Nef :
- Bénitier, vasque en marbre rose sur pieds en fer forgé, à droite en entrant.
Côté sud :
- Statue de Sainte avec une palme à la main (martyre ?), socle reliquaire, plâtre doré, sur pilastre première travée.
- Statue du Bon Pasteur (?) avec agneau à ses pieds, tenant un bâton avec une banderole portant l’inscription « Ecce Agnus Dei », sur pilastre deuxième travée.
- Tableau du sacré-Cœur de Jésus avec banderole portant l’inscription « Mon Fils donne moi ton cœur », deuxième travée.
- Autel en marbre blanc avec de rinceaux noirs et dorés, troisième travée.
- Dessus, Statuette de l’Enfant Jésus, plâtre doré.
- Au-dessus, retable avec pilastres et entablement en marbre gris, au centre : tableau figurant saint Pierre, le Bon Pasteur (?) avec banderole « Ecce Agnus Dei », la Vierge Marie ; au-dessous : représentation des âmes du Purgatoire ; au-dessus, sur fronton, tableau de Dieu le Père.
- Chaire en menuiserie, à panneaux sculptés en relief (losanges) et dais en forme de couronne surmontée d’une croix, avec un petit escalier en bois à rampe en bois à balustres tournés, troisième travée.
Côté ouest, quatrième travée (chœur) :
- Statue de sainte Jeanne d’Arc, tenant une bannière avec l’inscription « Jesus / Maria », nom sur le socle, plâtre peint.
- Deux plaques commémoratives en l’honneur des morts des deux guerres mondiales, en marbre blanc, rectangulaires :
- une grande pour la guerre de 1914 : liste de noms encadrée par un rameau de chêne à gauche et un rameau d’olivier à droite ; au-dessus, l’inscription « PAROISSE DE VILLARS / A la glorieuse mémoire de ses enfants / morts pour la France / 1914-1918 », surmontée de deux petits drapeaux tricolores & d’une croix de guerre, et d’une croix.
- une petite pour la guerre de 1939 : « GUERRE 1939-1945 / [un seul nom] / PRIEZ POUR LUI »
- Maître-autel en marbre blanc.
- Dessus, 6 chandeliers et 1 croix d’autel, métal doré ; 1 autre croix d’autel sur une table à côté, métal doré.
- Au-dessus, retable en bois peint : colonnes torsadées supportant fronton avec petit tableau et angelots ; au centre : tableau de l’Ascension.
- Statue de saint Joseph et l’Enfant Jésus, plâtre peint.
Côté nord :
- Statue de Notre-Dame de Lourdes, plâtre peint ; avec trois ex-voto à côté, quatrième travée :
- « RECONNAISSANCE / A N-D / DE LOURDES / UNE ENFANT DE MARIE » (plaque ovale en bois (?) bleue avec cadre et lettres dorées) ;
- « RECONNAISSANCE / A N-D / DE LOURDES » (plaque en marbre blanc en forme de losange, avec petite fleur en haut et en bas et représentation de la grotte de Lourdes, lettres dorées) ;
- « RECONNAISSANCE / A / NOTRE-DAME de LOURDES » (plaque émaillée ovale blanche avec lettres bleues).
- Statue de sainte Thérèse de Lisieux, plâtre peint ; avec un ex-voto à côté, troisième travée :
- « RECONNAISSANCE / A STE THERESE / 1936 .V. » (plaque en marbre blanc rectangulaire avec lettres dorées et roses en métal au-dessus).
- Statue de saint François d’Assise (?), plâtre doré, deuxième travée.
- Statue de sainte écrasant du pied gauche une tête d’homme coupée, et tenant de la main gauche une coupelle, socle reliquaire, plâtre peint et doré, première travée.
Collatéral nord :
- Confessionnal, en menuiserie, première travée.
- Fonts baptismaux, cuve en maçonnerie circulaire, à demi enfoncée dans une niche en cul-de-four creusée dans le mur ; partie saillante à six panneaux recouverte d’un enduit à la chaux et d’un badigeon rose ; fermée sur la moitié en saillie par six panneaux droits, en bois, sculptés en relief (losanges), correspondant à ceux de la maçonnerie. Le tout coiffé d’une couronne en bois surmontée d’une croix, analogue à celle de la chaire. Première travée.
- Tableau d’une Vierge à l’Enfant, deuxième travée.
- Tableau d’un Christ de douleur, sous verre, deuxième travée.
- Autel en marbre blanc avec motifs dorés, mur nord troisième travée.
- Dessus, Statue du Sacré-Cœur de Jésus, plâtre peint, avec sur le socle l’inscription « DOUX CŒUR / DE JESUS / SOYEZ MON AMOUR ».
- Au-dessus, retable : encadrement en bois peint (pilastres cannelés supportant entablement et petit fronton avec tableau de Dieu le père) ; au centre tableau de Vierge à l’Enfant avec St Roch à sa gauche et un évêque à sa droite ; troisième travée.
- Bannière du Sacré-Cœur, blanche avec franges dorées, avec l’inscription « HOMMAGE AU / SACRE-CŒUR » ; troisième travée.
