La fenêtre de la chapelle des fonts baptismaux, achetée en 1880 à la maison Virebent de Toulouse pour 200 F, fut posée par le maçon Thomas Bertet pour la somme de 73.05 F (facture datée du 31 janvier 1881).
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Cavaillon
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Commune
Cavaillon
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Adresse
place Voltaire
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Emplacement dans l'édifice
première chapelle latérale sud ;
au fond de l'abside
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Dénominationsfenêtre
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Parties constituantes étudiées
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Période(s)
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1880
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Lieu d'exécutionÉdifice ou site : Midi-Pyrénées, 31, Toulouse
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Auteur(s)
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Auteur :
Virebentfabricant marchandVirebent
Auguste Virebent (1792-1857), architecte briquetier est à l'origine de la création d'une briqueterie "des frères Virebent" à Launaguet près de Toulouse, qui fut en activité entre 1829 et 1965.
Le 18 juillet 1831, Auguste Virebent obtient un brevet d'invention pour des procédés techniques tout à fait nouveaux. Il met au point des presses, permettant de donner aux briques encore fraîches la forme et la dimension voulue, un format identique et une texture plus fine et plus facile à tailler. Il met également au point la "plinthotomie", sorte de machine agissant comme un emporte-pièce pour découper diverses formes sur la pâte encore fraîche. Désormais, pour orner les corniches, réaliser des colonnes, pilastres ou chapiteaux, le tailleur de pierre est remplacé par un emporte-pièce. Enfin, il met au point une nouvelle façon de travailler les terres en juxtaposant deux types de pâtes. Ces inventions sont à l'origine de l'industrialisation du travail de la terre cuite et de la briqueterie. Il s'agit donc d'une production industrielle réalisée à partir de grands moules.
La briqueterie proposait un catalogue très important à ses clients et les commandes se passaient soit à Launaguet soit dans les bureaux à Toulouse. Un même objet pouvait être réalisé en plâtre pour les salons et églises, en terre cuite pour les extérieurs, en grès cérame ou encore en émail à partir de 1858.
Il s'agit d'une entreprise familiale :
- la première génération, celle du fondateur Auguste, comprend également Prosper et Sylvain, deux frères d'Auguste, qui s'occupent de la gestion financière et matérielle, tandis que Victor, avocat, gère les contentieux. A la mort d'Auguste Virebent, ses frères continuent de faire fonctionner la briqueterie, jusqu'au retour du fils d'Auguste, Gaston, parti étudier le dessin et l'émail à Paris.
- la seconde génération est donc celle du fils ainé d'Auguste Virebent, Gaston. Il fait ses études à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse puis se forme à Paris chez l'ornemaniste Liénard et dans l'atelier de l'émailleur Joseph Devers. Décorateur et céramiste, il donne la préférence à la statuaire religieuse et au mobilier sacré.
- la troisième génération est celle du fils de Gaston, Raymond (ou Gaston-Raymond) (1874-1965) : il reprend la manufacture en 1925, à la mort de son père. Il la dirige jusqu'en 1965 (date de fermeture de la manufacture).
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Auteur :
Arcade en plein cintre à double voussure portée par quatre colonnes rondes à chapiteaux feuillagés. Matériau caché par la peinture.
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Catégoriescéramique
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Structures
- colonne, 4
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Matériaux
- grès céramique, blanc (incertitude), décor en haut relief, décor dans la masse, peint
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Précision dimensions
la = 50 (largeur totale de l' arcade)
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Iconographies
- palmette, feuille d'acanthe, flamme, pointe de diamant
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Précision représentations
Feuilles d'acanthes sur les bases et sur la voussure externe. Flammes sur la voussure interne, pointes de diamant sur les bords de l'autre voussure.
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Statut de la propriétépropriété publique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
cathédrale Notre-Dame et Saint-Véran actuellement église paroissiale Saint-Véran
Adresse : place Voltaire
Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1970 à 2006.