28 J.

    2 juillet 1864
Date d'enquête 1989 ; Date(s) de rédaction 2001
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général