Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.
- inventaire topographique
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7e Groupe d'aviation légère de l'Armée de Terre (G.A.L.A.T.)7e Groupe d'aviation légère de l'Armée de Terre (G.A.L.A.T.)Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pertuis
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Commune
La Tour-d'Aigues
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Cadastre
1993 B 384, 435 A 441, 448, 449, 464 A 467, 469 A 477, 479 A 481, 463 A 485, 488, 493, 494, 776, 813 A 817, 821, 822, 828, 829, 832 A 837, 839, 891, 927 A 932, 952 A 960, 1093, 112, 1123, 1307, 1308, 1311 A 1316, 1337, 1338, 1391, 1392, 1397 A 1400, 1406, 1407, 1433, 1434, 1837, H 181 A 189, 191, 192, 194 A 199, 201 A 204, 206 A 214, 218, 219, 222 A 225, 230, 783, 790, 797 A 799, 816, 817, 821, 822, 852, 853, 904 ;
930 A 933, 938, 950 A 965, 967, 979, 980, 992 A 1000, 1025, 1026, 1032, 1033, 1038 A 1048, 1088, 1089, 1092 A 1095, 1104, 1105
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Dénominationsjardin, parc
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Parties constituantes non étudiéesjardin, labyrinthe, pavillon de jardin, volière, orangerie, ménagerie, glacière, colombier, canal de jardin, bassin
DESCRIPTION
Situation et composition d'ensemble
Le parc et les jardins formaient un ensemble très vaste qui s'étendait au nord du château sur plus d'un kilomètre et avait un développement d'environ 700 m d'est en ouest.
Si les terrains occidentaux sont relativement plats et ont pu se prêter au creusement du grand canal et à l'aménagement des vergers et potagers, toute la partie orientale, occupée par le parc, surplombe le lit de l'Eze ; parc paysager et jardins en terrasse ont mis à profit ce relief plus accidenté.
Plan du château et du parc de La Tour d'Aigues.
L'entrée principale du parc se trouvait entre le grand canal et le pavillon (1) du château, fermée par une grille qui bordait un canal d'alimentation des douves. La grande allée d'arbres indiquée par le plan de la bibliothèque Méjanes constitue encore aujourd'hui le tracé de la route de Grambois.
Étude des parties constituantes
Malgré la disparition complète du parc et des jardins, il est possible d'en énumérer les principaux éléments et surtout les terrasses entourant le château et qui gardent un aspect monumental.
- Vergers et potagers occupaient la moitié ouest du domaine, remplaçant au sud du grand canal l'emplacement de l'étang ; cette partie n'a jamais été bâtie ; elle est actuellement occupée par le stade.
- Le grand canal remplaça au XVIIIe la superficie incertaine de l'ancien étang. Orienté nord-ouest-sud-est, axé sur le château, il formait un plan d'eau rectiligne de 200 toises de long sur 15 de large (390 x 29 m) alimenté par une fontaine dont il ne reste rien. Le lotissement qui le remplace en épouse la forme exacte.
- Au nord, le parc s'étendait entre le chemin de Grambois et le cours de l'Eze ; aménagé à l'anglaise, il abritait un labyrinthe, une ménagerie, une chapelle (Saint-Christophe) et à proximité du jardin nord, la glacière.
- Les jardins à la française occupaient toute la surface des terrasses (2) et (3) et un vaste terrain, à l'est du château, jusqu'au bord de l'Eze. Ils semblent avoir constitué trois unités indépendantes quant à leur organisation.
Orangerie, terrasse 2. Au premier plan, extrémité de l'aqueduc de la terrasse 2.
- Terrasse (2) située au pied du massif taluté de la terrasse (1), occupée au nord par l'Orangerie qui achevait une perspective étroite de parterres fleuris, elle communiquait, d'une part avec le château par l'intermédiaire de l'escalier Hf aménagé dans le volume de la terrasse (1), et d'autre part avec le jardin-bas par un vaste degré double à montées divergentes ; une première montée centrale, perpendiculaire aux précédentes franchissait le canal venant des moulins.
- Terrasse (3) et jardin nord : le jardin nord, de plain pied avec l'esplanade qui précède le grand canal, surplombe de 12 m le jardin-bas, porté par les douze arcades constituant le volume de la terrasse (3). Le retour des douves et de l'esplanade séparaient le jardin du château. L' école en occupe presque toute la surface.
- Le jardin-bas occupait toute la surface comprise entre le château et l'Eze, sur la longueur commune aux terrasses (2) et (3). Centré sur un bassin circulaire, encore indiqué par le cadastre de 1837, il s'étageait en trois niveaux occupés respectivement aujourd'hui par un verger, un champ cultivé et un camping.
