Œuvre signée du peintre Henri Baud. Elle porte la date de 1906 ; on peut supposer qu'elle est une commémoration de la victoire décisive d'Iéna en 1806, qui opposait les armées napoléoniennes aux armées prussiennes. Quelques années plus tard, Henri Baud deviendra membre de la société des Peintres militaires (1913) et peintre du ministère de la guerre (certainement dès 1914).
- inventaire topographique
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- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Dénominationstableau
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Titres
- La victoire d'Iéna (incertitude)
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1906, porte la date
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Auteur(s)
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Auteur :
Baud Henripeintre signatureBaud Henri
Peintre, en activité notamment entre 1906 et 1932, s'étant particulièrement adonné à l'aquarelle et à l'étude du cheval. Membre de la société des Peintres militaires (lors de sa fondation en 1913) et peintre du ministère de la guerre (certainement dès la création du titre, en 1914).
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Auteur :
Peinture à l'huile sur carton.
Montage à l'aide d'un passe-partout et d'un cadre en bois peint (doré) et motifs en relief.
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Catégoriespeinture
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Structures
- rectangulaire vertical
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Matériaux
- carton, peinture à l'huile
- bois, peint faux or, décor en relief
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Précision dimensions
Au jour du cadre : h = 47 ; la = 29,5. Hors-cadre : h = 71 ; la = 51.
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Précision représentations
Au premier plan, un cavalier de la Garde impériale napoléonienne montant un cheval fougueux brandit, victorieux, un étendard à la hampe cassée et au drapeau déchiré ; à l'arrière plan, le reste de la cavalerie dont les hommes ont majoritairement le sabre levé. Il s'agit manifestement d'une victoire napoléonienne.
L'aigle bicéphale représenté sur l'étendard pourrait être prussien ou russe. Son corps est de face, ses têtes nimbées surmontées d'une couronne unique sont de profil (langues non visibles). Ailes ouvertes et plumes déployées, l'oiseau tient un orbe crucifère dans sa serre gauche (la serre droite n'est pas représentée). Devant son corps, figure un écusson quadrillé d'armoiries et surmonté par deux petites couronnes aux angles supérieurs ; de part et d'autre du corps, la lettre F et le chiffre deux (en capitales romaines) pourraient désigner Frédéric II de Prusse. La réalité historique de ce drapeau pose question.
Si Frédéric II est mort en 1786, Alexandre Ier de Russie et Frédéric-Guillaume III de Prusse auraient juré sur son tombeau, peu avant la bataille d'Iéna, de ne plus jamais se séparer avant la victoire sur la France. Cette toile, réalisée 100 ans après l'événement, pourrait l'être en commémoration de leur défaite.
Le cadre est orné de raies de cœur et de guirlandes, composées de perles et de motifs floraux.
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Inscriptions & marques
- signature, sur l'oeuvre, peint
- date, sur l'oeuvre, peint
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Précision inscriptions
Inscription peinte en noir dans l'angle inférieur senestre de la toile : "HENRI BAUD / 1906".
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Précision état de conservation
Cadre présentant des arrachements de bois, au revers abîmé.
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Bibliographie
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LACAILLE, Frédéric. Peindre la Grande Guerre. Dans : Cahiers d'études et de recherches du musée de l'armée, n°1, 62 p., 2000.
p.14 , note n°10 -
ROBICHON, François. Les missions d'artistes aux armées en 1917. Dans : Cahier d'études et de recherches du musée de l'armée, 24 p., n°1, 2000.
p.9, 21 -
Curiosités chez M. Jamin, rue Bamier. Dans : l'Orient. 25 avril 1932, p.2
Lien web
- Extrait du Cahier d'études et de recherches du musée de l'armée n°1 : Peindre la grande Guerre
- Extrait du Cahier d'études et de recherches du musée de l'armée n°1 : Les missions d'artistes aux armées en 1917
- Article du journal l'Orient de 1932 : Curiosités chez M. Jamin, rue Bamier [Exposition de Baud]
Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.
Chercheur Inventaire Région Sud, à partir de février 2013.