Photographe de l'Inventaire, région Sud-Paca.
- inventaire topographique
- (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Isle-sur-la-Sorgue (L')
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Commune
L'Isle-sur-la-Sorgue
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Adresse
20 rue du Docteur Tallet
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Cadastre
2018
CP
126
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Dénominationshôtel
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AppellationsHôtel Donadei de Campredon , Campredon art & image
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Destinationslieu d'exposition, pensionnat des soeurs de Saint-Charles
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Parties constituantes non étudiéesjardin, fontaine, niche
1. Localisation
Cet hôtel est connu sous le nom d'hôtel Donadei de Campredon, faisant référence à la famille qui est à l'origine de sa construction au 18e siècle : les Donodei, seigneurs de Campredon, dont le nom est aussi orthographié Donadei, en particulier à partir du 19e siècle.
L'hôtel est accompagné d'une cour et d'un jardin aujourd'hui cadastrés sous le numéro CP 126. Sur le cadastre napoléonien de 1828, la parcelle de jardin porte le numéro N 184 tandis que la maison et la cour portent le numéro N 185.
Il a été élevé dans le quartier dit de Villeneuve ou de Bouïgas, qui constitue le nord est de la ville intra-muros, et s'inscrit dans un îlot délimité :
- au nord par le quai Frédéric Mistral qui correspondait aux lices des remparts,
- à l'ouest par la rue du docteur Tallet, conduisant de la place de la collégiale à la porte des remparts dite le Portalet, ,
- au sud par la rue Molière, ancienne rue de la Cabreirade, parfois nommé rue des Cordeliers (de l'autre côté de cette rue se trouvait le couvent des Cordeliers élevé à partir de 1564) et l'immeuble situé sur la parcelle N 183 du cadastre napoléonien (CP 917 et CP 918 aujourd'hui), qui constituait les dépendances de l'hôtel, séparé du reste de la propriété depuis 1912,
- au sud-est par la place Henri Dunant, ancien planet.
Plan de masse et de situation d'après le cadastre de L'Isle-sur-la-Sorgue, 2022 (parcelle CP 126). Echelle 1/1500.
Plan de masse et de situation d'après le cadastre napoléonien, 1828 (parcelles N 184 et N 185). Echelle 1/1250.
2. L'îlot urbain avant la construction de l'hôtel particulier
Claude Louis de Prisie est propriétaire d'une maison située dans ce périmètre à la fin du 17e siècle. Il est le descendant de Jean de Prisie, médecin de Nevers, venu s’établir à L’Isle vers 1600 où il épouse Geneviève des Isnards de Brantes fille d’Elzéar des Isnards et de Jeanne d’Isnard.
Marie, fille de Claude Louis de Prisie, hérite de cette propriété à la mort de son père en 1687. Celle-ci épouse quelques années plus tard, en 1701, Louis François Alexis Donodei. La famille Donodei est originaire de la région de Naples et serait installée à L'Isle depuis le 15e siècle lorsque Jacomet épouse Antoinette des Isnards.
Son fils, Louis François Alexis Donodei, page de la Dauphine de France qui a servi dans les mousquetaires de la garde royale et dans le régiment de cavalerie de Béthune, semble bien être le premier membre de cette famille à vivre dans le quartier de Villeneuve, près du Portalet. En effet, son père Gaspard, écuyer, habitait une maison au quartier de Villefranche confrontant la rue publique d'après son inventaire après décès dressé en 1645. Quant aux premiers Donodei présents à L'Isle, ils pourraient avoir vécus quartier de VilleVieille car des achats de maisons sont mentionnées dans ce quartier en 1454 et 1484 dans les archives de la famille.
Entre 1703 et 1724, Marie de Prisie et Louis François Alexis Donodei achètent pas moins de neuf maisons, mitoyennes de celle de la famille de Prisie ou se trouvant à proximité immédiate1. Il s'agit de maisons, avec cours pour la plupart, pourvues d'équipements agricoles : jas (terme désignant une bergerie en provençal), cuves, pierres d'huile, étable, fenière. Il est à noter qu'une de ces maisons donnant sur la rue Cabreirade possède un petit "courrois" soutenu par des pieds de bois et par des avancements de soliveaux d'une longueur de huit pans sur la rue, soit environ deux mètres, que l'on peut penser être un passage couvert.
En juillet 1724, Louis François Alexis Donodei effectue des travaux et formule une demande auprès du juge majeur de la cour de L'Isle2. Il est stipulé qu'il souhaite démolir une partie de la maison qu'il a acheté auprès des frères mineurs, qui est mitoyenne de la sienne et de la rue, afin de construire un nouveau bâtiment plus en recul. Il est d'ailleurs précisé que cette maison est séparée de l'infirmerie du couvent par une rue d'environ 4 mètres de large. Afin d'embellir sa porte d'entrée et faciliter l'entrée et la sortie des voitures qui l'empruntent, il demande la possibilité de laisser vacant une partie d'environ 1.5 mètre de son terrain. Le plan du couvent des Cordeliers et le cadastre napoléonien permettent effectivement d'observer un élargissement d'une partie de cette rue qui correspond au portail d'entrée et à l'accès à la cour de l'écurie de l'hôtel construit quelques années plus tard.
