Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Isle-sur-la-Sorgue (L') - L'Isle-sur-la-Sorgue
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Commune
L'Isle-sur-la-Sorgue
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Adresse
7 avenue des Quatre Otages
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Cadastre
2024
CP
1080
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Précisions
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Dénominationsmaison
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Genrede négociant en vin
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AppellationsVilla Geoffroy, La Maison Biehn, Villa Datris
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Destinationslieu d'exposition
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Parties constituantes non étudiéesjardin, dépendance
Le 19 janvier 1899, les frères Léon Antoine et Eugène Geoffroy, associés de la société "Geoffroy frères" pour le commerce du raisin et du vin, achètent une propriété au quartier de la Clède ou de Saint-Martin. Ils font construire aux frais de la société une maison pour le logement de Léon Antoine, de sa femme Marie née Joffroit et de leurs enfants.
Lorsque la société cesse ses activités en 1910, la maison est dévolue à Léon Antoine. A sa mort en 1939 c'est sa fille Laure qui hérite de la propriété. Un inventaire après-décès est dressé et indique que le rez-de-chaussée est composé d'une salle à manger et d'une cuisine donnant au nord ainsi que d'un salon et d'une salle de billard au sud. Quant au premier étage il présente un hall et trois chambres au sud, deux chambres au nord ainsi qu'un petit bureau. Le sous-sol abrite deux caves. Deux garages encadrent l'entrée principale.
La maison et le jardin sont achetés au milieu des années 1950 par Alfred Lazare Gassier. Son fils Albert Gassier en hérite en 1965. Michel Biehn en fait l'acquisition en 1993 et procède à d'importants travaux de rénovation étant donné son mauvais état général et ouvre ainsi la Maison Biehn, spécialisée dans l'expertise des tissus anciens et dans la vente d'antiquités.
Comme cela est indiqué sur leur site internet, Danièle Kapel-Marcovici et Tristan Fourtine en font l'acquisition en 2010 pour la transformer en espace d'exposition sous le nom de Villa Datris (DA = Danièle et TRIS = Tristan). Ce lieu ouvre au public en 2011 après des travaux intérieurs et extérieurs comprenant la rénovation des façades. Afin d'améliorer l'accessibilité, une cage d'ascenseur a été apposée contre la façade ouest.
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle , daté par travaux historiques
La maison et le jardin sont clôturés par un mur en moellons enduits, côté avenue des Quatre-Otages (nord-ouest) et côté impasse (est). On y accède depuis l'avenue par un portail, encadré de deux piliers carrés, ou par une porte piétonne présentant un encadrement en pierre à bossages. Un deuxième portail se trouvé côté sud-est. Le jardin se développe à l'avant de la maison ainsi qu'à l'arrière où il est bordé par un bras de Sorgue qui limite la propriété.
La maison s'organise sur quatre niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble éclairé par des fenêtres de toit. Les élévations sont en moellons réguliers pour le soubassement et en moellons enduits aux niveaux supérieurs. Le toit à longs pans à croupe est couvert de tuiles creuses.
La façade principale est orientée au nord-ouest. Elle est composée de cinq travées, encadrée de chaînes d'angle en pierre de taille à bossages et couronnée d'un bandeau et d'une génoise à deux rangs. Le rez-de-chaussée est séparé de l'étage carré par un bandeau, présent sur chaque façade. Un escalier avec marches en pierre et rampe d'appui ornée de balustres conduit à un petit palier devant la portée d'entrée rectangulaire du rez-de-chaussée qui s'ouvre au niveau de la travée centrale. Elle présente un encadrement en pierre décoré. Les fenêtres de part et d'autre sont rectangulaires avec encadrement à crossettes et clefs saillantes. La travée centrale de l'étage carré présente une porte-fenêtre donnant sur un balcon avec balustrade et balustres identiques aux rampes de l'escalier d'entrée. L'encadrement en pierre est orné. Les fenêtres ont le même encadrement qu'au niveau inférieur, mais présentent un garde-corps en pierre aveugle avec les mêmes balustres que celles du balcon.
