Photographe au service régional de l'Inventaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1968 à 2005.
- inventaire topographique
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pertuis
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Commune
Pertuis
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Lieu-dit
Saint-Martin
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Cadastre
1937
I
988
;
1837
I
106
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Dénominationsdemeure
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Précision dénominationbastide
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AppellationsBastide Saint-Martin
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Parties constituantes non étudiéesfour à pain
DESCRIPTION
Situation et composition d'ensemble
Saint-Martin est situé sur le versant oriental du vallon du Miraillet (dit vallon de la Draille en 1837), qui constitue la limite entre Pertuis et Villelaure.
C'est un bâtiment isolé sur un terrain en pente vers le sud et l'ouest, entouré de collines boisées de pins.
Matériaux et mise en œuvre
L'appareil n'est visible que dans la partie occidentale du bâtiment, en partie ruinée ; il disparaît partout ailleurs sous un crépi uniforme d'exécution récente. C'est un appareil de moellons bruts à joints beurrés. Les baies, dont les piédroits sont en pierre de taille, sont pour la plupart [couverts] en bois (planches ou pièces de bois équarries jointives).
Façade postérieure. Vue d'ensemble.
Parti général, plans, coupe
Bâtiment de plan rectangulaire allongé en profondeur, avec une tourelle ronde hors-œuvre sur l'angle antérieur droit, à un étage de comble sur rez-de-chaussée surélevé. La double fonction, résidentielle et agricole, du bâtiment est bien mise en évidence : les dépendances occupent l'étage de soubassement, partiellement voûté, et la partie occidentale, aujourd'hui ruinée ; un mur, percé d'une porte charretière, isole d'ailleurs cette partie du bâtiment de la terrasse qui précède le logis au sud.
L'appartement des maîtres occupe l'étage noble du logis (rez-de-chaussée surélevé) ; un second appartement vraisemblablement destiné aux fermiers occupe une partie de l'étage de comble ; il n'existe en effet aucune circulation intérieure verticale. L'accès est de plain-pied aux étages inférieurs au nord et à l'est ; un escalier extérieur conduit à l'étage de comble au nord.
Élévations extérieures
Les élévations, qui ont subi d'assez nombreuses modifications, ne présentent aucune ordonnance ; seule est un peu organisée l'élévation antérieure du logis.
- élévation antérieure
Dans la partie occidentale, deux portes à piédroits arrondis, avec feuillure interne, sont surmontées d'une fenêtre. Immédiatement à droite du mur de séparation entre les dépendances et le logis, la partie gauche du logis est percée de deux travées de baies sur trois niveaux : portes rectangulaires à piédroits chanfreinés et linteau de bois, fenêtres rectangulaires à feuillure externe, petites fenêtres à piédroits chanfreinés et linteau de bois, immédiatement sous la génoise ; dans la partie droite, les baies ne sont pas au même aplomb ; ce sont : deux petites portes rectangulaires, deux fenêtres carrées à piédroits arrondis, feuillure externe et linteau de bois, une fenêtre rectangulaire sous la génoise, avec un garde-corps en fonte.
- élévation postérieure
Élévation peu percée de baies disparates pratiquées au gré des besoins. L'escalier, dont seul le palier était initialement abrité, a été enfermé dans un appentis.
- pignon droit
A conservé, semble-t-il, sa disposition initiale. On y trouve, immédiatement à droite de la tonnelle, la porte d'une cave ; au-dessus, la porte de la cuisine précédée d'une petite terrasse et la fenêtre de la resserre ; au dernier niveau, une fenêtre de l'appartement des fermiers. Toutes présentent la même structure : sans encadrement, à couronnement de bois.
- mur pignon gauche
En ruines.
Combles et couvertures
La toiture de la partie occidentale était plus basse que celle du logis. Toits à longs pans à génoise à trois rangs. Charpente élémentaire à pannes entre pignons et refends, chevrons et voligeages de planches jointives. Tuiles creuses.
Deuxième étage. Grenier (transformé en magnanerie).
Distribution intérieure
- étage de soubassement
L'étage de soubassement est occupé d'ouest en est par une écurie couverte de deux travées de voûtes d'arêtes, de deux pièces plafonnées et d'une pièce couverte d'un berceau en quart de cercle, jouxtant la tourelle ; toutes ces salles ouvrent de plain-pied au sud. La tourelle est couverte d'une coupole surbaissée, en tas de charge ; derrière une cave, couverte d'un berceau en plein cintre, ouvre à l'est par une porte sous la terrasse de la cuisine.
- rez-de-chaussée surélevé
Seule subsiste la partie correspondant au logis ; cet étage est divisé par deux refends transversaux en trois pièces à peu près égales occupées d'est en ouest par la cuisine (a), la salle (b), et la chambre (c). Plafonds à poutres longitudinales visibles, plâtrées. Sol carrelé de mallons carrés rouges, sauf la cuisine, dont le sol est cimenté.
(a) : cuisine Premier étage. Cuisine (est). Cheminée avec four.
Cette pièce conserve l'essentiel de ses aménagements spécifiques : dans l'angle sud-est, la vaste cheminée est flanquée à gauche d'un potager, à deux niveaux de cendriers, à droite d'un four dont la coupole en pierre est incluse dans la tourelle. La sole dallée du four se prolonge extérieurement par un appui dans lequel est pratiqué un second potager.
Dans l'angle sud-ouest, se trouve un évier monolithe abrité dans une niche en plein-cintre. L'écoulement est ne gargouille en pierre sur l'élévation antérieure. Derrière la cuisine, une resserre prend jour dans le mur pignon oriental.
(b) : salle
Cette salle, accessible de plain-pied au nord, a été divisée en trois par des cloisons.
(c) : chambre
Elle conserve, comme la cuisine, l'essentiel de ces dispositions initiales : cheminée adossée contre le mur occidental, alcôve flanquée de cabinets, contre le mur septentrional ; l'un et l'autre présentent un décor très simple constitué par de vigoureux corps de moulures
- étage de comble
Sols carrelés de mallons carrés gris (carrelage initial), occupé comme le rez-de-chaussée surélevé par trois grandes pièces en enfilade ; les deux pièces occidentales sont des granges, qui conservent des traces évidentes de leur utilisation comme magnanerie au siècle dernier ; la pièce orientale, au-dessus de la cuisine, est occupée par un appartement de quatre pièces : deux pièces prennent jour sur l'élévation antérieure, une sur le mur pignon oriental ; la pièce sud-est communique avec l'étage supérieur de la tourelle, occupé par une pièce ronde prenant jour par une fenêtre rectangulaire, légèrement ébrasée, à linteau de bois.
- escalier
Escalier extérieur droit à une volée de 15 marches de pierre.
Bastide de la famille de notables pertuisiens de Saint-Martin, construite dans le 4e quart du 16e siècle, plusieurs fois remaniée ; transformée en ferme et dénaturée au 19e siècle
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Période(s)
- Principale : 4e quart 16e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
maître d'oeuvre inconnumaître d'oeuvre inconnuCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Auteur :
Edifice à un seul corps de bâtiment allongé cantonné au sud-est d'une tour ronde ; étage de soubassement voûté ; étage carré desservi par un escalier droit hors-oeuvre ; au rez-de-chaussée cuisine équipée avec four à pain et chambre dotée d'une cheminée et d'une alcôve en gypserie
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Murs
- molasse
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, 1 étage carré
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
- voûte en berceau segmentaire
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier hors-oeuvre : escalier droit en maçonnerie
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Techniques
- décor stuqué
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
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Conservateur du Patrimoine au service régional de l'Inventaire général de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1969 à 2007.
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