Plan du couvent des Cordeliers ou des Frères-Mineurs à L'Isle, quartier du Portalet [sur lequel figurent les cours, l'écurie et le jardin de l'hôtel Donadei de Campredon], [19e siècle ?].
Plan de masse et de situation d'après le cadastre napoléonien, 1828 (parcelles N 184 et N 185). Echelle 1/1250.
3. Historique
3.1 Un hôtel construit pour Charles Joseph Donodei
Charles Joseph Donodei est le fils de François Louis Alexis Donodei et de Marie de Prisie. En 1721, alors âgé de 15 ans, il devient page à la Petite Ecurie du roi puis capitaine dans le régiment royal de la Marine. Il obtient du pape en 1752 le titre de marquis pour ses terres de Campredon. Il est coseigneur de La Garde-Paréol, de Saint-Didier et de Venasque.
Il serait à l'origine de l'élévation de cet hôtel particulier traditionnellement attribués à l'architecte Esprit Joseph Brun, sans qu'aucun document ne l'atteste à ce jour. L'aile sur la rue, à l'ouest, daterait des années 1740 tandis que l'aile nord, le long du quai, serait une adjonction de la fin du 18e siècle.
Au décès de Charles Joseph, c'est son fils Guillaume Joseph Alexis qui hérite de la demeure. Lui-même meurt en 1783. Un inventaire après décès est réalisé en octobre de l'année suivante qui énumère les différentes pièces et dépendances de la maison qui est décrite comme confrontant entre autres deux rues, les lices et l'hospice des pères Chartreux3. Les localisations des différentes pièces ne sont pas toujours assez précises pour permettre de les localiser avec certitude sur les plans de la demeure, les plus anciens connus datant de 1977. Il est toutefois possible de positionner certaines de ces pièces.
Pour l'aile ouest, le rez-de-chaussée est occupé par la remise à carrosses, le vestibule et le grand escalier. Quant aux étages, il s'y trouvent un salon par niveau, des chambres et leurs cabinets ainsi qu'au grenier au deuxième étage.
Quant à l'aile nord, les pièces en enfilade en rez-de-chaussée ouvrant sur la cour sont : un salon à manger, un salon de compagnie et un cabinet tandis que les pièces donnant au nord sont plutôt consacrées à la vie domestique avec la cuisine, l'arrière-cuisine, la souliarde (en provençal une souliardo désigne un lieu où l'on fait la vaisselle) et une dépense (un garde-manger). Au premier étage, avec vue sur la cour, on retrouve un salon de compagnie, une grande chambre et son cabinet avec au nord une chambre pour la cuisinière. L'organisation du deuxième étage est plus complexe à percevoir mais il s'y trouve un salon, des chambres avec leurs cabinets dont un contient les archives de la famille et un autre la bibliothèque.
Le plan du couvent des Cordeliers, évoqué plus haut, permet de localiser la maison (bien que partiellement représentée), la cour et le jardin mais surtout d'appréhender l'organisation des dépendances au sud du jardin, le long de la rue Cabreirade et de les confronter à l'inventaire après décès de 1784 qui mentionne l'existence d'une basse-cour, d'une ménagerie, d'un tinel, d'une écurie et d'un grenier à foin à l'étage accessible par un escalier, effectivement représenté sur le plan avec la cour, l'écurie et d'autres pièces sans précision de fonction.
Lors de la succession de Guillaume Joseph Alexis, réglée en 1797, c'est une de ses filles, Marie Françoise Emilie Donodei épouse de Mandon, qui en devient propriétaire. La famille Donodei s'éteint ainsi à la fin du 18e siècle. L'hôtel passe ensuite dans les mains de son fils, Charles Alexis de Mandon, puis de sa fille Françoise Thérèse Marie de Mandon épouse de Merles de Beauchamp qui en hérite en 1838. Sa fille, Marie Louise Emilie de Merles de Beauchamps épouse du marquis de l'Espine le vend en 1865 à quatre religieuses institutrices de Saint-Charles.
3.2 Le pensionnat des sœurs de Saint-Charles
La congrégation des sœurs de Saint-Charles est née à Lyon au 17e siècle. Elles œuvrent en faveur des plus pauvres, notamment par l'enseignement et le soin aux malades dans des établissements fondés dans toute la France.
Elles s'installent à L'Isle en 1831 dans un contexte de développement des écoles congréganistes de filles dans tout le département durant la monarchie de Juillet. Elles y enseignent la lecture et le catéchisme uniquement. Leur école se situerait un temps rue du mazeau vieux (actuelle rue Ledru-Rollin) avant qu'elles installent leurs classes dans un grenier de la Charité qui se révèle peu propice à l'accueil des jeunes élèves.
