Dossier d’œuvre architecture IA83003339 | Réalisé par
Del Rosso Laurent (Contributeur)
Del Rosso Laurent

Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.

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  • inventaire topographique
maison
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Dracénie Provence Verdon agglomération
  • Commune La Roque-Esclapon
  • Adresse 128 rue de la Mairie
  • Cadastre 2024 A2 60, 61, 62  ; 1842 B1 24, 25

La maison cadastrée en 1842, section B, parcelle 24 pourrait avoir été construite dans le premier quart du 19e siècle par Auguste Alexandre Porri, maçon de profession, qui en est le propriétaire en 1842. Il est possible que la date de 1873 inscrite sur le linteau de la porte du logis corresponde au remaniement de la façade pour en faire le faire valoir de l'artisan. Au regard de certaines similitudes stylistiques, le propriétaire aurait pu acquérir au cours de la seconde moitié du 19e siècle une loge à cochons mitoyenne (cadastrée en 1842, section B, parcelle 25) pour la transformer en maison dans les premières années du 4e quart du 19e siècle. L'état d'origine des deux bâtiments n'est pas connu. En 1882, date qui correspond probablement au décès d'Auguste Porri, son fils Antoine, instituteur à Tourtour, devient le propriétaire de la maison principale (cadastrée au numéro 24) jusqu'en 1885. Au cours de la première moitié du 20e siècle, un jardin issu de la division d'un ancien pré (cadastré en 1842, section B, parcelle 23) a été rattaché à la maison.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , porte la date
    • Principale : 4e quart 19e siècle , (incertitude)
  • Dates
    • 1873, porte la date
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Porri Auguste Alexandre
      Porri Auguste Alexandre

      Auguste Alexandre Porri, maçon, domicilié à La Roque-Esclapon en 1842. Il y possède dans le village une maison dont la façade sud est conçue comme un faire valoir de son savoir faire. Il décède vers 1882, date à laquelle son fils Antoine en hérite.

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      maçon (incertitude), attribution par source

La maison implantée en bordure de route, en lisière du village est mitoyenne du côté est. Le bâtiment présente deux mises en œuvres différentes : l'étage de soubassement est construit en maçonnerie de pierre de taille, en moyen appareil ; les niveaux supérieurs sont construits en maçonnerie traditionnelle en moellon de calcaire et de grès sous enduit lisse. La toiture à longs pans est couverte en tuile creuse. Le bâtiment comprend trois niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. La façade principale, au sud, présente des travées régulières qui étaient à l'origine surmontées d'oculus. Ces derniers ont été supprimés.

L'étage de soubassement abrite une remise avec une porte inscrite dans un encadrement formé par l'appareil en pierre de taille du mur, surmonté d'un arc surbaissé. La porte d'entrée soulignée par un encadrement en pierre de taille constitué de piédroits avec chapiteaux surmontés d'un linteau couronné d'une corniche à deux ressauts constitue l'élément décoratif principal de la façade. Au centre de ce linteau est gravé la date 1873 dans un cartouche polygonal. Ce décor d'inspiration classique de cette façade est enrichi par les encadrements des fenêtres et les chaînages d'angles harpés, peints en trompe l'œil. Une agrafe pyramidale a été insérée au centre des linteaux des fenêtres du rez-de-chaussée surélevé.

Les autres façades, peu visibles depuis la rue sont dépourvues d'éléments décoratifs.

Lors d'une restauration, une porte a été crée au rez-de-chaussée surélevé, sur la façade ouest, pour donner un accès au jardin qui a été annexé à la maison.

La distribution intérieure n'est pas connue. La liaison entre les niveaux s'effectue par un escalier dans œuvre qui n'a pas été observé.

La maison mitoyenne (cadastrée 2024, section B1, parcelles n° 61, 62) est construite en maçonnerie de moellon sous enduit lisse et couverte par un toit à longs pans, en tuile creuse avec génoise. Le bâtiment implanté en retrait par rapport à la maison voisine comprend trois niveaux : un étage de soubassement, un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré. L'accès au niveau inférieur qui semble indépendant s'effectue par une porte inscrite dans un encadrement en pierre de taille calcaire avec une plate bande un arc segmentaire. L'accès au rez-de-chaussée surélevé s'effectue par une porte aménagée sur le mur pignon est, sous un auvent couvert en tuiles plates mécaniques. Cette porte précédée d'un degré formé de dalles calcaires est soulignée par un encadrement en pierre de taille calcaire avec une plate bande en arc segmentaire surmontée d'une épaisse corniche couronnée d'un tore, avec l'un des bords en quart-de-rond droit. Le auvent est constitué d'un appentis porté par deux colonnes dépareillées avec piédestaux et chapiteaux. L'encadrement de la porte et les colonnes semblent être des éléments récupérés. L'étage de soubassement abrite une cave, le rez-de-chaussée surélevé et l'étage, un logis. La présence d'une ancienne porte haute inscrite dans un encadrement en pierre de taille avec plate-bande en arc segmentaire, sur le mur gouttereau est permet de penser que l'étage était un ancien fenil avant son réaménagement en pièce d'habitation. La distribution intérieure n'est pas connue.

  • Murs
    • calcaire moyen appareil
    • grès moellon enduit
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile creuse, tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre
  • Typologies
    A1 : maison avec partie agricole, artisanale ou commerciale en partie basse (1er quart 19e siècle)
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée
Date(s) d'enquête : 2024; Date(s) de rédaction : 2024
(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Del Rosso Laurent
Del Rosso Laurent

Chercheur au service régional de l'Inventaire à partir de 1994.

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