- Statue d’évêque, plâtre peint, troisième travée.
- Christ en croix, bois peint, quatrième travée.
- Autel en marbre blanc à motifs dorés, contre le mur ouest de la quatrième travée.
- Dessus, statue de Vierge à l’Enfant, plâtre doré.
- Au-dessus, retable : encadrement en bois peint (semblable à celui de la troisième travée) ; au centre, tableau d’une Vierge à l’Enfant entourée d’anges avec deux religieux à ses pieds.
Sacristie :
- un grand meuble de sacristie sur tout le côté est, en menuiserie.
- pièces d’orfèvrerie :
- 8 petits chandeliers, métal doré ;
- 12 grands chandeliers, métal doré ;
- 12 chandeliers en forme de bouquet, métal doré ;
- 3 crucifix d’autel, métal doré ;
- 4 grands chandeliers, métal argenté ;
- 1 ostensoir, métal doré ;
- 1 porte-missel d’autel, métal doré.
- 1 croix d’autel, bois peint.
- 2 lanternes de procession, manche en bois, lanterne vitrée avec métal doré.
- Ornements liturgiques :
- chape en soie jaune avec fil d’or, à galon et franges jaunes ;
- chape en soie blanche avec broderie jaune, galon doré et franges jaunes ;
- chape en velours noir avec galon et franges argentés ;
- 2 chasubles et 2 étoles en soie blanche avec galon doré ;
- chasuble et étole en soie violette brodée avec galon jaune à motifs ;
- chasuble et étole en soie verte avec galon doré ;
- chasuble et étole en soie rouge avec galon et franges dorés ;
- chasuble en soie jaune avec fil d’or, avec galon à motifs ;
- 1 chasuble et 3 étoles en velours violet, avec galon et franges dorés ;
- chasuble et étole en soie jaune avec fil d’or, avec galon et franges dorés ;
- 2 ornements d’autel en soie jaune avec broderies au fil d’or, galon et franges dorés.
Clocher :
Trois cloches
- Première cloche, de 75 cm de diamètre. Elles est ornée de plusieurs effigies : Christ en croix avec à gauche un épi de blé, Vierge à l’Enfant, et St Joseph portant l’Enfant Jésus et tenant un lys. Elle porte l’inscription :
« JE M’APPELLE JOSEPHINE CLEMENCE / MON PARRAIN EST JOSEPH CHALVE / MA MARRAINE EST CLEMENCE JULIEN / PEYRON HYACINTHE. J.B. BARBAROUX MAX. ANDRE BARBAROUX. JEAN JULIEN. FABRICIENS DONATEURS. / ANDRE GRAVIER. J. ROUX HOIR DONATEURS INSIGNES. P.P. SERVONNET EPISCOPO SEDENTE. / A. ARNAUD, CURE / 1890 / CH. ARAGON INGENIEUR CHEVALIER DE LEON XIII, FONDEUR A LYON ».
- Deuxième cloche, 90 cm de diamètre. Elle est ornée de plusieurs effigies : un Christ en croix avec un épi de blé à droite, St Jean-Baptiste, et une Immaculée Conception. Elle porte l’inscription :
« JE M’APPELLE BAPTISTINE SOPHIE / MON PARRAIN EST J.B. BARBAROUX MAXIME ET MA MARRAINE SOPHIE BARBAROUX EX INXTITUTRICE / PEYRON HYACINTHE. J.B. BARBAROUX MAX. ANDRE BARBAROUX. JEAN. FABRICIENS DONATEURS. / ANDRE GRAVIER. J. ROUX HOIR DONATEURS INSIGNES. / P.P. SERVONNET EPISCOPO SEDENTE. / A. ARNAUD, CURE / 1890 / CH. ARAGON INGENIEUR CHEVALIER DE LEON XIII, FONDEUR A LYON ».
- Troisième cloche, de 60 cm de diamètre. Elle est ornée d’un Christ en croix et d’un Immaculée Conception. Elle porte l’inscription :
« JE M’APPELLE JOSEPHINE MARIE / MON PARRAIN EST JOSEPH MARTIN-MARTIN. / MA MARRAINE EST MARIE DERBEZ / P.P. SERVONNET EPISCOPO SEDENTE / A. ARNAUD, CURE / 1890 ».
L'entreprise Giscard est créé en 1855 par Jean-Baptiste Giscard (1824-1906) qui avait été contremaître chez Virebent. Son fils Bernard (1851-1926) et son petit-fils Henri (1895-1985) continuent l'entreprise, tout en étant des artistes de talent. Le dernier fut professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse de 1937 à 1965 et membre de la Société des Artistes Français. Il s'est remarié avec une des filles de Gaston Virebent. Le dernier Giscard à la tête de l'entreprise fut Joseph Giscard [1931-2005]. La manufacture fonctionna jusqu’en 2005, à la mort de Joseph Giscard. Il a légué une partie de la manufacture et le contenu des ateliers à la mairie de Toulouse.
La fabrique Giscard, dans sa totalité, a été inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques le 13 mars 1998.