En 1865, elles achètent l'hôtel de Campredon pour y établir un pensionnat. En 1874, elles ont leurs classes dans la nouvelle école du quartier de Villevieille, aménagé dans la maison Garcin achetée dix ans plus tôt (actuelle école du centre).
Un état des associations religieuses de femmes dressé à la demande du Préfet en 1891 stipule qu'il existe à L'Isle un pensionnat et une école libre des sœurs de Saint-Charles qui sont au nombre de quatre ou cinq et qui occupent l'immeuble que possède la congrégation. Un plan non daté, vraisemblablement réalisé à la fin du 19e ou au début du 20e siècle et conservé dans les archives de la congrégation, indique que la parcelle N 183 est occupée par l'école gratuite libre et deux locataires et la parcelle N 185 par la maison du pensionnat.
Ces établissements ferment leurs portes dans les premières années du 20e siècle sous le gouvernement Emile Combes. La dernière religieuse de Saint-Charles propriétaire des lieux, Jeanne Marie Chatillon, retourne au sein de sa congrégation à Lyon. Les archives de cette congrégation contiennent un dossier sur L'Isle-sur-la-Sorgue conservant la correspondance de Mademoiselle Chatillon sur la gestion des lieux. Face à l'état de délabrement et aux frais engendrés par l'entretien de cette propriété, elle est contrainte de louer :
- l'immeuble (N 183) à Marius Carrely à partir de 1904. Il comporte alors une écurie, un bûcher et ses dépendances au rez-de-chaussée ; deux grandes pièces au premier étage. L'immeuble est en partie occupé par un locataire qui doit quitter les lieux en 1905, la toiture menaçant de tomber.
- la maison, la cour et le jardin (N 184 et N 185) à Emile Croset à partir de 1905.
Elle fait réaliser divers travaux :
- entre 1907 et 1913 : diverses réparations à la roue qui alimente les lieux en eaux et dont elle est co-propriétaire.
- à la maison (N 185) : entre 1908 et 1910 réparations des toitures, démolition et reconstruction des cinq cheminées sur les toits en brique et ciment, démolition du belvédère sur les toits et réalisation d'une toiture à son emplacement, pose d'une lucarne métallique vitrée, réfection de la façade le long du quai du nord et du mur de clôture (décroûtage et repiquage de l'enduit au mortier hydraulique à trois couches, réfection de la génoise de la façade), remplacement des volets ; en 1911 remplacement des parquets en bois du rez-de-chaussée par du carrelage, sauf dans le vestibule ; en 1913 nouvelles réparations sous les combles et à la toiture, le plafond du deuxième étage menace de s'écrouler.
- à l'immeuble (N 183) : en 1910 recrépissage au mortier hydraulique et mise en place d'un dallage en béton.
L'immeuble de la parcelle N 183 a été séparé du reste de la propriété en 1912 lors de son achat par son locataire, Marius Carrely, qui y avait installé une confiserie. Il devient en 1947 la propriété Ernest Marius Adolphe Gaillanne puis au milieu des années 1960 de Jean Favier, dont une enseigne publicitaire pour sa fabrique de fruits confits, apposée à l'angle de l'hôtel de Campredon, est visible sur une photographie réalisée vers 1980.
Façade ouest sur rue, vue générale, vers 1979.
Quant à la maison avec cour et jardin (N 184 et N 185), elle a été achetée par Emile Croset en 1913 puis devient la propriété de la famille Gaillanne en 1941 avant d'être rachetée par la commune en 1977 afin d'y installer un musée-bibliothèque.
3.3 Un lieu d'exposition depuis les années 1980
Par arrêté du 2 mars 1979, l'immeuble est en partie inscrit sur l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques : façades et toitures, vestibule, escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé, trois niches du jardin dont une avec sa fontaine.
Un permis de construire est déposé la même année afin de procéder à la restauration et à l'aménagement des lieux en vue de l'ouverture d'un équipement culturel, le musée-bibliothèque René Char, par les architectes avignonnais Serikof et Vamitzky. Les travaux se déroulent entre 1980 et 1982 et portent sur la maçonnerie, la charpente et la couverture, les menuiseries, le chauffage et les sanitaires, l'électricité, la serrurerie, les gypseries, la peinture et la vitrerie afin de réhabiliter un lieu qui se trouve dans un état de dégradation avancé avec des problèmes d'humidité importants.
La campagne photographique réalisée avant les travaux permet de mesurer les changements opérés. Les façades sur cour n'ont pas subi de transformation dans leur ordonnancement mais il est à noter la suppression des contrevents et de la corniche moulurée en plâtre ; les deux baies du rez-de-chaussée de la façade ouest qui devaient être obturées ne l'ont pas été ; seule la façade nord sur le quai a vu la modification de plusieurs ouvertures, la suppression d'un petit édicule et le percement de l'accès au jardin. Les espaces extérieurs ont quant à eux fait l'objet de travaux plus importants : la grille séparant la cour du jardin a été supprimée, les appentis ont été supprimés, l'arbre au centre de la cour a été coupé. A l'intérieur, les carreaux couvrant le sol du vestibule d'entrée ont été remplacés et les décors remaniés car l'allégorie de la musique, photographiée vers 1979 et indiquée comme étant dans un salon du premier étage, n'est plus visible aujourd'hui.
