La commune de Braux conserve un nombre important de serrures à coulisseaux en bois, fermant des portes d'entrepôts agricoles (étables, remises, fenils, ...). Beaucoup sont incomplètes (perte de la clef) ou ont été remaniées (remplacement du mécanisme, bouchage du trou de serrure). Voir le dossier collectif entrepôts agricoles.
Cet exemple est d'autant plus intéressant qu'il peut être approximativement daté par l'inscription 1889 peinte sur le battant de la porte. La serrure a été manifestement rajoutée mais probablement peu de temps après la construction de la porte. On peut avancer l'hypothèse d'une datation comprise entre 1890 et 1940 au plus tard en postulant que les verrous métalliques fabriqués industriellement ont pu se répandre largement dans ces zones rurales enclavées à partir du milieu du 20e siècle.
La forte concentration de ces serrures sur la commune pourrait s'expliquer par l'existence à Braux d'un menuisier ou d'un paysan-menuisier habile à la fabrication de ces mécanismes et qui aurait réalisé un nombre important de serrures, comme cela a été signalé pour la commune de Roquestéron-Grasse dans les Alpes-Maritimes, entre 1890 et 1914.