La façade arrière, au sud-est, est également composée de cinq travées. Un escalier droit à deux montées convergentes conduit à la porte d'entrée du rez-de-chaussée. Les fenêtres des travées latérales présentent le même encadrement en pierre qu'en façade principale. La porte-fenêtre centrale ouvre sur un petit balcon avec balustrade en ferronnerie et consoles de même. Les fenêtres latérales sont identiques à celles de l'étage inférieur.
La façade nord-est présente deux ouvertures : une porte au rez-de-chaussée accessible par un escalier en pierre identique au soubassement avec rampe en ferronnerie, une fenêtre centrale au niveau de l'étage carré. La façade sud-ouest est aveugle, une cage d'ascenseur en verre y est adossée.
Les pièces de l'étage de soubassement présentent un plafond à voûtains.
Le rez-de-chaussée s'organise en un vestibule traversant du nord-ouest au sud-est. L'escalier intérieur est accessible par une ouverture en arcade dans laquelle est aménagée une porte. Cet escalier se développe dans la partie sud-ouest de la maison. Il est tournant à retours avec jour, en maçonnerie. La cuisine, au sud-ouest, possède un potager en céramique, une pile et une pompe à eau. La pièce du nord-ouest comporte un décor mouluré au plafond. Le dessus de la porte est orné d'une peinture dans un cadre de plâtre orné.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
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Escaliers
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
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Autres organes de circulationascenseur
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TypologiesB : maison sans partie agricole, artisanale ou commerciale (limite 19e siècle 20e siècle) ;
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État de conservationrestauré
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Techniques
- maçonnerie
- vitrail
- peinture
- décor stuqué
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Représentations
- agrafe, volute, ornement végétal
- monogramme
- acanthe, corne d'abondance, raisin
- ornement végétal
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Précision représentations
La porte d'entrée principale en façade nord-ouest présente un encadrement en pierre mouluré avec agrafe à volutes et ornement végétal. Elle est surmontée d'un panneau en pierre mouluré avec en son milieu un médaillon avec le monogramme GJ faisant référence aux premiers propriétaires de la maison (Léon Antoine Geoffroy et son épouse Marie Jeoffroit). De chaque côté, les consoles supportent le balcon du rez-de-chaussée. Elles sont à volutes et ornées de feuilles d'acanthe, de cornes d'abondance et de grappes de raisin rappelant que Geoffroy était négociant en raisin et en vin.
La porte-fenêtre de l'étage carré de cette même façade est surmontée de deux panneaux en pierre ainsi que d'une corniche avec consoles décorées de triglyphes et de gouttes.
Au rez-de-chaussée, la porte d'accès à l'escalier est surmontée d'une imposte en vitrail réalisé en carrés jaunes et verts au centre duquel on peut lire le monogramme MB (Michel Biehn). La pièce donnant au nord-ouest présente côté intérieur, au dessus de la porte, un décor stuqué formant un cadre dans lequel se trouve une peinture de paysage signée J. Léonard. Quant à la pièce donnant au sud-est, elle présente un décor de plafond formant cadre à motifs floraux que l'on retrouve au premier étage dans la pièce située au dessus.
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Mesures
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Précision dimensions
Peinture de la pièce nord-ouest du rez-de-chaussée : 420 mm de hauteur / 710 mm de largeur.
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionzone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
- (c) Ministère de l’économie et des finances
- 2024 Google
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents d'archives
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Partage de société entre Léon Antoine Geoffroy et Eugène Geoffroy, 1910. Dans : registre des minutes de maître Charles Moureau, notaire à L'Isle-sur-la-Sorgue, 1910. 20 décembre 1910. Etude notariale de maîtres Peytier et Nunez, L'Isle-sur-la-Sorgue : non coté, acte n°352.
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Inventaire des biens de Léon Antoine Geoffroy réalisé après son décès, 1939. Dans : registre des minutes de maitre Charles Moureau, notaire à L'Isle-sur-la-Sorgue, 1939. 7, 13, 24 et 25 novembre 1939. Etude notariale de maîtres Peytier et Nunez, L'Isle-sur-la-Sorgue : non coté, actes n°252, 253, 260, 269 et 270.
Bibliographie
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CLAP, Sylvestre. L'Isle-sur-la-Sorgue. Collection le temps retrouvé. Marguerittes : Equinox, 1993.
Page 44.
Assistante de conservation à la Direction du Patrimoine de la ville de L'Isle sur la Sorgue depuis 2019
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