Cour et façades est et sud sur cour, vue générale, vers 1979.
Décor d'un salon du premier étage, vers 1979.
Vestibule d'entrée, vers 1979.
Niche dans le mur de clôture nord du jardin et toiture de l'appentis, vue partielle, vers 1980.
L'aménagement intérieur est connu grâce aux plans des architectes. Au rez-de-chaussée, l'entrée s'effectue par l'ancienne remise de l'aile ouest, qui permet d'accéder aux diverses salles d'exposition aménagées dans le vestibule d'entrée et dans les pièces en enfilade de l'aile nord. Un escalier en vis a été aménagé dans l'angle sud-ouest afin d'accéder aux pièces au-dessus. Au premier étage, cette aile dispose de plusieurs salles d'exposition et d'un logement pour le gardien dans l'aile ouest. Le deuxième étage comprend, pour l'aile ouest, une salle d'ateliers et une salle pour l'audiovisuel résultant de la suppression des cloisons de plusieurs petites pièces. Quant à l'aile nord elle accueille, dans le prolongement du hall, un salon, le bureau de René Char et le bureau du conservateur.
Aujourd'hui, l'organisation des espaces est toujours le même au rez-de-chaussée. Quant au premier étage, le logement du gardien abrite des bureaux. Le dernier étage dispose toujours de la salle d'ateliers et d'un auditorium. Le salon et le bureau de René Char sont dorénavant des espaces d'exposition, tout comme le hall.
Les collections du poète René Char sont exposées durant deux ans dans les salles de l'hôtel qui devient à partir de 1984 un lieu d'exposition sous les noms : musée Campredon ou hôtel de Campredon (de 1984 à 1989), Campredon - centre Xavier Battini (de 1990 à 2001), hôtel Campredon - maison René Char (de 2002 à 2009, époque où les collections du poète ont été réinstallées dans les lieux), Campredon centre d'art (de 2010 à 2022) et Campredon art & image (depuis 2023).
L'hôtel fait l'objet de travaux en 2002-2003 afin d'accueillir les expositions dans de meilleures conditions. La commune a alors confié la maîtrise d'œuvre à Massimo Quendolo, architecte-scénographe parisien.
Les premières marches de l'escalier reliant le rez-de-chaussée au premier étage ainsi que les piliers du portail, fortement dégradés, ont été restaurés en 2023.
4. Description
Cet hôtel particulier est constitué de deux ailes en L sur trois niveaux dont un rez-de-chaussée et deux étages carrés : l'aile ouest s'inscrit entre la rue du docteur Tallet, la rue Molière et la cour tandis que l'aile nord est située entre cette même cour et la quai Frédéric Mistral, longeant la Sorgue du Nord. La toiture couverte de tuiles est à longs pans et présente une croupe droite à l'extrémité de l'aile nord.
La façade nord sur le quai, en moellons, n'est pas ordonnancée. Les fenêtres rectangulaires sont encadrées d'un méplat tandis que trois fenêtres du premier niveau présentent un arc surbaissé en pierre de taille. Cette façade se prolonge par un mur de clôture avec un portail permettant d'accéder au jardin.
La façade ouest sur la rue du docteur Tallet est ordonnancée. Elle est élevée en pierre de taille et présente six travées d'ouvertures. La travée nord est en léger décroché et se distingue des autres notamment au premier niveau où le parement n'est pas à bossages comme sur les autres travées. Le portail d'entrée s'ouvre au niveau de la quatrième travée formant un léger avant-corps. Il est encadré de deux pilastres et surmonté d'une corniche. La porte en bois à deux battants est séparée du dormant par une traverse à motif de grecques. La premier et le deuxième niveau sont séparés par un bandeau en méplat. Les fenêtres de ce deuxième niveau sont à chambranles moulurés. Elles sont surmontées de corniches et présentent un garde-corps en ferronnerie. La fenêtre de la quatrième travée comporte, en appui de la corniche, deux petites consoles en volutes. Elle est surmontée d'un décor buché. Au dernier niveau, les fenêtres sont moins hautes et présentent un chambranle ainsi qu'un appui mouluré et un petit garde-corps en ferronnerie. Le débord de toiture s'appuie sur une corniche à denticules à partir de la deuxième travée.
La jonction entre cette façade et celle donnant sur la rue Molière forme un arrondi. Cette façade, élevée en moellons, repose sur un soubassement en pierre de taille. Le bandeau de séparation des deux premiers niveaux de la façade ouest se prolonge sur celle-ci. Les quatre ouvertures, dont une aveugle, ont un encadrement en pierre de taille. La façade se prolonge par un mur de clôture et par un portail en ferronnerie encadré de deux piliers à bossages.
Les deux façades sur cour reposent sur un soubassement en pierre de taille. Les trois niveaux sont séparés par un bandeau en pierre. Les ouvertures en arcs surbaissés ont un encadrement en méplat, à l'exception de la porte en rez-de-chaussée qui est en anse de panier.