ORANGERIE
DESCRIPTION
Situation et composition d'ensemble
Petit bâtiment du milieu du XVIIIe siècle sans étage adossé au mur de soutènement méridional de la terrasse (3), l'orangerie clôt la perspective de la terrasse (2), ce qui a une incidence sur l'ordonnance de sa façade telle qu'on la découvre en sortant de la cage d'escalier Hf aménagée à l'intérieur du corps de la terrasse (1) qui borde la façade est du château.
Matériaux et leur mise en œuvre
Calcaire jaune à grain fin appareillé soigneusement.
Parti général
Corps de bâtiment rectangulaire, sans étage, orienté au sud et abrité du mistral par le volume de la terrasse (3). A l'intérieur on n'observe aucune division.
Face à la porte, un bassin était alimenté par une fontaine adossée au mur nord.
Élévations extérieures
- Façade antérieure : ordonnance dissymétrique axée sur la perspective de la terrasse, c'est-à-dire sur la cinquième travée ; une symétrie partielle concerne seulement les deux travées encadrant la porte.
Orangerie. Façade sud. Vue d'ensemble. Orangerie. Revers de la façade sud, les deux travées centrales.
Un seul niveau de baies en arc en segment couronné par un attique orné de tables à l'aplomb de chacune des sept travées. Entre les baies et au-dessus de la porte d'entrée (cinquième travée), pierres d'attente pour des motifs sculptés non exécutés.
- Façade latérale droite : une seule fenêtre axiale ; l'attique est dépourvu de table.
Couverture
Aucune trace.
Distribution intérieure
Un décor de treillage en trompe-l’œil, de couleur verte, recouvre les embrasures et les trumeaux du revers de la façade.
GLACIER
Description
La glacière du château, autrefois située à la limite du parc et du jardin à la française nord est conservée presque intacte au milieu des champs cultivés.
Elle se compose d'un corps de bâtiment circulaire couvert d'une coupole et d'une entrée constituée d'un couloir voûté en berceau ouvrant au nord.
Intérieurement elle ne conserve aucun dispositif et a été peu à peu remplie de terre.
Jardin d'utilité aménagé dans la 2e moitié du 15e siècle autour du château et de l'étang alimenté par l'aqueduc de la Bonde ; parc constitué par achats successifs, clôture d'un mur et doté d'un labyrinthe et d'une volière avant 1562 ; à l'est, construction de la terrasse supérieure en 1566 et d'un colombier rond couvert d'un toit en poivrière ; entre 1608 et 1611, aménagement du grand parterre et de la terrasse orientale inférieure, projet et début de construction du bâtiment de la volière, composé, sur le modèle de celui de Fontainebleau, d'une volière centrale accostée de galeries d'orangerie et de pavillons ; exécution inachevée, réduite en 1618 au seul pavillon de l'extrémité est ; sous François Bruny, entre 1723 et 1772, remplacement de l'étang par un grand canal, construction de l'orangerie et de la ménagerie ; ensemble loti et en grande partie détruit dans le 1e quart du 19e siècle ; il en reste des fragments du mur de clôture, les 2 terrasses orientales avec les ruines de l'orangerie, la glacière et la ménagerie transformée en ferme.
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Période(s)
- Principale : 2e moitié 15e siècle , (détruit)
- Principale : 16e siècle
- Principale : 1er quart 17e siècle
- Principale : 2e quart 18e siècle
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Ménagerie : long corps de bâtiment d'un étage carré, avec rez-de-chaussée partiellement voûte d'arêtes, contenant le logis et des écuries ; porcherie voûtée en berceau plein-cintre, surmontée d'un pigeonnier ; pavillon du jardinier : 2 étages de soubassement voûtes alignés sur le mur de soutènement du grand parterre étayé par 12 contreforts reliés par des arcs ; à l'est, terrasse supérieure portant l'orangerie, petit bâtiment en pierre de taille avec décor peint intérieur, et terrasse inférieure accessible par un grand escalier à volées divergentes ; glacière hémisphérique.
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Murs
- molasse
- enduit
- galet
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Étages2 étages de soubassement, 1 étage carré
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Couvrements
- voûte d'arêtes
- voûte en berceau plein-cintre
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
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Escaliers
- escalier isolé
- escalier symétrique
- escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
- escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
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État de conservationmauvais état, vestiges
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Techniques
- peinture
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Précision représentations
sujet : ornement en forme de treillage de bois, support : murs de l'orangerie
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Statut de la propriétépropriété publique
propriété privée
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Protectionsclassé MH partiellement, 1984/12/21
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Documents figurés
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Plan du château et parc de La Tour D'Aigues. Dessin colorié, s.d (18e siècle). Bibliothèque Méjanes, Aix-en-Provence : Est. A2.
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