Au rez-de-chaussée, le vestibule d'entrée est aménagé à la jonction des deux ailes. Il présente quatre colonnes lisses. Les trois pièces en enfilade de l'aile nord présentent une décor mouluré à la jonction des murs et des plafonds ainsi qu'au plafond, en grande partie cachés par des faux plafonds. L'escalier principal qui conduit au premier étage est constitué de marches en pierre et d'une rampe en fer forgé. Il présente une rampe en ferronnerie à motifs de volutes au sein duquel prend place un médaillon contenant le monogramme "CD". Le plafond de la cage d'escalier est orné de moulures et d'une rosace avec une tête d'animal de la gueule duquel pend un luminaire.
Au premier étage de l'aile nord, les quatre pièces en enfilade présentent comme au rez-de-chaussée un décor mouluré. La porte entre la première et la deuxième salle est surmontée d'un panneau mouluré présente un motif floral aux quatre coins. La deuxième pièce comporte une cheminée en marbre surmontée d'un trumeau mouluré dont la partie supérieure est ornée d'un bas-relief figurant une guirlande de fleurs soutenue par deux anneaux. On retrouve la cheminée et le trumeau, sans la guirlande, dans la quatrième pièce.
Un deuxième escalier tournant avec jour conduit au deuxième étage, il présente une rampe en ferronnerie à barreaux droits et ondulés, surmontés de volutes. Le plafond de la cage d'escalier comporte, à la jonction des murs, des moulures. Un troisième escalier en vis sans jour distribue les niveaux de l'aile ouest. A l'extrémité est de cette aile, un petit escalier droit à une volée conduit à une pièce sous les toits.
Les deux petites salles d'exposition du deuxième étage présentent un décor mouluré au plafond et sur les murs. La première dispose d'une cheminée en marbre et d'un trumeau mouluré.
A l'extérieur, la cour et le jardin sont séparés par trois marches au niveau desquelles on trouve deux pilastres à bossages surmontés de vases fleuris : un à l'extrémité de la façade sud sur cour et l'autre à côté du portail d'entrée. Le jardin est orné de deux niches aménagées dans les murs nord et sud, présentent quant à elles des consoles à volutes et végétaux sur lesquelles prend place une tête couronnée que l'on retrouve également au niveau de la clé des arcs. Une fontaine prend place dans un nymphée à l'est orné d'écailles et de feuillages ou de plumes. Elle est composée de deux vasques superposées et d'un bassin. L'eau s'écoule d'une sculpture évoquant un poisson duquel jaillit l'eau.
Le jardin est clos au sud par un mur dans lequel se trouvent deux ouvertures obturées.
L'hôtel Donadei de Campredon présente des similitudes avec un autre hôtel particulier l'islois du 18e siècle, l'hôtel de Palerne, lui aussi réputé comme ayant été dessiné par Esprit Joseph Brun. La façade principale et le jardin sont visibles depuis une impasse de la rue de la République. A l'intérieur, le vestibule permettant d'accéder à l'escalier présente également des colonnes lisses. Ces réalisations sont à mettre en lien avec celles que l'on retrouve à Avignon à la même période, souvent l'œuvre des architectes Franque apparentés aux Brun de L'Isle. Esprit Joseph Brun a en effet épousé la fille de Jean Baptiste Franque. Ce dernier est notamment l'auteur à Avignon de l'hôtel de Villeneuve-Martignan, actuel musée Calvet, dont le vestibule précédant l'escalier principal est orné de colonnes lisses.
Cet hôtel aurait été élevé sur la commande de Charles-Joseph Donadei (ou Donodei) dans le quartier de Villeneuve, entre l'enceinte des remparts et le couvent des Cordeliers. L'aile nord daterait des années 1740 et serait l'œuvre d'Esprit Joseph Brun, architecte l'islois (aucun document d'archive ne permet de l'attester à ce jour). La demeure est agrandie à la fin du 18e siècle par l'adjonction d'une aile à l'ouest, le long de la rue menant à une porte des remparts dite le Portalet. Le nymphée dans le jardin pourrait être attribué au frère d'Esprit-Joseph Brun, Jean-Ange, qui a réalisé celui de l'Hôtel-Dieu en 1768.
La famille Donadei s'éteint au 19e siècle dans la famille de Mandon puis de Merles de Beauchamp. En 1865, Marie Louise Emilie de Merles de Beauchamps vend la maison avec la cour, le jardin, l'écurie, la remise et les dépendances à plusieurs demoiselles, sœurs de Saint-Charles et institutrices qui y installent un pensionnat et une école libre gratuite.
La dernière survivante, Brigitte Paradis, vend la propriété en 1896 à Jeanne Marie Chatillon, également sœur de Saint-Charles. Cette dernière la conserve jusqu'en 1913, date où Louis Joseph Emile Croset et son épouse en ont fait l'acquisition. Un an auparavant, les anciennes écuries (N 183) ont été achetées par un confiseur, Marius Carrely. En 1941, les héritiers Croset vendent l'hôtel particulier à Ernest Gaillanne, confiseur, qui fait l'acquisition quelques années plus tard, en 1947, de la parcelle N 183 qui correspond alors à une maison et une fabrique et qui est conservée par cette famille jusque dans le courant des années 1960.
La commune achète l'hôtel le 30 septembre 1977 avec le projet d'y installer un musée-bibliothèque. D'importants travaux de restauration sont entrepris entre 1980 et 1982 par les architectes Serge Serikoff et Georges Varnitzky afin que l'établissement accueille l'œuvre et les collections de René Char. Deux ans plus tard, en 1984, la Ville le transforme finalement en lieu d'exposition qui change d'appellation au fil des années : musée Campredon ou hôtel de Campredon, puis Campredon - Centre Xavier Battini, Campredon centre d'art et aujourd'hui Campredon art & image.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 18e siècle
- Secondaire : 4e quart 20e siècle
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Dates
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Auteur(s)
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Auteur :
Serikoff Sergearchitecte attribution par sourceSerikoff Serge
Architecte, installé à Avignon (84) et associé de 1979 à 2019 à Georges Varnitzky. Ont travaillé à la restauration de l'hôtel de Campredon à L'Isle-sur-la-Sorgue (84) à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
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Auteur :
Varnitzky Georgesarchitecte attribution par sourceVarnitzky Georges
Architecte, installé à Avignon (84) et associé de 1979 à 2019 à Serge Serikoff. Ont travaillé à la restauration de l'hôtel de Campredon à L'Isle-sur-la-Sorgue (84) à la fin des années 1970 et au début des années 1980.
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Auteur :
Cet ancien hôtel particulier est constitué de deux ailes en L. Il s'élève sur trois niveaux dont un rez-de-chaussée et deux étages carrés. La toiture est couverte de tuiles est à longs pans et présente une croupe droite à l'extrémité de l'aile nord.
La façade nord sur le quai Frédéric Mistral, en moellons, n'est pas ordonnancée. Elle se prolonge d'un mur de clôture avec portail.
La façade ouest sur la rue du docteur Tallet est ordonnancée. Elle est élevée en pierre de taille et présente six travées d'ouvertures dont la quatrième forme un léger avant-corps et comprend le portail d'entrée. Le premier et le deuxième niveaux sont séparés par un bandeau en méplat.
La façade sud sur la rue Molière est élevée en moellons et repose sur un soubassement en pierre de taille. Elle se prolonge par un mur de clôture et par un portail.
Les deux façades sur cour reposent sur un soubassement en pierre de taille. Les trois niveaux sont séparés par un bandeau en pierre. Le rez-de-chaussée de l'aile ouest s'ouvre par un portail et une porte qui permet d'accéder au vestibule d'entrée aménagé à la jonction des deux ailes.
L'escalier principal qui conduit au premier étage est tournant à retours avec jour. Les marches sont en pierre et la rampe en fer forgé. Un deuxième escalier tournant avec jour conduit au deuxième étage. Un troisième escalier en vis sans jour en maçonnerie distribue les niveaux de l'aile ouest. A l'extrémité est de cette aile, un petit escalier droit à une volée conduit à une pièce sous les toits.
La cour et le jardin sont séparés par trois marches. Le jardin est orné de trois niches dont une abrite une fontaine.
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Murs
- calcaire moellon
- calcaire pierre de taille
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Toitstuile
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Étagesrez-de-chaussée, 2 étages carrés
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans brisés croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis sans jour en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
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Techniques
- ferronnerie
- décor stuqué
- maçonnerie
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Représentations
- volute
- monogramme
- rosace
- fleur
- poisson
- tête humaine
- plume
- feuillage
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Précision représentations
L'escalier reliant le rez-de-chaussée au premier étage présente une rampe en ferronnerie à motifs de volutes au sein duquel prend place un médaillon contenant le monogramme "CD". Le plafond de la cage d'escalier est orné de moulures et d'une rosace avec une tête d'animal de la gueule duquel pend un luminaire.
Les quatre pièces en enfilade du premier étage de l'aile nord présentent comme au rez-de-chaussée un décor mouluré. La porte entre la première et la deuxième salle est surmontée d'un panneau mouluré présente un motif floral aux quatre coins. La deuxième pièce comporte une cheminée en marbre surmontée d'un trumeau mouluré dont la partie supérieure est ornée d'un bas-relief figurant une guirlande de fleurs soutenue par deux anneaux.
Dans le jardin, la fontaine est composée de deux vasques superposées et d'un bassin. L'eau s'écoule d'une sculpture évoquant un poisson duquel jaillit l'eau. Cette fontaine prend place dans un nymphée orné d'écailles et de feuillages ou de plumes. Les deux niches latérales, aménagées dans les murs nord et sud, présentent quant à elles des consoles à volutes et végétaux sur lesquelles prend place une tête couronnée que l'on retrouve également au niveau de la clé des arcs.
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Statut de la propriétépropriété de la commune, Propriété de la ville de L’Isle-sur-la-Sorgue depuis le 30 septembre 1977.
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Éléments remarquablesjardin, fontaine, vestibule, escalier
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Protectionsinscrit MH partiellement, 79/03/02
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Précisions sur la protection
Façades et toitures ; vestibule ; escalier avec sa cage et sa rampe en fer forgé ; trois niches situées dans le jardin dont l'une avec sa fontaine (cad. CP 126) : inscription par arrêté du 2 mars 1979.
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Référence MH
- (c) Direction du Patrimoine, Commune de L’Isle-sur-la-Sorgue
- (c) Ministère de l’économie et des finances
- (c) Archives départementales de Vaucluse, Avignon
- (c) Bibliothèques, Avignon
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Façade ouest sur rue, vue générale, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
Documents d'archives
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Dossier de protection au titre des Monuments Historiques de l'hôtel Donadei de Campredon, 1977-1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Dossier de correspondance concernant le projet d'affectation, la restauration et le financement du musée René Char, 1979-1984. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : E/81/84/62-257.
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Dossier sur les maisons et biens de la congrégation des sœurs de Saint-Charles à L'Isle-sur-la-Sorgue, 1830-1913. Archives départementales du Rhône, Lyon : 175 J 30.
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Achat d'une maison par quatre religieuses de Saint-Charles, 1865. Dans : minutes de maître Jean Joseph Gabriel Jeaume, notaire à Avignon, 1865. 18 janvier 1865. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 E 10 - 1498, acte n°24.
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Prix-fait pour le remplacement de la roue près du pont du Portalet donné à Joseph Reboul, menuisier, 1704. Dans : minutes de maître François Blanc, notaire à L'Isle-sur-la-Sorgue, 1704. 27 février 1704. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 E 38 - 1774, folio 65 verso.
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Inventaire après décès des biens de Guillaume Alexis de Donodei, 1784. Dans : minutes de maître Joseph François Blanc, notaire à L'Isle-sur-la-Sorgue, 1784-1785. 13, 15, 20 et 23 octobre 1784. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 E 38 - 1900, folio 472.
Cet inventaire après décès contient la liste des papiers de famille et mentionne les actes d'achat de maisons réalisés par Marie de Prisie et François Alexis de Donodei entre 1703 et 1724. -
Achat d'un local et d'une maison avec remise (N 183) par Marius Carrely à Jeanne Marie Chatillon 1912. Dans : registre de transcription des hypothèques du bureau d'Avignon, 1912. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 21 Q 1766, acte n°102, en date du 15 mars 1912, transcrit le 15 avril 1912.
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Achat d'un immeuble à usage d'entrepôt (N 183) par Ernest Marius Adolphe Gaillanne à Marie Joséphine Clarisse Barrau veuve de Marius Carrely, 1947. Dans : registre de transcription des hypothèques du bureau d'Avignon, 1947. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 21 Q 3038, acte n°9, en date du 1er août 1947, transcrit le 8 septembre 1947.
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Notes de Joseph de Joannis relatives à L'Isle-sur-la-Sorgue, vol.19. 1882-1884. Musée Arbaud, Aix-en-Provence : MQ 693.
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Pièces concernant L'Isle-sur-Sorgue et les Donodey de Campredon à L'Isle-sur-Sorgue, [17e-18e siècles]. Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon : manuscrit 6206.
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Pièces concernant les Donodey de Campredon à L'Isle-sur-la-Sorgue, [16e-19e siècles]. Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon : manuscrit 6297.
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Inventaire après décès des biens de Louis François Alexis de Donodei, 1734. Dans : Pièces concernant les Donodey de Campredon à L'Isle-sur-Sorgue, 29, 30 et 31 juillet 1734. Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon : manuscrit 6297, folio 725.
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Département de Vaucluse, L'Isle sur la Sorgue, Hôtel Donadei de Campredon, Dossier de permis de construire, 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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LEFEVRE, Françoise. Diagnostic sommaire préalable aux travaux d'entretien de l'hôtel Campredon - Isle sur la Sorgue - Vaucluse. Mai 2018. 54 p. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue.
Bibliographie
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CECCARELLI, Albert. L'histoire de L'Isle sur la Sorgue de 1274 à 1791 : le temps des papes. L'Isle-sur-la-Sorgue : éditions Scriba, 1988.
p. 184 à 186. -
CHOBAUT, Hyacinthe. Etudes biographiques sur les Franque et les Brun, architectes. Dans : Mémoires de l'Académie de Vaucluse, tome XXXII, 1932, p. 125-146.
"Esprit-Joseph Brun a été un très grand architecte. Il a travaillé d'abord à L'Isle : (...) ; hôtel Donodei ; (...)" : p. 143. -
CLAP, Sylvestre. L'Isle-sur-la-Sorgue. Collection le temps retrouvé. Marguerittes : Equinox, 1993.
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GARCIN, Marius-André. Notice sur la vie et les travaux d'Esprit-Joseph Brun, architecte et ingénieur. Dans : Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1897, tome XVI, 1e livraison, p. 289 à 310.
"Dans cette même année [1743], Brun eut la direction de la construction de l'hôtel de la famille Donodei (aujourd'hui pensionnat Saint-Charles, en la rue du Portalet)" : p. 292. -
GUIGUE, Julien. Notes sur L'Isle. Avignon : imprimerie Rullière, 1939, 198 p.
Généalogie de la famille Donadei : p. 181 à 185 ; la rampe de l'escalier est de Michel Ange Genin serrurier : p. 186
Documents figurés
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Façade nord sur le quai, vue générale, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Façades est et sud sur cour, vue partielle, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Façades est sur le jardin, vue générale, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Niche dans le mur de clôture nord, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Niche dans le mur de clôture sud, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, Charenton-le-Pont : D/1/84/37-4.
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Extrait du cadastre de la commune de L'Isle. Propriété bâtie appartenant à la communauté des sœurs de Saint-Charles, [fin 19e ou début 20e siècle]. / Dessin sur papier, [fin 19e ou début 20e siècle]. Archives départementales du Rhône, Lyon : 175 J 30.
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Plan cadastral de la commune de L'Isle-sur-la-Sorgue. / Dessin à l'encre sur papier par Guillon, géomètre en chef du cadastre, 1827-1828. Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 P 2-054/1 à 3 P 2-054/30.
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Plan du couvent des Cordeliers ou des Frères-Mineurs à L'Isle, quartier du Portalet [cours, écurie et jardin de Campredon], [19e siècle ?]. / dessin sur papier, 19e siècle ?. Bibliothèque municipale Ceccano, Avignon : Coll. Victorin Laval, Est. Fol. 206 - 101.
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Façade ouest sur rue, vue partielle, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Façade ouest sur rue, vue partielle, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Cour et façades est et sud sur cour, vue générale, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Niche et fontaine dans le jardin, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Vestibule d'entrée, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Porte intérieure, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Cage d'escalier, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Décor d'un salon du premier étage, vers 1979./ Photographie en noir et blanc, vers 1979. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue : 53 W 1.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, état des lieux, plan étage 2, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 53 W 1.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier de permis de construire, plan de masse et de situation, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelles 1/200 et 1/500. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, état des lieux, plan rez-de-chaussée, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, état des lieux, plan étage 1, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, état des lieux, façade ouest, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier de permis de construire, coupe façade sud, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier de permis de construire, façade est, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, état des lieux, façade nord, décembre 1977./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1977. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 74.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier d'exécution, plan rez-de-chaussée, mars 1980./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1980. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 76.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier d'exécution, plan étage 1, mars 1980./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1980. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 76.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, dossier FAU étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier d'exécution, plan étage 2, mars 1980./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1980. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 76.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier d'exécution, façade ouest, mars 1980./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1980. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 76.
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Département de Vaucluse, L'Isle-sur-la-Sorgue, étude de réalisation, hôtel Donadei de Campredon, dossier d'exécution, façade nord, mars 1980./ Dessin sur papier par S. Serikoff et G. Varnitzky, 1980. Echelle 1/50. Archives communales, L'Isle-sur-la-Sorgue, 77 W 76.
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Façade ouest sur rue, vue générale depuis le quai, vers 1980./ Phototype négatif en noir et blanc de Anne Poher, vers 1980. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue, non coté.
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Portail d'entrée, vue depuis la rue Molière, vers 1980./ Phototype négatif en noir et blanc de Anne Poher, vers 1980. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue, non coté.
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Façades sud sur cour et est sur jardin, vers 1980./ Phototype négatif en noir et blanc de Anne Poher, vers 1980. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue, non coté.
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Pilastre entre cour et jardin sur le mur de clôture sud, détail du vase sommital, vers 1980./ Phototype négatif en noir et blanc par Anne Poher, vers 1980. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue : non coté.
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Niche dans le mur de clôture nord du jardin et toiture de l'appentis, vue partielle, vers 1980./ Phototype négatif en noir et blanc de Anne Poher, vers 1980. Direction du patrimoine, L'Isle-sur-la-Sorgue, non coté.
Annexes
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Transcription de l'acte du 19 juillet 1724 de la cour majeure et ordinaire de L'Isle concernant les travaux réalisés par François Alexis de Donodei à sa maison du Portalet (Archives départementales de Vaucluse, Avignon : B Rote 749, folio 219)
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Transcription partielle de l'inventaire après décès des biens de feu Guillaume Joseph Alexis de Donodei en octobre 1784 (Archives départementales de Vaucluse, Avignon : 3 E 38 - 1900)
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Liste des achats de maisons réalisés par Marie de Prisie et Louis François Alexis de Donodei entre 1703 et 1724.
Assistante de conservation à la Direction du Patrimoine de la ville de L'Isle sur la Sorgue depuis 2019
Assistante de conservation à la Direction du Patrimoine de la ville de L'Isle sur la Sorgue depuis 2019